PEUPLES AMERINDIENS D'AMERIQUES DU NORD
ALGONQUINS
Nord des grands lacs
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ALGONQUINS
Les Algonquins, qui ont donné leur nom au groupe linguistique, étaient une petite tribu du Nord-Est des grands lacs, à l’embouchure du fleuve Saint Laurent, au Québec.
Mode de vie
Ils vivaient principalement de la chasse (élan, cerf, orignal), de la cueillette et de la pêche en lac. Ils construisaient des grands canoës en écorce. Très habile sur l’eau, ils contrôlaient tous le commerce sur le fleuve Ottawa avant de rentrer en guerre contre les Iroquois. Ils étaient réputés comme étant d’excellent chasseur, ce qui les conduisit rapidement s’allier avec les trappeurs français. Nomade, ils possédaient deux types de campements; un pour l’hiver et un pour l’été. Ils habitaient sous des wigwams en forme de cône, de dôme ou de tente rectangulaire avec un toit à deux pans, recouverts de plaques d’écorce et de bouleau. L’hiver, ils se séparaient en petite bande autonome
La descendance était patriarcale et les terres de chasse se passaient de père en fils. Les Algonquins ne possédaient pas d’organisation politique structurée à l’inverse de leur voisin Iroquois.
Leur religion était basée sur l’existence d’un créateur suprême. Un esprit qui commandé les éléments, un esprit qui enseigna aux personnes les techniques de survies et un esprit mauvais qui apportait les maladies et le malheur. L’interprétation des rêves avait une très grande importance. Les Algonquins étaient terrorisé par la sorcellerie. Ils donnaient souvent de faux noms à leurs ennemis pour éviter que ces derniers ne les ensorcellent.
Histoire
Au début du XVIIème siècle, on comptait 6.000 algonquins. Ils furent une des premières tribus indiennes à s’allier avec les Français vers 1608. Ces derniers leurs fournissaient des fusils. Du fait de cette alliance, ils combattirent les redoutables Iroquois, afin de contrôler le transport de fourrure le long des fleuves. En 1634, les Algonquins s’allièrent avec les Hollandais, déjà alliés des Iroquois. N’acceptant pas cet accord, les Iroquois redoublèrent de violence contre les Algonquins. Démunis et sans protection Française, ils se réfugièrent plus au Nord du Québec. Malgré une légère reprise du commerce de fourrure vers 1660, les guerres et les maladies décimèrent pratiquement l’ensemble de la population Algonquine.
C’est vers cette même époque que les premiers missionnaires commencèrent la conversion des Algonquins au christianisme. Les différents groupes Algonquins convertit au christianisme et alliés des Français formèrent une alliance formelle connue sous le nom de sept nations du Canada, ou aux sept feux de Caughnawaga. Les membres étaient : Caughnawaga (Mohawk), lac des deux montagnes (Iroquois, Algonkin, et Nipissing), rue Francois (Sokoki, Pennacook, et Nouvelle Angleterre Algonquian), Becancour (Abenaki oriental), Oswegatchie (onondaga et oneida), Lorette (Huron), et rue Regis (Mohawk).
Le commerce de fourrure avec les Français dura jusqu’au milieu du XVIIIème siècle, avant que les Anglais ne reprennent le Québec aux Français. Les quelques survivants Algonquins se dispersèrent alors vers l’ouest. Mais les Anglais commencèrent à spolier les Algonquins en revendant leurs terres aux nouveaux immigrants Anglais. En 1822, une grande partie des territoires Algonquins furent réquisitionné par le gouvernement Anglais puis revendus aux colons. Les Algonquins ne furent pratiquement pas indemnisés.
Aujourd’hui, on compte 8.000 indiens descendants des Algonquins vivant principalement au Québec (9 bandes) et en Ontario (1 bande). Ils vivent de cultures maraîchères ou de guides pour les chasseurs et les touristes.
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CREE
Au début du XVIème siècle, les Crees étaient installés sur un grand territoire allant de l’Est de la baie d’Hudson, aux grands lacs des esclaves, à l’Ouest du Québec, au Nord de l’Ontario, au Nord du Manitoba et en Alberta. L’ensemble de toutes les tribus Crees représentait le plus grand groupe Algonquin.
Les indiens Crees étaient divisés en deux groupes semi-sédentaire: les Crees des plaines et les Crees des forêts (Swampy ou Maskegon). L’organisation sociale des Crees reposait sur l’existence de 12 bandes indépendantes composées chacune de plusieurs familles alliées. Chaque bande possédait en général une société militaire. Chaque famille, quand à elles, possédait un territoire de pêche, de chasse et de cueillette bien définie. En période de guerre, les familles et les bandes se regroupaient pour faire face aux attaques notamment des Sioux et des Blackfoot.
Ils chassaient principalement le bison, le caribou, l’ours, l’élan et le lièvre. La cueillette de baie sauvage était un complément a leur alimentation essentiellement carnée.
Les Crees Maskegon connurent de grandes périodes de famine, notamment lorsque les hivers subarticques se prolongeaient tard dans la saison. Lors de ces grandes périodes de famines, ils pouvaient pratiquer le cannibalisme.
Les Swampy utilisaient des canoës en bois rudimentaire (uniquement l’été) pour la pêche en lac et pour se déplacer d’un village à l’autre. En hiver, ils s’installaient en bordure des lacs gelée pour continuer à pêcher. Ils se déplaçaient à pied ou en raquette pour suivre plus facilement le gibier. Ils faisaient du commerce de peaux de fourrure avec les marchands Anglais et les Français. Influencés par les tribus des grandes plaines, ils se déplaçaient dans des villages de tipis (ou wigwam). Ils firent alliance avec les Assiniboins du Minnesota.
Histoire
Durant le XVIIème et le XVIIIème siècle, grâce aux commerces des fourrures et à l’obtention des armes à feu, les Crees connurent une expansion territoriale très importante. Ils chassèrent les indiens Blackfeet, les Atsenas et les Arapahoes de leur territoire. Ils entretenaient de bonnes relations commerciales aussi bien avec les Anglais qu’avec les Français. Certaines tribus Crees des plaines étaient alliées avec les indiens Ojibwas.
A la fin du XVIIIème siècle, la variole et les guerres contre les Dakotas et les Blackfeets ralentirent l’expansion territoriale des indiens Crees. Près 60% des Crees moururent de la variole. Le grand peuple de guerriers était complètement abattus, et les Crees ne s’en relevèrent jamais.
Aujourd’hui, la majorité des indiens Crees se trouve sur le territoire Canadien (70.000 individus). Ils sont constitués de plusieurs groupes familiaux éparpillés dans les immenses forêts Canadiennes (sud du fleuve Churchill, province du Manitoba et du Saskatchewan). Ils vivent encore principalement de la chasse et du commerce de la fourrure.
Sur le territoire des Etats-Unis, dans le nord du Montana, les Crees ne sont plus que 8.300. Ceux de la région de la baie de James souffrent particulièrement des problèmes de pollution au mercure des eaux poissonneuses due au chantier du plus gros complexe hydroélectrique d’Amérique du Nord sur leur territoire. Des lâchés d’eau ont déjà noyé plus de 10.000 têtes de Caribous, et de nombreux indiens ont un taux de mercure dans le sang 20 fois supérieur à la normale.
On dénombre près de 35.000 indiens Cree parlant encore leur langue d’origine (Canada et U.S.A. compris). Cette langue est beaucoup mieux préservée et utilisée au Canada.
Coutumes et spiritualité
Les Crees reconnaissaient un pouvoir très important aux ancêtres. A la mort d’un individu, son corps était offert à la terre pour nourrir les plantes et les animaux. L’âme sortait de ce corps pour aller renaître dans un autre corps. Ainsi, à la naissance de nouveau-nés, les enfants recevaient le nom d’un ancêtre, à condition qu’ils aient été reconnus comme de vraie indien Cree.
Les Crees considéraient que toute la vie sur la terre avait une origine commune, aussi bien les plantes, les animaux, que les hommes. Tous les éléments qui composent la vie appartient à une unique famille supérieure. Dans les temps anciens, ils considéraient que les hommes et les animaux étaient unis. Ils étaient doués d’une relation très forte appelée “Ototema”, qui a ensuite donné le nom “Totem”. C’est pour cette raison que chaque individu Cree possède un lien étroit avec un esprit animal. Cet esprit animal attaché à l’homme est considéré comme un parent proche que l’on doit aidé. Les indiens Crees ont toujours respecté avec vigueur les tabous concernant les esprits des animaux.
Comme une grande majorité d’indien, les Crees célébraient la danse du soleil à chaque printemps.
SWAMPY CREE
Les Swampy Cree vivaient sur les rives de la baie d’Hudson.
Ce fut une des premières tribus indiennes à obtenir des armes à feu grâce aux marchands Anglais.
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NIPISSING
Les Nipissing vivaient sur les rives Nord du lac Huron. Nomade, ils se déplaçaient suivant les saisons pour pêcher, chasser ou faire la cueillette. Ils utilisaient des canoës en écorce de bouleau pour la pêche en lac.
Histoire
En 1615, on comptait 1.000 Nipissing. Quelques centaines d’années plus tard, il ne restait que 300 individus. Comme il ne présentait qu’une petite bande, les Nipissing étaient souvent assimilés aux Ojibwas. Avant l’arrivée des colons, ils faisaient du commerce avec les Hurons et les Algonkin. Grâce à leur implantation géographique, les Français s’allièrent rapidement avec les Nipissing dès le début du XVIIème siècle pour le commerce de peaux de castor. Ils obtinrent des armes à feu bien avant les autres grandes tribus indiennes en 1632. Ils durent se déplaçaient plus à l’ouest pour satisfaire la demande en fourrure des colons, ce qui provoqua les premiers heurts entre tribus indiennes dans ces régions. Attaqués de toutes parts, les Nipissing résistèrent pendant dix ans des attaques répétés des Iroquois. Mais en 1653, ils furent d'émigrer plus à l’ouest. Malgré tout, les colons continuèrent leurs commerces avec les Nipissing, mais les convois de fourrures étaient souvent attaqués par les Iroquois.
Mais vers la fin du XVIIème siècle, une paix relative avec les Iroquois, permirent aux Nipissing de regagner leur ancien territoire. Les Nipissing restèrent des alliés surs pour les Français. Ils formèrent même une alliance avec d’autres tribus indiennes, les sept nations du Canada (les sept feux de Caughnawaga). Quand les français durent quitter le Canada en 1763, les Nipissing s’allièrent avec les Anglais.
Aujourd’hui, on recense 1.800 Nipissing en Ontario.
Les pouvoirs de leur chamans avaient une grande notoriété dans la région. Certaines autres tribus les accusaient d’ailleurs de sorcellerie.
OJIBWA
Les Ojibwas ceux nommaient eux-mêmes les ANISHINABEG (les premiers hommes).
Les Ojibwas vivaient sur les rives Nord du lac Huron, sur les rives du lac Supérieur et à l’Ouest du lac Winnipeg. Ils migrèrent vers l’est avec leurs alliés les Ottawas et les Potawatomis. Une fois arrivée dans le Michigan, ils se séparèrent et les Ojibwas s’installèrent le long des rives du lac Supérieur. Leur territoire s’étendait entre la péninsule du Michigan, l’est de l’Ontario (Canada) et les plaines de l’est du Saskatchewan. A l’origine, les Ojibwas étaient une ramification subarticque des tribus Chippewa des forêts orientales.
Pendant la période hivernale et le début du printemps, lors des grandes migrations de troupeaux, les Ojibwas pratiquaient la chasse (caribous, loutres, castors, wapitis, orignaux,…). A certaine période de l’hiver, les Ojibwas s’installaient en bordure des lacs geler pour continuer à pêcher. L’été était consacré à la pêche en lac sur lesquels ils se déplaçaient avec des canoës en écorce qu’ils construisaient eux-mêmes. Semi-sédentaires, ils cultivaient un peu de maïs et récoltaient beaucoup de riz sauvage. Ils produisaient du sucre à partir de sirop d’érable. Ils habitaient dans des wigwams, sorte de maisons en forme de domes et fabriquées en bois et en écorce de bouleau.
Chaque tribu Ojibwa était subdivisée en plusieurs bandes nomades. Chaque bande était elle-même composée essentiellement de groupes familiaux. Chaque famille possédait un terrain de chasse et de pêche respectif et bien définie. A l’intérieur de chaque bande, on comptait plusieurs clans exogames.
Avant l’arrivée des colons, les indiens Ojibwas ne possédaient pas véritablement de chefs de tribu; chaque bande était indépendante des unes des autres. Avec le développement du commerce des fourrures, un nouveau système social va se mettre en place, détruisant inexorablement l’antique système tribal. Avec le problème des langues, les trappeurs Français s’adressèrent à ces tribus tout d’abord de façon global, puis, petit à petit, un individu particulier de la bande va commencer à servir d’intermédiaire entre les colons et les indiens. Ce dernier, grâce à l’ampleur que va prendre le commerce de la fourrure, va apparaître comme le lien indispensable et, par la même, son rang social au sein de la bande va être de plus en plus important. Petit à petit cet indien va s’imposer comme un chef. Un nouveau système social va alors apparaître avec un chef de bande qui sera désigné, ensuite, de façon héréditaire.
Histoire
Avant l’arrivée des colons, les Ojibwas étaient un des groupes les plus nombreux au Nord des grands lacs. Ils étaient souvent en guerre contre les Santee. Au milieu du XVIIème siècle, les Européens entrèrent en contact avec les tribus Ojibwas. En 1670, les guerres intertribales, l’avancée inexorable des blancs, et surtout la variole, décimèrent une grande majorité d’indiens Ojibwas.
A la fin du XVIIème siècle, ils commencèrent le commerce de fourrure avec les trappeurs Français. Soutenus par ces derniers qui leur fournissaient les armes à feu, les Ojibwas refoulèrent plus à l’Ouest les autres tribus indiennes menaçant directement leur commerce de fourrure (Algonquin, Sioux du Minnesota, Dakotas de l’Est). Ils apportèrent leur soutien aux colons Français dans les guerres contre les Anglais.
Au cours de la guerre d’indépendance et de celle de 1812, ils se rangèrent du coté des Anglais. En 1815, ils signèrent un traité de paix avec les Etats-Unis dans lequel ils acceptaient de vendre une grande partie de leur territoire aux Américains.
Aujourd’hui, au U.S.A., les 35.000 indiens Ojibwas sont installés dans les réserves du Minnesota, du Michigan, du Dakota Nord et du Wisconsin. Quelques groupes se trouvent aussi dans le Montana. 50.000 indiens Ojibwas sont installés au Canada, dont 30% parlent encore couramment leur langue d’origine. Ils vivent dans les réserves de l’Ontario, du Manitoba et du Saskatchewan.
Le DOTC (Dakota Ojibway Tribal Council) fut le premier gouvernement tribal reconnu par le gouvernement Canadien en 1974.
Afin de maintenir encore en vie une partie de leurs cérémonies, les Ojibwas ont développés un programme d’apprentissage de leur langue.
Coutumes
Chez les Ojibwas, les Shaman étaient appelés les “midé”. Ces derniers pouvaient prévoir la pluie, l’avenir et aider les guerriers au combat. L’apprentissage pour devenir midé était très long. Le futur shaman devait connaître toutes les plantes nécessaires pour les cérémonies et pour lutter contre les maladies. Il devait aussi connaître l’art de la pictographie. La Cérémonie du “midewiwin”, ouverte aux hommes et aux femmes, célébrait la grande société de médecine.
Pour entrer en contact avec les esprits, les indiens Ojibwas possédaient plusieurs moyens. Lorsqu’un shaman souhaitait connaître les causes d’une maladie, il pénètrait dans une tente cylindrique de 2 mètres de haut recouverte d’écorce de bouleau. Il invoquait les esprits titulaires (Pawaganak). La venue des esprits se faisait ressentir par le tremblement de la tente.
Les Ojibwas inscrivaient leurs chansons, leurs prières et leurs récits de guerre sur des “scrolls” (rouleau d’écorce de bouleau). Ces inscriptions peintes étaient réalisées à partir de pictogrammes.
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ANISHINABE
En 1855, les Anishinabe signèrent les premiers traités avec les colons, pour une délimitation de leur territoire. En 1874, ils s’installèrent définitivement dans la réserve de 678.000 acres qui leur était concédée. Mais avec les différentes lois sur la propriétés et l’emprise des états fédéraux et du gouvernement sur les réserves, 50 ans plus tard, les indiens Anishinabe se retrouvaient complètement dispersés sur seulement 5% de leur territoire initial.
Aujourd’hui, cette réserve fait partie du Chippewa National Forest, qui attire 1.5 millions de touristes chaque année.
D’après une légende Anishinabe, autrefois, 7 prophètes seraient venus voir les indiens pour leur parler des 7 feux, ou des 7 époques de leur histoire. Cette légende, plus tard, s’appela les 7 feux Ojibwas. Cette légende fut inscrit sur une ceinture de Wampum, comme toutes les légendes et les faits historiques des Algonquins.
CHIPPEWA
Les Chippewa vivaient dans les Régions au Nord des grands lacs, au Sud-Ouest de la baie de James.
Les Chippewa pratiquaient une agriculture de type extensif. Afin de respecter le cycle de la nature et de permettre aux éléments de se renouveler, les indiens Chippewas ne pêchaient jamais deux années de suite dans le même lac. Tout comme les érables, avec lesquels les indiens Chippewa récoltaient du sucre, ils étaient saignés une année sur deux.
Ils vivaient dans des wigwams rectangulaires recouverts de plaque d’écorce.
Très peu agressifs, ils avaient de bonne relation avec les tribus voisines.
Histoire
Les Chippewas étaient les alliés des indiens Ottawas et Potawatomis. Ces trois tribus créèrent une confédération nommées les trois feux.
En 1968, trois indiens Chippewas créèrent l’American Indian Movement (AIM) (Russell Means, Denis Banks, …).
En 1994, la ville de Détroit offrit des terrains aux indiens Chippewas dans le centre ville afin d’ouvrir un casino.
La nation Chippewa compte aujourd’hui 104.000 individus, principalement installés dans le Michigan. De nombreuses groupes sont aussi dispersées dans le territoire des U.S.A. (Montana, Wisconsin, Minnesota).
Coutumes et spiritualité
Les indiens Chippewas possédaient un système religieux assez complexe. D’après la mythologie Chippewas, tous les éléments sur la terre furent créés simultanément et aucuns n’a d’antécédent. Ainsi tous les éléments qui composent la terre (les plantes, les pierres, les animaux, les hommes,…) possèdent une identité pouvant se lier avec l’identité des hommes. Ainsi, les rites et les coutumes des indiens Chippewas étaient très élaborées car ils devaient traiter avec toutes les forces inconnues de leur environnement.
Dans toutes leurs cérémonies, les Chippewas représentaient “l’ame animé” qui existait dans tous les éléments de la terre. Cette ame était générée par des forces ancestrales possédant plus de pouvoir qu’aujourd’hui.
Toutes ces cérémonies religieuses étaient généralement célébraient entre toutes les tribus voisines. Ceci permettait d’instaurer conjointement des liens étroits entre le monde des animaux et le mode des hommes. Chaque tribu tirait un certain bénéfice culturel de ces cérémonies communes.
Les indiens Chippewas créèrent une grande institution cérémonial le “Midewiwin”, ce qui signifie la grande tente de la médecine ou la Société mystique des animaux. Cette cérémonie faisait référence au monde mystérieux des hommes et des animaux qui, à la genèse du monde, parlaient une langue commune.
Les Chippewas érigeaient des poteaux de bois sculptés autour des grands lacs pour éloigner les mauvais esprits.
OTTAWA
Les Ottawas habitaient sur les rives Nord-Est du lac Huron.
Ils vivaient principalement de la chasse (Caribou, Origans, ours,…), de la pêche et d’un peu d’agriculture (riz sauvage et maïs).
Histoire
En 1763, les Ottawas se lancèrent dans une guerre contre les colons Anglais. Malgré les guerres et la variole, qui menaçait l’ensemble des indiens, les Ottawas, menés par leur chef Pontiac, réussirent une grande résistance face aux colons. Ils organisaient de nombreux raids guerriers contre toutes les avancées Anglaises. Devant la destruction des forts et des points d’avancement, le gouvernement Anglais céda petit à petit et proclama, finalement, les territoires de l’Ouest “Terre indienne”. Mais les colons Européens n’avaient que faire des lois transatlantiques et ils continuèrent inexorablement leur avancé vers le Pacifique.
En 1766, les Anglais réussissent à s’allier avec d’autres tribus indiennes du Nord-Ouest. Ils finirent ainsi par isoler les indiens Ottawas qui se retrouvèrent sans soutient de la part de leurs frères de sang. Résignés, les indiens Ottawas signèrent un traité de paix avec les colons Anglais, ce qui n’empêchera pas le chef Pontiac d’être assassiné 3 ans plus tard (1769). En 1784, après l’indépendance, les Ottawas s’allièrent aux Anglais dans une guerre contre les Américains.
Durant l’hiver de 1838, la majorité des indiens Ottawas émigrèrent à pied, dans le froid et la neige, du Nord des rives du lac Huron à l’Ouest du Mississippi !
Aujourd’hui, les indiens Ottawas sont regroupés dans les réserves de l’Oklaoma et du Michigan.
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