top of page

CATAWBA

 

Les Catawbas vivent toujours dans le nord de la Caroline du Sud (near rock hill).

 

Ils vécurent dans des villages composés de maisons circulaires et recouvertes d’écorce. Des structures plus grandes, à l’image d’un temple, étaient consacrées pour des rassemblements publics et des cérémonies religieuses.

 

Histoire :

 

Lors d’un premier recensement en 1692, on comptait 5.000 Catawbas. Un siècle plus tard, après plusieurs épidémies de varioles, les Catawbas n’étaient plus que 110 individus.

Ils furent de très bon alliés pour les colons Anglais. En échange des armes à feu, les Catawbas combattirent les Français et toutes les autres tribus indiennes voulant s’insurger sur leur territoire, notamment les Iroquois, les cherokee, les shawnee et les Delaware. En 1712, la guerre entre la Caroline du Nord et la Caroline du Sud, opposa les Catawbas et leurs alliés Yamasee aux Tuscarora. Les Catawbas vendirent les prisonniersTuscarora comme esclaves. Cette victoire des Catawbas renforça les Iroquois dans leur esprit de vengeance. Jusqu’en 1759, ils ne laissèrent aucun répit aux Catawbas et les attaquèrent de toutes parts. Ces derniers résistèrent tant bien que mal mais aux prix de nombreuses pertes.

En 1763, le dernier grand chef Catawbas mourut au cours d’une bataille contre les shawnees. A cette même date, le gouvernement leur concéda une réserve en Caroline du Sud. Les Catawbas furent une des premières tribus indiennes a être installés dans une réserve. Mais malgré les accords, en moins de 50 ans la superficie de la réserve fut réduite à une peau de chagrin.

Ils sont considérés aujourd’hui comme une tribu par le gouvernement fédéral et l’Etat de la Caroline.

En 1980, les Catawbas, au nombre de 1.200  individus, intentèrent un procés à la Caroline du Sud et aux 27.000 propriétaires fonciers, exigeant la restitution de 70.000 hectares de terres appartenant à la tribu, estimés à 2 milliards de dollars.

 

Coutumes :

Les Catawbas pratiquaient l'aplatissement du front des enfants en bas âge masculins.

Les guerriers de catawba avaient une réputation effrayante et un aspect repoussant : ils portaient une queue de cheval avec un modèle distinctif de peinture de guerre avec un oeil en cercle noir, l'autre en cercle blanc et le reste du visage peint en noir. Couplé à leurs fronts aplatis, certains de leurs ennemis étaient terrorrisé avant même d’avoir commencé la bataille.

A partir de 1720, les catawbas avaient commencé à adopter plusieurs des manières des colons anglais mais, dans le même temps, ils perdaient leur propre culture. Pour la plupart, ils sont restés très traditionnels au sujet de la religion jusqu'en 1883. Les mormons, en moins d’un an, réussirent à convertir les Catawbas à leur église.

Actuellement, la majeure partie des catawbas appartiennent à l'église de Jésus le Christ des derniers jour saints. Leur langue a aujourd’hui complètement disparue.

CHIWERE

 

Les Chiwere étaient installés autrefois dans le Sud-Est des U.S.A.

IOWA

Avant le XIXème siècle, les Iowas vivaient le long du fleuve Missouri, au Sud-Est des grandes plaines.

 

Les Iowas vivaient principalement de la chasse au bison et au cerf, surtout en hiver. Ils pratiquaient un peu d’agriculture en été.

 

Les 1.000 Iowas recensés sont actuellement regroupés dans les réserves du nord et du nord-est du Kansas et dans une réserve du Nebraska. La langue Iowa est encore utilisés par quelques vieux indiens Iowas.

MISSOURI

Les Missouris vivaient sur les bords du fleuve Missouri, au Sud-Est des grandes plaines.

 

Semi-sédentaire, ils chassaient le bison en hiver, alors qu’en été ils pratiquaient un peu d’agriculture.

 

Les Missouri se faisaient appelés aussi les Niutaji. Leur langue a aujourd’hui complètement disparue. Ils sont installés dans une réserve de l’Oklahoma.

 

OTO

Avant l’arrivée des premiers colons, les Otos vivaient dans le Wisconsin. Puis, ils se déplacèrent et s’installèrent sur les bords du fleuve Missouri, au Sud-Est des grandes plaines, dans le Nebraska.

 

L’été ils pratiquaient un peu d’agriculture, et l’hiver, lors des grandes périodes de migrations des animaux, ils chassaient le bison. Ils avaient des relations commerciales avec les marchands Français.

 

Les Oto formaient à l’origine, avec d’autres tribus, une partie des Winnebagos.

es 1.400 Oto recensés sont actuellement regroupés dans les réserves du nord de l’Oklahoma et du nord-est du kansas. Quelques Otos parlent encore leur langue d’origine.

Chiwere
Dhegiha

DHEGIHA

Les tribus Sioux de langue Dhegiha vivaient à l’Est des grandes plaines. Toutes ces tribus pratiquaient un mode de vie semi-sédentaire.

 

Chaque tribu était subdivisée en deux moitiés plus ou moins égale. Chaque moitié avait une responsabilité particulière au sein de la tribu avec comme objectif principal, l’unification et la sécurité de la tribu.

Chaque individu de la tribu était membre d’un clan par sa relation sanguine. Chaque clan choisissait des membres représentatifs reconnus pour leur opinion que l’on respectée. Le chef de tribu était généralement choisi par l’ensemble de la tribu pour son courage et sa sagesse.

Il existait aussi plusieurs sociétés : société de guerre, d’âge, de tabac, de cérémonie,…  Chaque société avait un chef. Les sociétés particulières des chamans avaient le devoir sacré de réaliser les cérémonies.

 

La vie dans le village était réglée minutieusement et ordonnée, avec toujours la crainte de ne pas respecter les tabous.

 

ARKANSA

 

KANSAS

Les Kansas émigrèrent des cotes de l’Atlantique vers l’Ouest du territoire. Au XVIème siècle, ils vivaient en Virginie et en Caroline. Au XVIIème siècle, ils se réfugièrent au Missouri. Ils continuèrent leur migration au XVIIIème siècle, vers le Nebraska et le Kansas, près du fleuve Mississippi.

 

Les Kansas formaient une tribu semi-sédentaire vivant d’un peu d’agriculture et de la chasse au bison. L’été, lors des périodes de récoltes et de plantations, ils vivaient dans des villages permanents.

 

Ils cherchèrent la paix avec les Padoucas pour pouvoir se fournir en chevaux et chasser le bison tranquillement.

Aujourd’hui, on recense 250 Kansas installés dans le nord de l’Oklahoma. Aucun indien ne parle aujourd’hui le Kansa.

 

Coutumes :

Les Kansas étaient divisés en 16 clans, groupés en 7 unités (phratries). La descendance était patrilinéaire. Le chef était choisi pour son courage et sa sagesse. Au XIXème siècle, influencé par la culture chrétienne, la succession du chef se faisait de façon héréditaire.

Deux ou trois familles vivaient dans une grande hutte en bois de forme conique.     

Les Kansas avaient une coiffure rasée avec une seule frange au milieu.

Le rite de puberté pour les jeunes indiens était une cérémonie très importante qui permettait la recherche d’une vision afin d’avoir connaissance des phénomènes surnaturels.

Les rites funéraires étaient relativement complexes : les femmes peignaient le visage du mort et le recouvrait d’écorce et de peau de bison. Le cadavre était placé dans une tombe sur une colline avec ses armes, ses vêtements, une pipe et de la nourriture. La tombe était ensuite recouverte d’une pierre.

 

OMAHAS

 

Au XVIIème siècle, les Omahas émigrèrent des cotes de l’atlantique (Virginie et Caroline) vers l’Etat du  Missouri, puis vers le Nebraska. Vers 1700, ils étaient installés le long du Missouri (nord Nebraska). En 1730, on les retrouvent au Nord-est du Nebraska.

 

Les Omahas étaient des indiens semi-sédentaires. En été et en automne, ils habitaient dans des villages permanents, composés de huttes de terre en forme de dôme, et pratiquaient l’agriculture et le pêche. En hiver, ils suivaient les grands troupeaux de gibier en se déplaçant dans leurs tipis.

 

Les Omahas étaient divisés en 10 clans répartis en 2 moitiés. La société Omaha était une représentation de l’Univers. Ils interprétaient l’univers comme deux moitiés mâles et femelles. Chaque clan avait un rôle particulier. Le clan de la terre organisait les cérémonies de guerre et de nourriture. Le clan du ciel organisait des cérémonies afin d’obtenir une aide surnaturelle.

Ils possédaient un système hiérarchique complexe avec des chefs, des prêtres, des guérisseurs et des gens du peuple. La descendance se faisait du coté paternelle. Le passage d’un rang social à un autre se célébrait par l’organisation de fêtes.

Histoire :

 

Au XVIIIème siècle, avant l’arrivée du cheval dans leur mode de vie, les Omahas subissaient les attaques et les pillages des indiens Padoucas. Mais à partir de 1730, les Omahas se procurèrent des chevaux et des armes et purent se défendre contre les Apaches. En 1854, les Omahas vendirent leur territoire aux colons. En 1882, les Américains leur accordèrent des terres, puis la citoyenneté Américaine.

Aujourd’hui, il reste 3.000 Omahas installés dans les réserves de l’est du Nebraska. Des efforts sont réalisés pour conserver la langue Omaha, dont près de 30% de la population adulte l’utilise.

 

Coutumes :

 

Les Omahas possédaient traditionnellement deux pipes sacrées conservées sous une tente spéciale, gardées par des hommes irréprochables.

D’autre part, ils transportaient avec eux un grand mat, décoré d’emblèmes mythiques, symbolisant le centre de la tribu, l’union entre les indiens et les forces surnaturelles. Le mat était gardé par les sociétés de guerre.

Ils possédaient aussi une peau de bison blanc sur laquelle les chasseurs déposaient des présents avant d’aller à la chasse.

La cérémonie de l’Hedewatci, une des cérémonie les plus importante des indiens Omahas, possédait de nombreuses similitudes avec la Danse face au soleil des autres tribus indiennes des plaines.

Le rite Nozihzo commémorait le passage de l’enfance à la puberté. Ils étaient observé généralement par tous les garçons et par les filles qui le désiraient. Le rite réactualisait le mythe Omaha de la création du monde. Le jeune s’enduisait de glaise (référence aux animaux qui avaient plongé au fond de la mer pour récupérer la terre) et s’isolait pendant 4 jours. Il ne devait avoir que de bonnes pensées (bonne santé, exploits guerriers, chasse fructueuse,…) et priait Wakoda (le grand mystère). Au bout de 4 jours, Wakoda lui répondait par l’intermédiaire d’un esprit protecteur (vision d’un animal) incluant un chant sacrée. De retour au village, le jeune homme devait demander conseil à un ancien du village. Puis il devait partir chasser son esprit protecteur et en conserver un morceaux dans son sac médecine. Le rêve de la lune ou de serpent était souvent des mauvais présages. Par contre, rêver de faucons ou de wapitis était un signe favorable.

Les Omahas accordaient un pouvoir spéciale à celui qui portait un tatouage du soleil ; il représentait le pouvoir de la vie, l’habilité à la guerre et le pouvoir de protéger les gens.

Chez les Omahas, le mixuga était un homme qui avait des comportements de femmes. Il ne se rasait jamais la tête, il faisait toutes les activités des femmes (planter, récolter,..).

 

OSAGES

  

Au XVIIème siècle, installés sur les cotes de l’Atlantique (Virginie et Caroline), les Osages furent contraints par l’avancée des colons d’émigrer dans le Missouri. Maintes fois repoussés par ces derniers, ils s’installèrent définitivement au XIXème siècle entre l’Etat actuel du Kansas et de l’Arkansas.

 

L’été, les Osages cultivaient la terre et habitaient dans des villages permanents. Les villages Osages étaient composés de longues maisons en bois et en terre recouvertes de peaux. Elles étaient assemblées autour d’une esplanade. Chaque maison pouvait logée plusieurs familles.

En hiver, ils partaient à la chasse au bison, se déplaçant dans des campements circulaires de tipis.

Ils obtenaient des esclaves Padoucas grâce à leurs relations avec les Pawnees Skidis avec qui ils commerçaient.

Les Osages étaient divisés en clans patrilinéaires exogamiques. Chaque clan patriarcale avait une fonction particulière (fabrication de mocassins, pipes de guerre, hérauts,…). Il existait 2 clans représentant, un le ciel, et, l’autre la terre (divisé en deux pour la terre et l’eau).

Histoire :

 

Les premiers contacts avec les Européens eut lieu en 1673. Rapidement ils se mirent en contact avec les colons Français dont ils devinrent les alliés. Grâce aux armes que leurs fournissaient les Français, les Osages organisaient des raids dans les autres tribus indiennes, notamment chez les Pawnees et les Caddoans de l’est de l’Oklaoma. Ils faisaient des prisonniers et volaient des chevaux qu’ils revendaient ou échangeaient ensuite avec les Français.

Durant tout le XIXème siècle, les Osages refusèrent toute assimilation avec la culture blanche (refus de l’alcool et des vêtements). Mais à la fin du XIXème siècle, la découverte de pétrole dans leur territoire va faire la fortune des Osages (le gouvernement Américains leur avait laissé tous leurs droits sur les minéraux et sous-sol de leurs terres).

En 1861, ils participèrent à la guerre de Sécession au coté des forces confédérées. En 1934, les Osages votèrent contre une loi leur donnant un statut autonome car chaque indien ne voulaient pas se dessaisir, pour le compte de la communauté, de ses droits sur les puits de pétrole.

On compte actuellement, 2.500 Osages dans les réserves de l’Oklahoma. L’utilisation de la langue Osage a complètement disparue

 

 

Coutumes :

 

La célébration des rites Osages avaient souvent une tournure poétique. Selon la mythologie Osages, le monde serait divisé en quatre monde superposés, et l’homme serait originaire du monde inférieur, pour ensuite remonté progressivement jusqu’au monde supérieur.

A la fin de la cérémonie de l’étuve sacrée, cérémonie la plus courante chez les indiens des plaines, chaque participant prenait une des perches formant la charpente de l’étuve, puis, tous ensemble, ils soulevaient la loge et la lançait vers le soleil couchant.

Les Osages pratiquaient 7 cérémonies de guerre qui avaient toutes pour but de ramener la paix et de créer un univers harmonieux.

 

 

 

.

 

 

 

                                                                                             

                                                                                                                                            

 

 

PONCAS

 

Au XVIIème siècle, les Poncas émigrèrent de la Virginie et de la Caroline, vers le Missouri. En 1700, ils étaient installés dans le nord du Nebraska sur les rives du Missouri, près du confluent avec Bad River. En 1730, ils se déplacèrent dans le Nord-Est du même Etat. Au cours du XIXème siècle, ils s’installèrent vers le Dakota du Sud. Ils vivaient au confluent du Missouri et du Niobrara (rive droite du Missourri).

 

En hiver, les Poncas chassaient le bison se déplaçant dans des tipis. En été, ils pratiquaient un peu d’agriculture installés dans des villages permanents. Ils cultivaient notamment du maïs et élevaient de nombreux chevaux. Tribu accueillante et pacifique, ils cherchèrent à faire du commerce avec les blancs.

 

Les Poncas étaient divisés en clans matrilinéaire. Chaque clan habitait dans une maison en terre. Plusieurs maison pouvaient former un village.

 

Histoire :

 

Malgré les liens de sang et de langue qui les rapprochés, les Tétons et les Lakotas étaient les ennemis des Poncas. Mais les tribus qui organisaient des raids contre les Poncas étaient les Gatakas et les Kiowas des plaines qui possédaient des chevaux.

Leurs relations avec les colons furent assez particulières. Ces derniers profitèrent de la cupidité des indiens pour leur “dérober” une partie de leur territoire qu’ils revendirent ensuite aux Sioux. De cette transaction douteuse, les Poncas furent juste indemnisés financièrement.

Les Poncas n’ont jamais participés aux guerres indiennes, et n’ont jamais volés les colons. Mais pour les blancs, la chose était entendu ; les Poncas devaient quitter leur territoire ! En hiver 1877, les poncas quittèrent leur pays et commencèrent une longue marche forcées de plus de 50 jours, durant laquelle près de 30% des indiens moururent de faim et de froid. Peuple pacifique, les Poncas furent complètement désemparés face à cette situation dont ils n’étaient en rien responsable.

A la mort de son fils, Ours-Debout, chef des Poncas, commença, avec quelques guerriers, un long périple de retour vers son pays natal pour y enterrer son fils. Le Général Crook, responsable de la migration des Poncas vers la réserve, commença à se prendre de sympathie pour cette tribu complètement pauvre et désemparé loin de son pays natal. Crook tenta par tous les moyens (presse, procès) de faire réinstaller les Poncas dans leur pays d’origine. Après un procès historique, qui reconnaîtra pour la première fois de l’histoire le droit naturel de s’expatrier pour un indien et qui reconnaît par ce fait l’indien comme une personne humaine, la cour accorda 100 acres à Ours-Debout et à ses guerriers enfin libre sur leur territoire dans le Niobrara. Les Poncas restés dans la réserve, décidèrent de s’échapper pour aller rejoindre Ours-Debout. Mais les soldats de l’armée Américaine les en empêchèrent. Le malheur continuait de s’abattre sur les Poncas. La tribu était maintenant divisé en deux ; ceux qui étaient libres dans le Niobrara et les autres retenus prisonniers dans les réserves.

Aujourd’hui, les descendants des Poncas (2.000 individus) sont installés dans une réserve au nord de l’Oklahoma et dans le Nebraska. De nombreux adultes utilisent encore la langue Ponca pour communiquer.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

QUAPAW

 

Au XVIIème siècle, les Quapaws émigrèrent de la Virginie, où ils étaient établis, vers la Caroline puis vers le Missouri, près du fleuve Mississippi, près de l’affluent de la Red River.

 

Indiens semi-sédentaire, les Quapaws cultivaient le maïs, la courge et les haricots en été, alors que l’hiver, ils partaient chasser le bison.

 

On recense aujourd’hui 2.000 Quapaws installés dans le nord-est de l’Oklahoma. La langue Quapaw n’est plus utilisé par les indiens.

Hidatsa

HIDATSAS

HIDATSAS

Avant 1730, les hidastas étaient un groupe d’indiens unique. Après cette date, une partie des Hidastas se séparèrent du groupe pour devenir les RIVER CROW (ou KIHATSA) et que les historiens appelèrent les Crows, tandis que l’autre partie resta sur place et ils gardèrent le nom d’HIDATSA (ou ABSAROKEE ou MOUNTAIN CROW).

 

Au début du XVIIIème siècle, les Hidatsas, émigrèrent de l’est et du nord-est vers les rives du Missouri pour aller rejoindre les mandans. Les Hidatsas habitaient dans le cour supérieur du Missouri, au Nord des Arikara, et sur les rives de la Heart River. Lorsque les Hidastas se séparèrent en deux groupe vers 1730,  les river crow s’installèrent dans le sud-ouest de la zone de la Yellowstone, et à l’est de la bighorn. L’autre groupe, celui des Hidatsas ou Mountain Crow, peuplèrent la région longeant la partie supérieure du fleuve Missouri dans l’Etat actuel du Dakota du Nord jusqu’en 1837.

 

Les Hidatsas vivaient sur un mode de vie semi-sédentaire. Une partie de l’année, ils pratiquaient l’agriculture (mais, haricot, courges) et vivaient dans des villages de huttes ronde en toit de terre. Le reste de l’année, ils partaient à la chasse au bison, en se déplaçant dans des tipis. En dehors de ces activités, ils faisaient de la poterie et pratiquaient un important commerce avec les Mandans. Ils troquaient des chevaux contre de la marchandise Anglaise.

 

Les Hidatsas étaient divisés en sociétés et en clans de descendance maternelle. Les sociétés guerrières étaient payantes et divisées par classe d’age. Ils possédaient une organisation sociale complexe avec des rites élaborés.

 

Comme chez la majorité des indiens Sioux, la danse du soleil était une cérémonie importante avec des séances de torture impressionnantes (baguettes de bois placés dans les plaies,…).

Histoire :

 

Avant la conquète Espagnol, les Hidatsas et les Crows ne formaient qu’une seule et unique tribu. Au XVIIIème siècle, les Hidatsas firent du commerce une de leurs principales activités économiques. Ils achetaient des chevaux, échangeaient des peaux de bisons et des vêtements contre des fusils et des couteaux auprès des colons. Ils étaient les alliés des Snakes avec lesquels ils chassaient ensemble le bison dans la région de la powder river.

Leur migration vers le sud fut bloquée par les tribus ennemis (Assiniboins et Crees), ce qui empêcha les Hidastas ou mountain Crow de réaliser du commerce au Nouveau-Mexique. Ils se réfugièrent alors dans les villages Mandans.

En 1837, la guerre contre les Dakotas et surtout une grosse épidémie de variole entraîna de lourdes pertes dans les tribus Hidatsas.

Entre 1845 et 1862, ils s’allièrent aux Mandans et aux Arikaras (les “trois tribus alliés”).

Depuis 1868, les Hidatsas vivent dans une réserve commune dans le Dakota du Nord.

On recense aujourd’hui 1200 Hidatsas dans la réserve de Fort Berthold (Dakota du Nord). En 1990, un peu moins de la moitié des Hidatsas connaissaient leur langue d’origine.

 

CROW RIVER (Kihatsa)

Au début du XVIIIème siècle, les indiens Crows river (ou plus généralement appelés les Crows), qui formaient part de la tribu des Hidastas, émigrèrent de l’est et du nord-est vers les rives du Missouri pour aller rejoindre les mandans. Au cours du XVIIIème siècle, ils se séparèrent des Hidastas (ou mountain crow) pour migrer plus à l’ouest, dans le Yellowstone (Etat du Montana et du Wyoming), généralement en bordure de rivière dans les cañon de montagne et le long du cour inférieur de la Yellowstone.

A la fin du XVIIIème siècle, ils étaient installés dans la vallée de la Yellowstone et dans la région de la bighorn.

Aujourd’hui, les Crows sont installés dans le sud du Montana.

 

Bien avant l’arrivée des blancs, les Crows vivaient principalement de l’agriculture. Ils vivaient dans des villages avant 1760, et fabriquaient des objets en poterie. Lorsqu’ils étaient établis dans la Yellowstone, les Crows vivaient dans des villages semi-sédentaire où ils cultivaient du mais et pratiquaient encore de la poterie. Avec la colonisation, ils commencèrent à élever des chevaux qu’ils volaient aux Espagnols.

Ils vendaient ensuite ces chevaux, ainsi que des arcs et des vêtements, aux autres tribus indiennes. En échange, ils achetaient des fusils qu’ils revendaient aux Shoshones.

Petit à petit, ils abandonnèrent leur mode de vie sédentaire pour devenir nomades, vivant principalement de la chasse au bison, d’un peu de culture de tabac et d’un peu de commerce. Ils échangeaient des chevaux contre des articles anglais dans les villages mandans.

Les deux groupes des river Crow et des mountain Crow, malgré leur séparation, se retrouvaient chaque année en été en amont du confluent de la bighorn avec le Yellowstone.

 

Les Crows étaient divisés en clans exogames avec un chef par clan. Le chef militaire était élu après avoir réussi 4 exploits (ramener tous les guerriers vivants ; voler un cheval au camp ennemi ; frapper un ennemi avec un baton ; arracher une arme des mains d’un ennemi).

 

Histoire :

 

Les premiers contacts avec les colons s’établirent en 1740. A cette époque, les Crows subissaient les raids des Crees et des Assiniboins. Ennemis des Dakotas et Blackfoot, les Crows subirent de lourdes pertes au cours des guerres intertribales. En 1750, ils furent chassé de la Little Missouri par les Cheyennes et les Arapahoes.

En 1780-1781, la moitié de la tribu Crow fut décimé par la variole. Avant 1780, les Crows représentaient 1000 tipis, après cette date, ils ne sont plus que 500 tipis. En 1805, ils ne formaient plus que 300 tipis. Durant toute cette période, les Crows s’allièrent avec les Atsenas pour essayer de chasser les snakes de la Yellowstone.

En 1805, ils faisaient du commerce avec les Arapahoes dont les campements étaient situés en amont de la Yellowstone. Jusqu’à cette date, les Crows régnèrent en maître dans le nord des plaines sur les rives de la Yellowstone. Ils étaient les alliés de leurs cousins les Hidastas et des Mandans. Les trois tribus luttèrent ensemble pour chasser les Snakes de la région de la Bighorn. A partir de 1805, les Crow River commencèrent à subir les premières attaques des indiens Sioux et des Blackfeet venus de l’est.

En 1851, les Crows signèrent un traité avec les blancs, autorisant ces derniers à construire des routes et des forts militaires sur les territoires des indiens. Mais devant l’avancée inexorable des colons, et voulant éviter tous conflits contre les envahisseurs, les Crows s’allièrent avec ces derniers, et servirent d’éclaireur pour l’armée Américaine dans leurs guerres contre les indiens des plaines, et notamment les Sioux, entre 1860 et 1868. Ils profitèrent de cette situation pour voler les chevaux des Pawnees et des Cheyennes. Durant toute cette période, ils devinrent les ennemis jurés de nombreux peuples indiens qui les considéraient comme des traites. Mais, malgré l’aide qu’ils apportèrent aux blancs, les Américains les envoyèrent dans une réserve du Sud Montana.

Aujourd’hui, 5.000 Crows vivent en dehors des réserves, et 3.500 à l’intérieur de celles-ci. Les Crows essayent aujourd’hui de faire reconnaître leur langue. On compte près de 4.000 Crows parlant leur langue d’origine.

La principale ressource minière sur le territoire des Crows est le charbon. Dernièrement, ils ont réussi à obtenir une révision en hausse de leurs redevances sur la tonne de charbon, mais sans pour autant revoir les mesures de protection pour l’environnement complètement défectueuses.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Coutumes :

 

Le soleil était la première divinité des Crows et il était vénéré dans toutes les prières et dans toutes les recherches de vision. Aussi, la danse du soleil, qui était la cérémonie la plus importante, était organisée lorsqu’un parent était tué par une tribu ennemie.

La cérémonie du tabac était cruciale pour la survie de la tribu. “ Le planteur de tabac”, auquel incombé l’organisation de la cérémonie, devait se sacrifier en jeûnant pendant plusieurs jours et en se brûlant les bras et la poitrine.

Comme dans la majorité des tribus Sioux, le rite de la vision était consacré après avoir jeûner dans l’isolement, s’être lamenter et s’être torturer avec des broches. Parfois, pour donner plus de pouvoir dans la recherche d’une vision, les crows se coupaient une phalange d’un doigt qu’ils offraient aux esprits. Le visionnaire était “adopté” par un protecteur surnaturel afin de former le “paquet sacré”. Le visionnaire avait le droit de vendre son pouvoir à ceux qui n’avaient pas eu de visions.

Les shamans Crow peignaient sur leur tipi les visions et les pouvoirs qu’ils avaient acquis.

Les Crows pensaient que les âmes voyageaient et qu’elles pouvaient se retrouver dans les corps des animaux.

L’objet principal de toutes les cérémonies des Crows était une poupée sacrée représentant une petite fille portant des bénédictions aux esprits.

Si un shaman rêvait de castor, il devait fabriquer son sac médecine en peau de castor et y placer des pierres, des perles et des os, éléments qui pouvaient renforcer son pouvoir spirituel.

MANDAN

 

Les Mandans habitaient dans le Missouri à l’embouchure de la rivière Heart dans la partie inférieure du Missouri.

 

Les Mandans étaient avant tout des agriculteurs (maïs, haricot, courges). Ils ne chassaient le bison que par nécessité. Ils travaillaient la poterie et la vannerie. Installés dans des villages fortifiés, ils devinrent rapidement une plaque tournante dans le troc et le commerce de marchandises entre toutes les tribus indiennes. Ils obtirent des fusils grâce aux Assiniboins.

 

Les Mandans étaient divisés en clans matriarcaux. Il existait plusieurs sociétés, dont celle de la guerre qui était payante. Les Mandans vivaient dans des villages semi-permanents, composé de huttes de terre en forme de  dome. Les huttes étaient regroupées à l’intérieur d’un  village fortifié. Chaque village avait un chef de village et un chef de guerre.

Les mariages étaient le plus souvent arrangés par la famille. Les dons étaient respectifs et équivalent.

 

Histoire :

 

Les premiers Mandans s’installèrent dans la vallée du Missourri dans le courant du XIIème siècle.

Au début du XIXème siècle, les Mandans furent disséminés par des épidémies de variole et de choléras, maladies apportées par les colons. En 1845, ils s’allièrent avec les Arikaras et les Hidatsas (les trois “tribus alliées”). En 1868, ils furent envoyés dans des réserves communes.

Aujourd’hui, les 400 Mandans vivent dans la réserve de Fort Berthold (dakota du Nord). Leur langue a complètement disparue.

 

Coutumes :

 

Les Mandans possédaient une des cultures les plus riches pour des indiens des plaines.

Ils célébraient de nombreuses cérémonies complexes et sophistiquées : la danse du soleil ; la cérémonie de l’ours (pouvoir de guérir et pouvoir guerrier) ;… Dans certaines cérémonies, les Mandans combinaient les aspects individualistes des pouvoirs de la guerre avec les pouvoirs du bison. Ces cérémonies demandaient parfois des sacrifices humains importants pour montrer sa force face au bison, garantissant ainsi le bien-être et la fertilité de la tribu.

Quand un ancêtre mourait, son crane, après décomposition du corps, était exposé dans un cimetière pour permettre à la famille de dialoguer avec lui. ”L’au delà “ (ou pays des chasses éternelles) était une réplique du monde vivant où régnait l’abondance, ni peine, ni jugement dernier. Avant d’atteindre le royaume des morts, les fantômes effectuaient un long voyage symbolisé par la voie lactée.

D’après la mythologie Mandan, un esprit nommé Belle-Roche-de-Fourrure créa la société des Femmes-Oies qui présidaient à la plantation et à la récolte du maïs. Cette société était supervisée par un homme “prêtre du maïs”. Elle organisait les cérémonies au printemps et à l’automne. Les danses étaient en relation avec la migration des oies sauvages, oiseaux symbolisant le maïs.

Ils avaient coutume de se tatouer le visage et la poitrine.

Les Mandans imaginaient que les âmes pouvaient se retrouver dans le corps des animaux.

Les Mandans dessinaient leurs exploits héroïques sur des peaux de bisons.

Mandan

WINNEBAGO

 

HOCAK

Le nom officielle de ces indiens est “Hocak nation”; “Winnebago” est seulement la traduction Algonquine de Hocak.

 

Les Hocak vivaient autour des grands lacs, à l’Ouest du lac Michigan.

 

Les Hocak étaient divisés en clan exogame soumis à l’autorité d’un chef assumant l’organisation matériel et la défense du clan.

 

Histoire :

 

Dans l’histoire tragique des Sioux, les Hocak furent une des rares tribus à avoir étaient protégées des guerres indiennes intertribales. En 1812, les Hocaks, les Pottawotamies et les Kickapoos déclarèrent la guerre aux nouvelles colonies. Mais une bande de guerriers Hocaks se laissa corrompre par les soldats Américains, et la révolte des trois tribus tourna court.

Vers les années 1830, les bandes Winnebagos furent encerclés par leurs pires ennemis, les sacs et les fox. Les Winnebagos demandèrent la protection des troupes Américaines qui leur accordèrent et les installèrent dans le fort Atkinson.

En 1840, le fort Brual fut le seul fort qui protéga une tribu indienne contre d’autres tribus indiennes.

Aujourd’hui, les 6.000 Hocak recensés vivent dans une réserve à l’est du Nebraska et au centre du Wisconsin. Dans cet Etat, une grande partie des Hocaks parle encore leur langue d’origine. Des programmes de réintroduction de la langue Hocak ont été mis en place ces dernières années dans les écoles.

 

Coutumes :

Au cours de la cérémonie des clowns, les Hocak fabriquaient et habillaient une grande poupée en bois, puis ils se battaient entre eux pour essayaient de la décapiter.

Winnebago

AUTRES TRIBUS SIOUAN

 

BILOXIS

Les Biloxis étaient installés en Louisiane, sur les rives Est du Mississippi.

 

Il ne reste aujourd’hui plus un seul Biloxis.

 

CHERAW
HUNKPATILA

 

KAW

Les indiens Kaws vivent dans une réserve de L’Oklahoma.

 

MONOCAN

OFO

Les Ofo étaient installés dans la vallée du Mississippi, en Louisiane.

 

Aujourd’hui, il n’y a plus aucun descendant des Ofo.

 

SHAKOPEES

Les Shakopees vivent aujourd’hui dans le Minnesota.

 

Les Sioux Shakopees sont une des plus petites tribus (250 individus) mais aussi une des plus riche tribus indiennes des Etats-Unis.

 

En 1969, la cour fédérale reconnaît les Shakopees comme tribu indienne. A cette époque, il n’était qu’une douzaine de familles vivant dans des roulottes. En 1991, ils construisirent un casino et 2 ans plus tard, chaque famille recevaient 400.000 dollars par an de biens.

Mais les divisions internes explosèrent rapidement au grand jour avec les accusations notamment des ancêtres Shakopees, qui ne reconnaissent plus le conseil tribal comme garant des intérêts de la nation Shakopee. L’argent et le pouvoir finirent de détruire le système en favorisant l’admission à des personnes non indiennes à des postes hauts placés.

 

TUTELO (SAPONI)

Les Tutelo, ou Saponi, vivaient dans l’Etat actuel de la Caroline du Nord.

WACCAMAW

 

YUCHI

Les yuchis vivaient autrefois dans le Tennessee. Ils sont aujouord'hui installés dans le Nord-Est de l'Oklahoma

                                                               

Aujourd’hui, sur l’ensemble des Yuchi (1.500 individus), moins d’une centaine parle encore la langue Yuchi.

 

Autres tribus Siouans
bottom of page