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HOKAN

KAROK-SHASTA

 

ACHUMAWI

Les Achumawi vivent actuellement dans le nord-ouest de la Californie. On recense aujourd’hui, 800 à 1000 indiens Achumawi. Seul, une petite centaine de ces indiens parle encore leur langue d’origine, qui comptait autrefois 9 dialectes différents.

Ils fabriquaient des paniers à fond plat et peu profond avec des tiges de saules et des fibres de racine de pin. En été, ils vivaient dans des huttes couverte de nattes de joncs.

 

ATSUGEWI

Les indiens Atsugewi vivent actuellement dans le nord-ouest de la Californie. Il ne reste plus que 200 indiens Atsugewi, et aucun ne parle la langue Atsugewi.

 

KAROK

Les Karoks habitent au Nord de la Californie, en amont de la rivère Klamath. On dénombre aujourd’hui près de 4.000 indiens Karok, mais seulement une centaine d’entre eux parlent encore leur langue d’origine.

 

Société :

Les Karoks vivaient dans des villages regroupant plusieurs maisons indépendantes les unes des autres appartenant chacune à une famille. Chaque famille avaient un droit de pêche et de chasse sur un territoire déterminé. Ils vivaient principalement de la cueillette et de la pêche au saumon. Ils fabriquaient des canoës, et confectionnaient des objets en vannerie.

La culture des Karoks étaient proche de celles des Hupas et des Yuroks.

La filiation était de type patrilinéaire. Le chef de la famille était la personne la plus agée.

Ils accordaient une grande importance au rang social et à la richesse personnelle. Le dessein principal des Karoks était de devenir riche. La richesse se comptait en dentales et en têtes de piverts. La valeur de la vie d’un homme dépendait de son statut social qui était directement lié avec sa richesse. Les querelles allaient parfois jusqu’au prix du sang à payer.

Les Karoks n’organisaient pas de potlatch, ni de danses masqués malgré les contacts avec les autres tribus de la cote du Nord-Ouest pacifique. Ils célébraient la cérémonie du cycle du renouvellement du monde afin d’obtenir la nourriture, la richesse et le bien-être.

Seule les femmes avaient le pouvoir de guérir les malades, ce qui leur permettait d’avoir un certain prestige et une source de revenu.

 

SHASTA

Les indiens Shastas vivaient le long du littoral Pacifique, en Californie. Ils sont installés actuellement dans le nord de la Californie. La langue Shasta, composée à l’origine de 4 dialectes, est aujourd’hui complètement éteinte.

 

Selon la tradition des indiens Shasta, Chareya (Vieil Homme d’En-Haut) creusa un grand trou par lequel il créa les lacs, les rivières et la mer. A travers ce trou passèrent aussi les rayons du soleil. Chareya planta les arbres, et avec leurs feuilles fit les oiseaux.

POMO

 

KASHAYA

Les indiens Kashaya ne sont plus qu’une centaine a parler le dialecte Kashasya.

 

POMO

Les Pomos vivaient dans le Nord de la Californie, dans la région de Mendocino, de Sonoma et les comtés des lacs.

 

Leur vie était basée essentiellement sur une économie de subsistance (pêche et ceuillette). Leurs canoës étaient rudimentaires et confectionnaient à base de joncs liés les uns aux autres. Le jonc était aussi utilisés pour le chaume des maisons et pour confectionner des nattes.

Les Pomos étaient divisés en tribus patriarcales.

Ils possédaient des maisons plus grandes couvertes de terres servant de lieu de réunions pour les ancêtres et de centre de vie sociale. Chaque village était bien délimité et était sous l’autorité d’un chef local. Son pouvoir ne s’étendait jamais plus loin que les limites de son village.

Ils étaient d’habiles vanniers. Aussi bien les hommes que les femmes tressaient des paniers, des pots, des chapeaux décorés de motifs géométriques colorés mêlant parfois plumes et coquillages. Les Pomos étaient une des tribus qui fabriquaient les plus beaux paniers et les plus belles corbeilles de vannerie.

 

Il ne reste plus aujourd’hui qu’une centaine d’indiens Pomos dans les réserves indiennes de Californie. On dénombre 165 indiens Pomos utilisant encore leur langue d’origine, sur 1.000 individus au total. Autrefois, il existait plusieurs variantes du language Pomo suivant les régions de Californie : Pomo du Sud; Pomo du Nord-Est; Pomo de l’Est; …….

 

Pomo

YANA

Les indiens Yana se déplaçaient par bande familiale dans le centre de la Californie. Ils sont aujourd’hui installés dans la vallée de Upper Sacramento.

 

Les indiens Yana vivaient autrefois dans la vallée. Il y a presque 1.000 ans, ils s’installèrent dans la montagne. Leur économie de subsistance étaient essentiellement basées sur la cueillette, la pêche, la chasse. La nourriture variait suivant les types de territoire qu’ils fréquentaient. 

Ils entretenaient d’importants échanges avec leurs voisins des autres tribus. Ils vendaient notamment du sel qu’ils rencontraient à l’état naturel dans les près salés. Ils organisaient des raids de pillage dans les tribus de la vallée, chez les Maida et les Wintun.

En automne, ils vivaient dans des grands campements itinérants qui leur permettaient de faire la cueillette pour les réserves d’hiver. Le surplus de poisson était fumé pour l’hiver.

Ils étaient regroupés par petites bandes familiales dans un village construit avec des huttes en rondin couverte de ronces. Le toit fait de feuillage et de ronces permettait à la fumée de se dissiper dans l’air rapidement sans que l’on puisse soupçonner la présence de vie. Il n’y avait qu’un seul chef par village.

 

Histoire 

Jusqu’en 1850, les indiens Yana n’ont eu aucun contact avec les blancs. Mais la découverte de l’or sur leur territoire va complètement bouleverser leur vie. En 20 ans (1850-1870), tous les indiens Yanas furent exterminés, tués ou vendus comme esclave. Les grands troupeaux de moutons et de bovins des pionniers blancs étaient en concurrence direct avec les principales ressources alimentaires des indiens (cueillette, glands, racines,…). Avec le passage de plus en plus important de colons, le gibier va disparaitre rapidement entrainant les Yanas à voler le bétail des blancs pour pouvoir se nourrir. En 1864, près de 3.000 Yanas furent tués.

 

Société

 

Le groupe indien des Yana comprenait environ 2.000 individus divisés en 4 sous-groupe (Yana du centre, Yana du Nord, Yana du Sud et Yahi). Chaque sous-groupe avait son propre dialecte, ses propres coutumes. Sur un plan économique, les sous-groupes étaient indépendants des uns des autres. On estime que les indiens Yana étaient installés en Californie depuis plus de 4.000 ans.

Le dialecte entre les hommes et les femmes d’une même tribu était différent. Le vocabulaire de base était le même, mais les femmes ne prononçaient pas la fin des mots.

Ils vivaient dans des maisons familiale de forme conique, fait de branchage, de terre et d’écorce de bois. Il existait une maison qui servait de lieu de réunion uniquement pour les hommes. Alors que pour les femmes, une petite maison leur était réservée lors des périodes de règles.

La polygamie était courante chez les Yana. L’homme était souvent marié avec toutes les soeurs d’une même famille.

Les femmes étaient excemptes de travaux forcés durant la période où elles élevaient leur enfants en bas âge.

Les indiens Yana possédaient très peu de rites cérémonials. Ils célébraient uniquement au sein de la famille les rites de puberté, de mariage, de naissance et de mort. Ils enterraient leur mort dans des cimetières à proximité de leur village.

D’après la mythologie Yana, le monde aurait été créé par des Dieux et des demis-Dieux. Ils croyaient aussi à un pays des morts, où toutes les âmes des indiens Yanas vivaient en communauté.

Les indiens Yana ne possédaient pas d’armes de guerre étant donnée qu’ils n’avaient pas d’ennemis particulier.

 

YAHI

En 1911, des Américains découvrirent dans une vallée milles creeks, un survivant Yahi, qu’ils appelèrent Ishi. Cet indien Yahi, avec une toute petite partie de sa famille, à vécue dans la clandestinité pendant plus de 20 ans dans les montagnes du Sud de la Californie sans se faire repérer. Un livre fut écrit sur sa vie.

 

Les indiens Yahi brulaient leurs morts et ils enterraient leurs cendres sous un tumulus de pierre.

Yana

SALINAN-SERI

 

CHUMASH

Les indiens Chumash vivaient au Sud de la Californie, près de la cote Pacifique, vers Santa Barbara. Ils vivent actuellement dans une réserve de Californie.

 

Les indiens Chumash vivaient essentiellement de la pêche en mer (Thon, flétan, crustacés,…). Ils fabriquaient de grands canots pour aller pêcher au large des baleines, des phoques, des dauphins et des loutres de mer. Les Chumash procédaient à une répartition des territoires de pêche, en fonction des bandes familiales.

 

On ne compte plus qu’une centaine de descendants des indiens Chumash. Autrefois, il existait une grande variété de dialectes parmi le groupe Chumash.

SALINAN

Ils vivent actuellement en Californie sur la cote centrale.

 

SERI

Les indiens Seri vivaient en partie des produits de la mer, notamment de la pêche à la tortue.

 

Les indiens Seris ont toujours vécu à l’écart de toute influence des missionnaires Espagnols. Cette tribu est resté longtemps très conservatrice et imperméable à toute culture étrangère. Ils sont restés isolés complètement. A la fin du XIXème siècle, ils utilisaient encore des harpons en os. Tout objet qui était touché par un blanc était à proscrire. Ils refusaient totalement toute innovation.

Les femmes portaient des tatouages sur la figure montrant ainsi leur loyauté

Salinan-Seri

ESSELEN-YUMAN

 

COCOPA

Les indiens Cocopah vivent dans une réserve de la Californie du sud et au Méxique. Aujourd’hui, on dénombre environ 500 indiens Cocopa, réparties entre le Méxique et les Etats-Unis. Près de la moitié parlent encore leur langue d’origine.

 

DIGUEÑO

Ils vivent actuellement dans les réserves de Californie.

 

Les Digueños étaient répartis en deux groupes (Nord et Sud). Ils sont répartis en plusieurs bandes pouvant regroupés parfois plusieurs familles. Ils vivaient dans des maisons rectangulaires, faites de joncs. A l’origine, les indiens Digueños n’étaient pas agriculteurs, mais ils le devinrent petit à petit.

HAVASUPAI

Les indiens Havasupai vivent dans les régions arides du Grand Cañon en Arizona, au bord du Cataract Cañon.

 

Installés en petit groupe familiale, ils cultivaient essentiellement du blé grâce à un système d’irrigation ingénieux. Ils transportaient l’eau dans des bouteilles en osier enduit de caoutchouc. Leurs huttes en terre avaient une forme de dôme.

 

Les premiers contacts avec les blancs eurent lieu en 1826.

 

Aujourd’hui, on compte 400 indien qui parlent encore le dialecte Havasupai.

 

KUMIAI

Ils habitent dans la sud de la Californie, à l’est de San Diego. Seul une petite centaine d’indien parle encore le dialecte Kumiai.

MARICOPA

Les Maricopas vivent en Arizona central en bordure de rivière Gila et Salt, proche des indiens Papagos et Pimas. Sur les 400 indiens Maricopas recensés à ce jour, seulement 180 parle encore le Maricopa. Cette langue est très proche du Mohave, de l’Havasupai et du Walapai.

 

Ils cultivaient le blé, les courges et les haricots. Leurs huttes, de forme rectangulaire, étaient recouvert de branchage enduit de boue.

 

Ils utilisaient de nombreux objets en terre cuite. Des grandes jarres étaient utilisées pour garder l’eau de pluie. Les femmes Maricopas portaient leur fardeau sur la tête. Elles s’habillaient généralement avec des robes de traditions mexicaines. Les paniers tressés portaient souvent au fond le symbole d’une croix à quatre branches.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

MOHAVE

Les Mohaves habitaient dans le Sud-Est de la Californie et le long du fleuve Colorado, en Arizona.

 

Les Mohaves vivaient de l’agriculture, de la chasse, de la pêche et d’un peu de cueillette. Leur agriculture consistait simplement à lancer des graines à la volée sans se préoccuper vraiment de travailler leur sol, ni de les arroser. Les terres sur lesquelles ils cultivaient le blé et les haricots étaient régulièrement inondées par le fleuve Colorado qui laissait un dépôt fertile.

 

Les Mohaves étaient dispersés en plusieurs villages le long des fleuves. Leurs maisons étaient circulaires semi-enterrés et faites de branchages. Chaque village avait un chef de descendance héréditaire. Ils désignaient seulement leur chef de guerre. Leur unité sociale était fondé sur le clan familiale.

La religion mohave était fondée sur l’idée d’un créateur suprême. Les rêves des hommes de la communauté, racontés en détail dans des chansons, jouaient un rôle important dans les cérémonies religieuses. Les indiens Mohaves pensaient que le pouvoir des esprits pouvaient s’acquérir uniquement par les rêves, sans quête de vision particulière et de rituelle de jeun.

Les tribus Mohaves incinéraient leur mort.

Ils pratiquaient le tatouage sur le visage afin de montrer leur statut social.

Aujourd’hui, les Mohaves sont installés dans deux réserves : Fort Mohave (Californie) et Parker (Arizona). La nation Mohave est composée et 1.500 individus dont 200 parlent encore la langue Mohave.

QUECHAN

Les indiens Quechan vivaient à l’origine, au Sud de la Californie, à la limite actuelle avec la frontière du Méxique. Ils sont installés aujourd’hui dans une réserve au sud-est de la Californie. Sur une population actuelle de 1.500 habitants, seulement 20 % utilise encore la langue Quechan.

 

Les indiens Quechan vivaient de la chasse et d’un peu d’agriculture. Ils jetaient simplement les graines sur le sol en attendant que la nature fasse le reste pour que cela pousse.

Lors de la mort d’une personne, on brûlait l’ancienne demeure du défunt, ou sinon on déplaçait la porte et le trou de cheminée pour que l’esprit du mort ne vienne pas hanter la maison.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

YAVAPAI

Les Yavapais vivent dans le grand Cañon, au Sud-Ouest de l’Arizona. Seulement 160 Yavapai parlent encore couramment leur langue d’origine.

 

Ils vivaient principalement de l’agriculture (blé), installés en petit groupe familiale.​

 

WALAPAI

Les indiens Walapais vivent au centre de l’Arizona. A peu près la moitié d’un millier d’indien utilisent encore aujourd’hui le dialecte Walapai.

 

YUMAN

Les Yuman étaient installés au fond du grand cañon. Les indiens Yumans étaient une petite tribu vivant principalement de la culture du blé.

Esselen-Yuman

WASHO

Les indiens Washo vivaient dans le grand bassin, au Nord de la Californie. Ils vivent aujourd’hui dans différentes réserves de Californie et du Nevada, sur les bords du lac Tahoe. Ils ne sont plus aujourd’hui que 1.000 individus représentants Washo, dont seulement 10 % parle encore la langue d’origine.

 

Le pouvoir surnaturel n’était ni recherché ni désiré. Les premiers signes d’un pouvoir apparaissait à l’occasion de rêves dans lesquels figuraient un animal. Les Washo redoutaient ce pouvoir mais celui qui le possédait en devait pas l’ignorer sous peine de maux violent. Lorsque l’élu se soumettait à son pouvoir, ce dernier lui indiquait tous les objets, les rituels, les cérémonies et les pratiques sacrées qu’il devait dirigée. L’élu devait ensuite trouver un schaman pour lui enseigner les rituels sacrés.

Washo
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