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ALGONQUINS 

Côte Orientale Sud

LENI LENAPE  ou  DELAWARE

Les Indiens Delawares s’appelaient eux-même les Lenni Lenapes, ce qui signifiait “hommes véritables”. Ils étaient divisés en trois groupes :Les MUNSIS, les UNAMIS et les UNALACHTIGOS. Les autres peuples Algonquins avaient une grande estime pour les indiens Delawares qu’ils appelaient parfois “Grand-Père”.

 

Les Delawares étaient originaire des Cotes de l’Atlantique. Ils vivaient dans les Etats actuels de New-York, du New-Jersey, Connecticut, du Delaware et de l’est de la Pensylvanie, et plus particulièrement au Sud de la banlieue actuelle de la ville de New-York (le Potomac).

 

Mode de vie 

 

Sédentaires, ils vivaient principalement de l’agriculture (maïs, courges, potirons, haricots, tabac,…) N’ayant pas d’outils, ils pratiquaient la technique du brûlis, ce qui épuisait rapidement les sols. De ce fait, les Lenni Lenapes se déplaçaient régulièrement à la recherche d’autres territoires de culture. Pour compléter leur alimentation, les hommes chassaient le daim, l’ours, le putois,… Ces derniers s’occupaient aussi de la fabrication des canoës, de la construction des maisons, du défrichage et de la défense du village. Les femmes, quand à elles, s’occupaient des cultures, de la cueillette de toutes sortes de plantes et de racines, des taches domestiques, de la récolte du bois, de la fabrication des sacs et paniers, du tannage des peaux,…

Avec l’arrivée des Européens, les Lenni Lenapes étendirent leur action de chasse, notamment pour les besoins en fourrures des blancs, aux lynx, cerfs, visons, loups,… Ils chassaient en solitaire pendant les périodes d’hiver, et en groupe au cours des autres saisons. L’accroissement de la demande en fourrures, l’ouverture vers une économie de marché donc concurrentielle, amena des conflits de plus en plus ouvert entre les familles et les clans.

 

Les Lenni Lenapes étaient divisés en clans exogames matrilinéaire. Chaque clan constituait un ensemble de village ou de familles. Les territoires de culture était de type familiale pouvant aller de 50 hectares à 400 hectares, ce qui constituait déjà un ensemble communautaire. La transmission des terres agricoles, de même pour les habitations, des droits de pêche et de chasse, était  de lignage matrilinéaire.

La doyenne de chaque clan choisissait le chef du clan, ou le sachem, qu’elle pouvait aussitôt démettre s’il venait à ne pas respecter les coutumes. Les décisions étaient prises au sein d’un conseil sans autocratisme. Le conseil pouvait destituer son propre chef. En temps de paix, le chef de clan était supérieur aux chefs de guerres.

Chaque phratrie comprenait 12 clans, et il existait 3 phratries (le loup, la tortue et le dindon). La phratrie avait un rôle plutôt cérémonial. Globalement, c’était les clans et les lignages qui organisaient les résolutions des problèmes économiques, sociaux et politiques.

Avant l’arrivée des colons, les Lenni-Lenapes ne constituaient pas véritablement une tribu à part entière. Chaque village, pouvant aller de 20 à 1.000 individus, était composé de plusieurs maisons sans palissade de protection. Suivant les lieux de déplacements, les maisons, ou wigwam, étaient soit de formes circulaires avec une seule pièce (utilisées en hiver), soit rectangulaires couverte d’écorce en été. 

Avant l’arrivée des Européens, les guerres étaient conduites par des petits groupes de guerriers intrépides. L’objectif principal de ces raids était de pillier les autres tribus indiennes et de faire des prisonniers. Ces derniers étaient souvent torturés. Le scalp et la mutilation était souvent de règle dans cette exercice de torture collective qui avait pour but d’assouvir une revanche. Quand au cours de ces raids la tribu avait perdu beaucoup de ces hommes, les prisonniers n’étaient pas tués mais adoptés afin de garnir la tribu en homme.

Pour passer un acte de paix, le vaincu devait se présenter sans armes et offrir un “wampum blanc” porteur de message de paix. Il faisait part de ses propositions aux conseil des vainqueurs.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Histoire

 

Les Lenni Lenapes rencontrèrent pour la première fois les colons blancs en 1524 avec Verrazano, en 1609 avec Hudson et en 1632 avec De Vries.

Dès le début de la colonisation, ils établirent des relations pacifiques avec les blancs. En 1626, la tradition veut qu’ils vendirent l’île de Manhattan aux colons. Rapidement, les colonies s’étendirent et les Amérindiens vendirent une grande partie de leur terre aux Hollandais et aux Anglais.

En 1683, Wiliam Penn achèta des terres aux indiens Delawares par le traité de Shackmaxon. Ennemis des Iroquois et des Conestogas, les conflits territoriaux entre les différentes tribus et les Delawares devinrent de plus en plus important et sanglants. C’est à partir de cette date qu’ils commencèrent leur migration vers l’Ouest pour chercher de nouvelles terres et fuir les Iroquois.

Après de multiples traités et accords, les territoires des Delawares, représentant l’Etat actuel de Pensylvanie, furent vendus aux colons entre 1745 et 1750. A partir de ces années-là, les Delawares commencèrent alors une guerre contre les colons. Sollicités à la fois par les Français et les Anglais, les Delawares choisirent finalement le camp des Français. 

Sous l’impulsion de leurs chefs Teedyuscung et Shingas,  et de leurs alliés les Shawnees, les Delawares attaquèrent les Etats de Pensylvanie, du Maryland, de la Virginie et de la Caroline du Nord. En 1758, les Anglais proposèrent de signer un traité de paix avec les Delawares, mais ces derniers refusèrent, car les Anglais avaient toujours en vue la colonisation des vallées de l’Ohio et des Appalaches. La guerre repris sur une plus grande échelle en 1763, avec l’aide des Mingos et des Senecas. Mais vaincus en 1764, les Delawares perdirent leur titre de propriété sur leur territoire situées au Sud et à l’Est de l’Ohio.

Au milieu du XVIIIème siècle, la grande majorité des Delawares avait totalement abandonné leurs villages côtiers et s’étaient installés dans l’Ohio.

En 1780 au moment de la guerre d’indépendance, une grande partie des Delawares soutinrent les insurgés contre les Anglais, sauf le groupe des Munsis qui se firent alliés des Anglais. En 1790, les Lenni Lenapes, aidés par d’autres tribus indiennes, tentèrent de créer une confédération, mais qui fut vite écrasée par les Américains lors de la bataille de Fallen Timbers en 1794. En 1795, épuisés et sans ressources, les deux parties signèrent le traité de Greenville laissant la voie libre à la colonisation de l’Ohio. Les Delawares émigrèrent sur des terres plus à l’Ouest chez les indiens Piankashaws. Un groupe d’indien Delawares qui avaient choisi la religion catholique émigra au Canada.

Malgré les traités de paix et le déplacement des Lenni Lenapes, les colons continuèrent à les harceler, et en 1803, les Delawares cédèrent aux colons, les derniers territoires qui leur restaient en Indiana.

Au début du XIXème siècle, les Lenni Lenapes étaient complètement ruinés et désemparés. Le tissu social et tribale fut complètement détruit par l’alcool, les conflits internes et les défaites militaires.

En 1818, les Delawares et le gouvernement Américain signèrent un traité en vue de transférer les populations indiennes. Des petits groupes d’indiens Delawares commencèrent à s’installer , à partir de 1820, dans le Missouri. Mais les hostilités avec les colons et les indiens Osages compliqua la situation des Delawares. Finalement, en 1829, la majorité des groupes Delawares se rejoignirent dans l’Etat actuel du Kansas.

Entre 1838 et 1840, la majorité des Delawares fut envoyée en Arkansas, de l’autre côté du Mississippi. Seule une petite partie réussie à s’enfuir au Canada. Le groupe des Lenni Lenapes fut complètement éclaté entre plusieurs tribus indiennes. La majorité des Delawares se réfugia chez les indiens Creeks; alors qu’un autre groupe se réfugia chez les indiens Caddos. Une nouvelle vie commença alors pour ces indiens sédentaire venus de la cote Atlantique. Ils commencèrent à adopter les coutumes des indiens des plaines : Chasseurs de bisons, guerriers, dresseurs de chevaux,…

Les 1.050 Delawares installés sur l’embouchure du Kansas, furent, quand à eux, complètement démunie des terres que le gouvernement Américain leur avait concédé. En 1866, le commissaire aux affaires indiennes leur concéda le droit de racheter des terres aux indiens Cherokees dans les montagnes rocheuses. Ils émigrèrent pour le énième fois dans leur nouveau territoire, recensé sous le nom d’une tribu Cherokee. Les Delawares n’étaient plus qu’une tribu éclatée sans unité ni centralisation. Les derniers indiens Lenni Lenapes encore en vie se fondirent définitivement parmi les indiens Cherokee.

En 1950, les Delawares étaient considérés comme faisant partie des Cherokees. Malgré cela, ils décidèrent, en 1979, de remettre sur place un conseil tribal traditionnelle, dont le dernier avait eu lieu en 1895. Ce renouveau faisait suite aux différentes affaires de dédommagement gagnées par les indiens.

Aujourd’hui, il reste quelques Delawares dans le Kansas et l’Idaho. Ces derniers, lors de leur installation dans ces Etats au siècle dernier, décidèrent de prendre la Nationalité Américaine et de rompre leurs liens avec les Delawares réfugiés dans le pays indien. La majorité des Delawares sont installés en Oklahoma (9.300 individus). La tribu Delaware est reconnu par les Etats Fédéraux, mais faisant toujours partie des indiens Cherokees. Quelques Delawares sont installés en Ontario, au Canada.

Coutumes et spiritualité

 

Les Delawares possédaient dans chaque village une étuve sacrée dans laquelle toute la population était invité, lors des cérémonies religieuses, à des séances régulière de transpiration. On rentrait à l’intérieur de l’étuve par le toit.

Les Delawares vénèraient par dessus tout un dieu tout puissant qu’ils appelaient : Le grand manitou. D’après la légende, le jour où le grand Manitou créa le monde, il le divisa en quatre quartier, chacun sous la garde de 4 Manitowaks puissants que les indiens Delawares appelaient : ”nos Grands-Pères des 4 directions”. L’esprit gardien des animaux et de la forêt était représentait par une peau d’ours et un masque en bois rouge et noir. Les Delawares faisait des offrandes au masque pour avoir du gibier lors des périodes de chasse. Le “Grand Esprit”, ou Créateur, ou grand Manitou, délègue ses pouvoirs surnaturels à la Lune, au Soleil, aux Sept Tonnerres, aux Quatre Points cardinaux, à la Terre Mère et au Masque du Visage Vivant. Tous détiennent des pouvoirs particuliers liés les uns aux autres.

Chaque individu possédait un esprit titulaire par lequel il pouvait converser avec les puissances surnaturels. La recherche d’un esprit titulaire passait nécessairement par des périodes de rites de jeuns, d’isolement, de sacrifice, de chants et de danses.

Les Delawares croyaient en l’existence de deux âmes. L’une résidait dans le cœur d’où elle s’échappait 12 jours après la mort, et on lui offrait à cette occasion des festivités qui étaient répété 12 mois plus tard. L’autre âme vivait dans le sang et pouvait devenir un mauvais esprit si les rites n’était pas strictement observés.

Une grande maison était construite à l’écart du village (sorte de temple en bois) destinée à la grande cérémonies annuelle des prémices qui durait 12 jours. Les 4 premiers jours étaient destiné au maïs ; les 4 jours suivant pour la chasse ; le 10ème jour on allumait le feu sacrée ; le 12ème jour, les Delawares dansaient autour d’un poteau représentant l’univers. Le dernier jour de la cérémonie, l’on dispersait toutes les cendres à l’Ouest et des Wampums (csorte de colliers de perles) étaient distribués aux officiants. Lors de ces cérémonies, tous les esprits étaient évoqués, toutes les choses du monde avaient leur place dans la cérémonie. Le cérémonial était très méticuleux, accompagnés de chants, de danses, de récits de visions. Ces rites avaient pour fonction le renouvellement des choses, de purification, de rendre hommage aux esprits. A l’origine, chaque phratrie organisait elle-même les cérémonies.

Les Delawares utilisaient les pictogrammes pour illustrer tous les moments forts et importants de leur vie. Ces représentations étaient gravées sur du bois dur. Ces pictogrammes étaient vénérés et servaient d’objet de prière, de recueil de vision. Les transactions, les changements de terres, les mariages, les naissances, le calendriers des rites et de pouvoirs, les rythmes cosmologiques,…. tout était inscrit sur ces pictogrammes.

Site officiel des Delawares

Delaware

AUTRES  TRIBUS

LUMBEE

Les indiens Lumbee vivent aujourd’hui dans le sud de la Caroline du Nord, dans la Caroline du Sud et dans le Maryland. Ils sont aujourd’hui près de 30.000 individus.

MOHEGAN

Les Mohegans vivaient dans l’Etat actuel du Connecticut, le long de la Thames River. Le Nom de Mohegan vient des marées situées près de la cote.

 

Tribu très puissante au XVIIème siècle, les Mohegans s’étaient rangés du coté des Anglais dans la guerre des Péquots en 1637. Les Mohegans étaient des alliés des Lenni Lenapes. Affaiblis principalement par les maladies, les Mohegans durent quitter leur terre du Connecticut au début du XVIIIème siècle. Ceux qui restèrent furent déplacés en 1820 dans le Nord Est du Wisconsin dans la réserve de Stockbridge.

En 1970, ils se regroupèrent avec les Péquots, les Shaghticokes et les Paugussets afin d’obtenir de nouveaux droits. L’alliance indienne obtiendra le droit de pêche et de chasse sans permis sur la réserve et des aides financières pour les réserves.

En 1996, les indiens Mohegans ouvrirent un casino sur leur réserve grâce aux apports financier d’une banque d’Afrique du Sud.

Les trois tribus Mohegan-Montauk-Narragansett représentent 1.400 individus dont plus aucun indien ne parle la langue d’origine.

MONTAUK

Aujourd’hui, les quelques indiens Montauk sont éparpillés dans le Connecticut, le Wisconsin, le Rhode Island, le Long Island et l’état de New-York. Les trois tribus Mohegan-Montauk-Narragansett représentent 1.400 individus dont plus aucun ne parle la langue d’origine.

NANSETS

NANTICOKE

Les Nanticoke vivent aujourd’hui en bordure de l’Atlantique au Nord de la Virginie et au sud du Delaware.

 

Il reste seulement 400 indiens Nanticokes et plus personne ne parle encore la langue d’origine.

NARRAGANSETS

Avant 1630, les Narragansets étaient une tribu indienne puissante. En 1637, au coté des Anglais, ils rentrèrent en guerre contre les indiens Pequots. Mais sitôt la guerre finie, ils ne reconnurent pas la souveraineté Anglaise sur leurs terres. Excédés, les Anglais détruisirent tous les villages des Narragansets et exterminèrent une grande majorité d’indiens. Entre 1675 et 1676, les derniers Narragansets, avec l’appui des Wampanoags, se soulevèrent contre les colons de la Nouvelle-Angleterre et détruisirent 52 villages de blancs. Mais la supériorité numérique des colons eut raison du courage des indiens.

Aujourd’hui, les quelques Narragnasets sont éparpillés dans le Connecticut, le Wisconsin, le Rhode Island, le Long Island et l’etat de New-York. Les trois tribus Mohegan-Montauk-Narragansett représentent 1.400 individus.

 

NEHANTIC

Les Nehantics, ou Niantic, étaient installés sur la cote Méridionale de la Nouvelle-Angleterre, de l’embouchure du Connecticut jusqu’à l’île de Rhode.

 

En 1620, on estimé à 1.500 individus la population de Nehantic. Après la guerre des Pèquots en 1637, les Nehantic occidental rescapés s’installèrent avec les Mohegan. Quand aux Nehantic oriental, en 1680,  ils se réfugièrent chez leurs alliés Narragenset.

 

PATCHOAG

Les indiens atchoag se divisaient en 2 groupes. Une tribu sur la côte sud de Long Island, New York, s'étendant de Patchogue à Westhampton. Outre leur village principal, portant le même nom, ils en avaient d'autres à Fireplace, Mastic, Moriches et Westhampton. 

PEQUOT

Les Péquots vivent aujourd’hui dans l’Etat actuel du Connecticut. 

 

Les Péquots étaient organisés en petits villages dispersés. Ils étaient à la fois agriculteurs, chasseurs et pêcheurs. Des alliances regroupaient les villages entre eux en unités souples sans hiérarchie. A partir de 1620, l’organisation territoriale des Péquots fut complètement bouleversée par le commerce de la fourrure.

 

Contrairement à la majorité des Algonquins de la cote, la descendance chez les indiens Péquots était patrilinéaire. L’organisation sociale était regroupée autour des chamans et des sachems.

Face aux différentes guerres subit par les indiens, l’organisation sociale va évoluer et se recentrer sur un rôle plus important des femmes, seules rescapées des massacres. Elles défendirent avec force et courage leurs institutions tribales face aux menaces foncières qui pesaient sur leur réserves.

 

Histoire

 

Vers 1600, les Péquots comptaient 30.000 individus. Juste avant la guerre de 1636, ils n’étaient plus que 3.000, la majorité ayant était décimé par les maladies apportées par les Européens. En 1630, soutenus par les Hollandais, les Narragansetts éradiquèrent leur alliance avec les Péquots, et retirèrent de ce fait leur part de monopole des affaires aux Péquots qui se retrouvèrent complètement seul dans le commerce de fourrure.

En 1636, les Anglais accusèrent à tort les Péquots du massacre de 3 marins Anglais. Les Péquots refusèrent le droit de justice aux anglais sur leur territoire. En représailles, les Anglais déclarèrent la guerre aux Péquots. Les colons étaient  soutenus par une confédération d’indiens ennemis des Péquots dont les Mohegans, les Narragansetts et les Niantics. Ils massacrèrent tous les villages des indiens Pequots jusqu’à l’extermination. (guerre des Pequots 1636-1637).

Les réfugiés Péquots se divisèrent en deux parties. Les uns devinrent les Péquots de l’Ouest (ou Péquots Mashantuckets) et les autres Péquots de l’Est (Péquots Paucatucks).

Avec les guerres Franco-indienne, et la guerre d’indépendance, les hommes Péquots de souche furent remplacés petit à petit par les noirs, seule population male pouvant rétablir la population fragile des indiens.

En 1970, ils se regroupèrent avec les Shaghticokes, les Mohegans et les Paugussets afin d’obtenir de nouveau droits. L’alliance indienne obtenu finalement le droit de pêche et de chasse sans permis sur la réserve, des aides financières pour les écoles, les hopitaux, …

En 1990, les Péquots de l’Ouest étaient au nombre de 300, et ceux de l’Est 360.

 

Péquots Mashantuckets 

En 1774, la tribu était composée de 151 individus. En 1800, les péquots de l’Ouest ne comptait plus qu’une poignée d’individu (environ 40). En 1907, les indiens ne sont plus que 25, et en 1935, la liste des membres officiel de la tribu s’élevait à 42, dont seulement 9 vivaient sur la réserve composée de trois maisons.

De la fin du XIXème siècle et jusqu’à nos jours, les indiens se battirent tout au long de leur histoire contre les procédures juridiques engagées contre eux par les colons pour leur acheter les quelques terres qui leur restaient        

En 1975, après leur alliance avec les autres tribus du Connecticut, les Péquots rédigèrent une nouvelle constitution avec pour objectifs, une autonomie financière économique pour ensuite récupérer leur terre. Après quelques péripéties juridiques, en 1983, le congrès votait une loi qui reconnaissait aux Péquots Mashantuckets le statut de tribu dotée d’une base territoriale sur laquelle ils pouvaient exercer leur souveraineté et dont l’Etat fédéral se portait garant. Avec ce nouveau statut, la réserve de Mashantuckets passa de 100 ha en 1983 à 900 ha en 1995. Elle compte aujourd’hui plus de 300 individus établis sur la réserve. Les Péquots de l’Ouest, ou Péquots Mashantuckets reçurent ainsi 1.000 ha situés à Ledyard.

En 1987, malgré une opposition de la moitié de la tribu soutenu par la cour de justice défavorable au projet, les Péquots décidèrent d’ouvrir le premier bingo sur une réserve indienne. Avec ce succès enrichissant financièrement, les Péquots décident d’ouvrir un casino en 1992, et cette fois ci à l’unanimité. Ce casino leur apporta des millions de dollars, et fit d’eux des indiens puissants et richissimes, négociant directement avec les gouverneurs et les sénateurs.

Les indiens Péquots décident ensemble de toutes les mesures à prendre sur la réserve. De nombreuses commissions sont mises en place pour traiter d’un grand nombre de thèmes relatant la vie publique et privée de la tribu. Alors que le pouvoir législatif est restreint, le pouvoir exécutif est quand à lui très fort. Le conseil tribal est composée de 7 membres. Les réunions de commissions, du conseil tribal et de toute la tribu sont très souvent organisées. Au cours de ces débats, toutes les opinions sont écoutées et débattues.

 

Péquots Paucatucks

En 1637, après avoir été chassé du Rhode Island, les Péquots de l’Est s’installèrent dans le Connecticut, en 1685, sur 140 ha.

POWHATAN

Les Powhatans étaient en fait une confédération de trois grandes tribus indiennes : les CHESAPEAKES, les CHICKAHOMINYS et les POTOMACS.

Les Powhatans vivaient, et vivent encore, dans l’Etat actuel de Virginie.

Les Powhatans avaient une organisation politique hiérarchisée. Les territoires de chasse et pêche étaient distribués et exploités par un groupe de même parenté. Chaque territoire n’excédait pas 50 ha, dont les limites étaient souvent approximatives. Ces tribus vivaient dans un système politique et social complexe et structuré.

Les de Powhatan représentait un véritable empire Algonquin avec plus d’une trentaine de petites tribus le long de la cote de Virginie. Ils étaient entre 8.000 et 9.000 individus, organisés en villages riche et luxuriant.

 

Au début du XVIème siècle lorsque les colons débarquèrent, les Powhatans recherchèrent la paix avec les Anglais. Ils les aidèrent notamment à survivre dans des régions que les blancs ne connaissaient pas. Ils firent notamment découvrir le tabac aux britanniques.

L’histoire de Pocahontas reprèsente les gestes de bonnes volonté des indiens à l’égard des Anglais. En 1608, Wahunsonacock, chef de la confédération Powhatan établie autour de Jamestown, offre à John Smith, sa fille Pocahontas, âgée alors de 12 ans. Cette histoire romanesque fut l’épilogue provisoire d’un conflit né de la volonté farouche du subtil chef indien de ne pas se laisser réduire à l’état de simple sujet du roi d’Angleterre Jacques Ier (1566-1625). En décembre 1608, il capture John Smith et le fait traîner devant lui, la corde au cou. On prépare le bûcher, mais Pocahontas demande sa grâce. C’est en tout cas ce que Smith racontera plus tard. La jeune fille servira d’intermédiaire diplomatique entre les Anglais et les Indiens, qu’elle renseigne sur la colonie. Pocahontas se rendra à Londres en 1616, où elle fut reçu par la reine Anne. Elle mourût de la variole à l’âge de 22 ans.

En 1622, en représailles contre les massacres des Anglais, les Powhatans tuèrent près de 300 colons. La guerre entre les indiens Powhatans et les Anglais allaient durée jusqu’en 1646. A la fin de la guerre, les Powhatans très diminués, signèrent un traité de paix dans lequel ils s’engageaient à céder tous leurs territoires aux Anglais. De 8.000 individus, les Powhatans étaient réduit à moins d’un millier. Ils furent ensuite plaçés dans des réserves indiennes en Virginie où une grande  moururent  de la variole.

Aujourd’hui, sur les 3.000 indiens Powhatan, plus aucun ne parle cette langue.

SECOTAN

Les Secotans vivaient dans la Caroline du Nord.

Ils utilisaient des barques de monoxyle pour la pêche, qui étaient leur principale source de nourriture. Les foènes, les épuisettes, les barrages et les nasses étaient les principaux ustensiles pour cette activité.

UNAMI

Les Unami sont environ 2.000 installés dans les réserves. Seul une petite dizaine d’indiens parle encore cette langue. Ils sont installés dans le nord-est et l’ouest de l’Oklahoma, dans le nord du New-Jersey et dans la vallée des Delawares.

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Mohegan
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