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LES   APACHES

Histoire :

Pendant 500 ans, les tribus Apaches migrèrent lentement des forêts du Canada, vers le fleuve Mackensie au Sud du continent Nord Américain. En 1542, les apaches occupaient les plaines du Sud (Nord du Texas) jusqu’à la rivière Arkansas : maitre des plaines du Colorado, de l’Ouest du Kansas, l’ouest du Nebraska, l’ouest du Dakota et l’est du Wyoming.. Continuamt leur migration, ils traversèrent le territoire pueblo, et s’installèrent dans l’ouest du nouveau-méxique et l’est de l’arizona. Jusqu’à la fin du XVIIIème siècle, des groupes Apaches se maintenaient encore dans le Dakota du Sud. Au milieu du XIXème siècle, la majorité des tribus Apaches vivaient dans les plaines des Etats du Colorado, du Texas, de l’Arizona et du Nouveau-Mexique et au Nord du Méxique.

 

Le mot “Apache” vient de la langue Zuñi qui signifie “ennemi”. Le premier nom qui fut donné aux Apaches des praires fut  “Taguibaces”. Derrière ce nom se caché principalement les tribus des indiens Padoucas Gatakas qui vivaient dans les grandes prairies.

Au début du XVIIème siècle, poussés par les Utes et les Comanches qui possédaient déjà le cheval, les Apaches émigrèrent vers le Sud-Ouest des Etats-Unis. Là, ils entrèrent en conflit avec les conquistadors Espagnols installés au Nouveau-Méxique. Eloignés de leur terrain de chasse des grandes plaines et de leur principale nourriture, le bison, les Apaches commencèrent à piller et à voler pour se nourrir. Jusqu’à la fin du XVIIIème siècle, les bandes Apaches menèrent une véritable guérilla contre les envahisseurs Espagnols (vols de bétails, raids contre les fermes des colons,…). Ces derniers, par contre, capturaient les indiens pour en faire des esclaves dans les grandes propriétés Espagnols, rancheras, ou dans les mines du Mexique. En 1680, lors de la révolte des pueblos, les apaches profitèrent de la situation de conflit pour s’allier avec les pueblos contre les Espagnols. Au passage, ils volaient tout ce qu’ils pouvaient ne faillant pas à leur réputation de voleurs. L’intensité et la fréquence de ces pillages, obligeaint les instances Espagnols à mobiliser de nombreux soldats. En 1695, Vargas engagea de nombreux raids sanglants dans les repères éloignés des Apaches du Nord et de l’Ouest, qui étaient désormés devenus les maitres des plaines. 

Jusqu’en 1840, Les Utes, les comanches et les Cheyennes étainet les principaux ennemis amérindiens des bandes Apaches.

A partir de 1848, après la signature du traité de Guadelupe Hidalgo (les Méxicains vendirent aux Etats-Unis 5 nouveaux Etats), les Apaches virent de nombreux colons traverser leur territoire à la recherche d’or en Californie, massacrant et tuant un grand nombre de petit gibier dont ils se nourissaient. Après leur combat contre les conquistadors Espagnols, des colons encore plus ambitieux commençaient à traverser leurs terres.

En 1862, Kit Carson, lieutenant de l’armée Américaine, fut envoyé par le gouvernement Américain pour pacifier les Apaches, mais sa mission échoua sauf auprès d’une partie des Mescaleros qui accéptèrent d’être intégrés dans des réserves indiennes. Entre 1865-1883, les Apaches engagèrent une guerre impitoyable contre les Américains refusant l’idée d’être parquer dans des réserves indiennes. La résistance des Apaches fut farouche car la proximité de la frontière Mexicaine leur permet d’assurer leurs arrières. Ils organisèrent de véritable razzias chez les fermiers et colons blancs installés sur leur territoire aux Etas-Unis, puis ils s’en retournaient dans les campements installés au Méxique. Au printemps de 1875, la majorité des tribus Apaches étaient soit en fuite au Méxique, où elles continuaient d’organiser des raids, soit enfermées dans des réserves indiennes, d’où elles s’en échappaient régulièrement.

En 1883, après avoir résister avec courage et résistance contre les Américains, les principales tribus Apaches étaient sous le controle des Etats-Unis. Les principaux chefs de la rebellion Apache sont restés célèbres : Géronimo, Cochise, Mangas, Coloradas, Victorio.

En 1886, la réddition de Géronimo signa la fin définitive des guerres Apache restées célèbres dans l’histoire.

Entre 1886-1913, les Apaches payèrent leur grande résistance contre l’Oncle Sam, puisque jusqu’en 1913 ils furent retenus prisonniers en Floride et en Alabama dans des conditions d’hygiène particulièrement lamentable.

Mode de vie :

Les Apaches de l’Est se déplaçaient dans des tipis en petite bande familiale. Entièrement nomade, leur mode de vie était principalement liés aux déplacements migratoires des troupeaux d’animaux sauvages (bisons, cerfs,…). Ils pratiquaient également un peu de cueillette. Au printemps, les campements étaient établis en bordure de forêt pour les récoltes de bois, tandis qu’en été, les Apaches s’installaient près des rivières pour la pêche. En automne, ils suivaient les grandes voies de passage des bisons dont ils tiraient un grand bénéfice (viande, peaux, os,...) pour subvenir à leurs besoins. Pendant l’hiver, certaines bandes (30 à 50 personnes) se regroupaient pour vivre dans des petits villages en dur (bois et écorce de bouleau) en bordure des lacs. Dès qu’ils furent installés dans la région des Kisanis-Pueblos, les Apaches adoptèrent rapidement les coutumes (vannerie, poterie, type de construction en dure, lègendes,…) des indiens sédentaires (Navajos, pueblos,...).

Les bandes Apaches étaient entièrement indépendantes des unes des autres. Elles étaient libre de s’installer et de chasser là où elles le souhaitaient. 

Avant 1660, les Apaches installés en Arizona et au Nouveau-Méxique, échangeaient des peaux de bisons, d’antilope, de cerfs,…. contre de la nouriture (maïs, courges, …) dans les villages pueblos voisins de Jemez et de Taos. Pauvres, les Apaches venaient souvent mendier dans ces villages pueblos.

Avec l’apparition du cheval en 1660, le mode de vie des apaches va être complètement boulversé. Les Apaches ont été une des premières tribus indiennes à posséder le cheval, importé par les Espagnols. Rapidement, ils devinrent de bons éleveurs de chevaux et commencèrent à organiser des raids violents contre les peublos.

     

Les Apaches de l’Ouest avant 1670, notament ceux installés au colorado, étaient des fermiers semi-sédentaires qui vivaient dans des huttes de ronce tressées. Ils continuaient de chasser le bison, mais parallèlement ils cultivaient du mais, des haricots, des courges. Ils travaillaient aussi la poterie car ces apaches possédaient beaucoup de prisonniers pueblos qu’ils leur apprenaient l’art des indiens pueblos.

Aujourd’hui, la majorité des indiens Apaches (11.000) vivent dans les réserves de Mescalero au Nouveau-Mexique, dans les réserves de l’arizona et de l’Oklahoma. Ils élèvent du bétail et travaillent la terre. Le tourisme leur apporte quelques retombées économiques non négligeables, ce qui n’empêche pas que le chomage y est relativement élevé.  

Société :

 

Les tribus Apaches étaient caractérisées par une absence d’organisation tribale centralisée (sauf les Kiowas). La “bande” était formé de groupes locaux autonomes à l’intèrieur d’une même région. Cette “bande” composait le groupe de base pour les raids et les guerres. Le chef de la bande (facto) était souvent le chef le plus puissant des groupes locaux. Plusieurs bandes pouvaient être réunies sous la direction d’un leader.

Les Apaches de l’ouest étaient matrilinéaires. La polygamie était autorisée en fonction des conditions économiques. Si cela n’était pas le cas, le mariage pouvait être caduque.

Les familles vivaient dans des wickiups (huttes de branchages en forme de dome érigée par les femmes) ou dans des tipis.

Les rites et les cérémonies des Apaches ont été influencées par toutes les tribus rencontrés au cours de leur lente migration vers le Sud. Les Apaches célébraient de nombreux rites et cérémonies afin de maintenir une certaine cohésion au sein du groupe. Ces rites avaient pour but d’éloigner les esprits du mal, de protéger et d’honorer les animaux. Des offrandes étaient adressées sur les lieux de passage des animaux migratoires.

Selon la mythologie Apache, le monde aurait été créé à partir de rien : Le Vent Noir fit la terre, Le Vent Jaune apporta la lumière, et de nombreux esprits façonnèrent le paysage et les animaux qui l’habitent.

Ainsi, avant les périodes de chasse, les rêves et les visions devaient indiquer aux chasseurs les animaux qu’ils devaient tuer, ainsi que les différentes pistes à suivre. Pour cela, les schamans Apaches étaient très écoutés car ils possédaient des pouvoirs qui leur permettaient d’avoir de nombreuses visions. Les pouvoirs d’un individu se lisaient dans ses rêves et dans les interprétations qu’il en faisait.

Les Gans étaient des représentations des esprits de la montagne, célébrés lors de grandes cérémonies, généralement le soir autour d’un grand feu. Les pouvoirs des Gans venaient des quatre directions en imitant des cris qui retraçaient et refaisaient revivre les origines de la tribu. La force et le pouvoir des “Gans” se retrouvaient aussi bien dans les forêts et les ours que dans le déserts et les serpents.

Certaines tribus Apaches enterraient leurs morts dans des petites cabanes, toujours bien entretenues, autour des villages d’hiver.

Au moment de la puberté, les Apaches pensaient que les filles avaient des pouvoirs spéciaux (fertilité, santé tribu). Le Rite de passage de la puberté pour les filles était très important pour l’équilibre de la tribu.

La femme s’occupait essentiellement de la cueillette, des enfants, du bois, de l’eau, des vêtements, de la poterie et de la vannerie.

Les Apaches de l’Ouest ont été influencé par les Pimas et les Papagos pour tout ce qui concerne la vannerie et le tissage. Les récipients étaient fabriqués en bois tressé recouvert de résine de pins. Spécialisés dans le tissage de panier, les Apaches représentaient des dessins en spirales symbolisant le mouvement des fleuves. Pour eux, le monde toujours était en perpétuel mouvement.

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LES GRANDS CHEFS APACHES

 

MANGAS: Vieux chef Apache de 70 ans, qui ,après avoir signé un traité de paix avec les Etats-Unis, déchanta très vite devant l’invasion des blancs sur son territoire à la recherche d’or. Il fut assassiné par les soldats Américains en 1864.

GERONIMO : Chef des Apaches Chiricahuas (1829-1909), son vraie nom était “Goyahkla”. Il fut le dernier des chefs Apaches à résister avec force aux colons blancs. Malgré les promesses des blancs, il s’évada plusieurs fois des réserves refusant d’être “prisonnier”. Réfugié au Méxique en 1876, lui et sa bande furent arrétés et ramenés dans une réserve, mais il repris la lutte en 1881. Il fais sa reddition en 1886, où il est envoyé en Floride comme prisonnier, puis en Oklaoma où il finit par devenir éleveur.

COCHISE : Chef Apache de la tribu des Chiricahuas (1812-1874). Gendre de Mangas, il rechercha la paix avec les blancs.

VICTORIO : Avec , Géronimo, il fut un des chefs apaches les plus belliqueuex contre les blancs. Il combattit les colons jusqu’à sa mort sans jamais accepté une reddition.

NANA : Il opposa une farouche résistance aussi bien contre les Méxicains que contre les soldats Américains.

SETANGYA : Chef Kiowa (1810-1871)

MANGUS COLORADO : Chef Mimbrenos. Trahi par un Apache engagé dans l’armée Américaine, il a été assassiné en 1863 par le major West.

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LES  TRIBUS  APACHES

APACHES  de l'Est ou  PADOUCAS

Apaches de l'Est ou Padoucas
GENERALITÉS

 

Les Apaches de l'Est sont divisés en deux groupes : les GATAKAS, localisés dans le Dakota et Nord du Nebraska, et les JICARILLAS, installés dans le Colorado. D'après les derniers études réalisées sur les indiens des plaines, les padoucas seraient  des tribus Apaches et non des comanches.  

 

Mode de vie  :

 

Installé le long des sources des affluents du Mississippi et du missouri (Rivière rouge, Manne) particulièrement dans le Nebraska, ils étaient réparties en îlots dans des villages (début du XVIIIème siècle). Chaque village comportait entre 50 et 100 huttes familiales. Sédentaires, ils cultivaient essentiellement du maïs. Ils pratiquaient aussi du troc aves les marchands Espagnols afin de se procurer des couteaux, des haches, du tabac. Les indiens Padoucas étaient réputés pour leur grande tradition de troc.

Des groupes d’indiens Padoucas étaient aussi installés au Nouveau-Méxique.Vers le milieu du XVIIIème siècle, ils commencèrent à se déplacer dans des tipis et à chasser le bison dans les plaines grâce à leur maitrise du cheval. Ils devinrent d’excellent éleveurs de chevaux.

 

Histoire :

 

Vers 1650, des bandes d’indiens Padoucas chassèrent les indiens Pawnee de leur territoire et s’y installèrent. Nation puissante, ils acquérirent rapidement des chevaux et devinrent en quelques decennies, les maitres des plaines du Nebraska au Texas entre la fin du XVIIème et le début du XVIII ème siècle. Mais très vite, les tribus ennemis (Utes, comanches,....) des Padoucas acquérirent de nombreux chevaux, et commencèrent à les  attaquer. Puis vers 1750, les sioux venus de l'Est chassèrent les Padoucas du Nebraska et du Kansas. Dans le même temps, les Français, aux prises avec les Anglais dans leur guerre de colonies, se désintéréssaient des apaches. 

Attaqués de toutes part et complètement démunies, les Padoucas s’enfuirent de leur territoire vers la lisière du Nouveau-Méxique dans la vallée de la Jicarilla. Continuant d’être harcelés par les Comanches, ils se réfugièrent dans un premier temps chez leurs cousins Navajos, puis à Taos et à Pécos (village pueblo). Ils s’installèrent dans des ranchérias, tout en continuant à chasser le bison dans les plaines au cours de raids très courts. Les indiens Padoucas quittèrent définitivement les plaines entre 1750 et 1805. Vers 1790, on les retrouvèrent à l’Ouest du Nebraska, au sud et à l’ouest du Nouveau-Méxique.

Ils furent localisés pour la dernière fois entre la Loup et les affluents de la Platte.Les principaux groupes Padoucas se mélèrent aux tribus Kiowas qui s’éloignèrent ensuite vers le Sud de l’Arkansas. Les Padoucas furent les derniers indiens des plaines de l’Ouest du Missourri à vivre dans des villages, lieux de rendez-vous pour le troc.Jusqu’en 1815, des groupes d’indiens Padoucas continuèrent à faire du troc de marchandise entre le Nord de la Platte et la source de l’Arkansas. Après 1822, l’histoire des indiens d’Amérique du Nord ne fait plus mention des Padoucas. Les derniers groupes se mélangèrent aux Kiowas et aux Commanches Kwaharis.

Gatakas

LES GATAKAS

 

​A l’origine, les gatakas vivaient dans l’Illinois du Sud non loin du Missouri. Ils se déplaçèrent ensuite dans la région des Sands hills du Nebraska. A la fin du XVIIIème siècle, ils occupaient le sud du territoire des Blacks hills. Vers 1800, les indiens Gatakas s'installèrent vers la source de la south Platte et de l’Arkansas.

 

Mode de vie :

 

Vers 1680, ils entretenaient des relations commerciales avec leurs cousins les Apaches des plaines. En 1720, ils possédaient déjà des chevaux qu’ils se procuraient au Texas puis qu’ils échangeaint avec leurs cousins Lipan du Texas. Ils faisaient du commerce aussi dans les villages Arikaras du missouri. Ils firent leur dèrnière expédition commerciale le long du missouri en 1803.

 

Histoire :

 

Les indiens Gatakas étaient aussi appelés les lipans ou les Kiowas. Les Apaches Gatakas furent les premiers à quitter le groupe des apaches de l’est (Lipan des prairies). Au milieu du XVIIIème siècle, ils furent épargnés par l’avance des Sioux et des comanches car ils se trouvaient beaucoup plus au nord. Ils étaient les alliés des Arikaras. Mais un peu plus tard, en 1781, une épidémie de variole décima plus de la moitié de la tribu. Entre 1790 et 1800, ils entretenaient de bonnes relations avec les indiens Cheyennes et Arapahoes. Au début du XIXème siècle, ils se réfugièrent chez les Mandans dans le Dakota du Nord avec leurs alliés Kiowas, et continuèrent à organiser des marchés près de l’actuelle frontière entre le Nebraska et le Wyoming.

     

ARAVAIPAS

 

Les indiens Aravaipas vivaient à Aravaipa Creek, entre San Pedro River et Galivro Mountain.

 

Histoire :

A la fin du XIXème siècle, de plus en plus harcelé par les colons, le chef Aravapa Eskimingin, qui souhaitait éviter toute confrontation avec les blancs, installa son clan, environ 150 indiens, au bord du camp Grant. Les colons leur apprirent l’agriculture, et les Aravaipas commencèrent à travailler pour les blancs. Mais les razzias, organisées par d’autres tribus Apaches, continuèrent d’envenimer la situation. En représaille, un commandos de colons blancs avec l’aide de Papagos convertie au Christianisme, massacrèrent un village Aravaipa tuant 144 indiens, essentiellement des femmes et des enfants. Voulant protéger les indiens Aravaipas du Camp Grant, le chef du camp militaire demanda un jugement contre les tueurs, qui furent tous relachés après un simulacre de procés.

En 1886, en représaille contre les guerres Apaches, les Aravaipas furent envoyés dans les prisons avec les Chiricahuas. Grâce au soutien de leurs amis blancs (Crook, Clum et Scott), les Aravaipas retournèrent dans la réserve de San Carlos là où ils avaient commencé à apprendre l’agriculture et l’élevage.

 

CHIRICAHUAS

 

Les Chiricahuas autrefois vivaient dans les montagnes du Dragon (Sud-Ouest de l’Arizona) et au Nouveau-Mexique.

 

Mode de vie :

Nomades, les Chiricahuas étaient, parmi les différents groupes Apaches, les plus belliqueux. Ils vivaient essentiellement du pillage des tribus indiennes, allant même parfois commettre leurs actes au Mexique. Les Chiricahuas étaient formés d’un ensemble de bandes composées de parents alliés. Il n’existait pas d’autorité tribale centralisée.

 

Histoire : 

En 1858, avant que n’éclate un véritable conflit entre colons et Apache Chiricahuas, les deux parties signèrent un traité de paix. Plus ou moins respecté par les Américains jusqu’en 1861, ce traité fut bafoué par les colons désireux de s’installer sur le territoire Apache. Les guerres entre Apache Chiricahuas et soldats Américains reprirent avec plus de violence entre 1865 et 1886 (rédition de Géronimo). Encouragé par la personnalité de Cochise qui souhaitait éviter la guerre contre les colons, le gouvernement Américain accepta en 1872 de créer une réserve dans les montagnes Apaches. Mais en 1874, le chef Cochise fut tué au cours d’une altercation. Privée de leur chef, les Chiricahuas s’échappèrent de la réserve. Chassés de plus en plus vers l’Ouest, les Chiricahuas furent installés de force dans des réserves indiennes, mais ils tentèrent à plusieurs reprises de s’en échapper.

En 1877, une partie des indiens Chiricahuas accèptèrent de vivre dans la réserve de White Mountain. Cette réserve était pratiquement géré par les indiens eux-mêmes grâce aux efforts de leur agent, John Clum. Mais les conditions de vie dans la réserve devinrent de plus en plus difficile et certains groupes Apaches réussirent à s’en échapper et à rejoindre leur chef Victorio au Mexique. Retranchés derrière la frontière, les Apaches Chiricahuas continuèrent leurs pillages sur les fermes et les convois des colons. En 1880, pourchassés par l’armée  Américaine, les soldats réussissent à tuer 78 guerriers Apaches, et notament Victorio. Les autres chefs Apaches, Géronimo, Nana et Cochise s’enfuirent à leur tour de la réserve. Poursuivis par la cavalerie, les soldats massacrèrent tous les enfants et les femmes qu’ils rencontrèrent. Afin d’éviter tout bain de sang, le Général Crook, lancé à la poursuite des Chiricahuas, proposa à ces derniers que l’on accorde une certaine autonomie dans la réserve à condition qu’ils y reviennent. Les Apaches accèptèrent l’offre et commencèrent à cultiver et à élever du bétail dans la réserve. Mais malgré les conditions de vie plus correcte dans la réserve, Géronimo s’enfuit de nouveau avec son clan et quelques guerriers. Crook essaya par tous les moyens diplomatique de faire revenir Géronimo dans la réserve, mais rien ne pouvait faire revenir en arrière le chef des Chiricahuas.

En 1886, insatisfait de la politique trop tolérante de Crook vis à vis des Apaches, le gouvernement ordonna sa démission. L’armée Américaine lança une véritable campagne de guerre contre Géronimo et ses 24 guerriers en fuite : 5.000 soldats, 500 éclaireurs Apaches, 3.000 soldats Méxicains. Pourchassé de toutes parts, Géronimo finit par se rendre en 1886. Excédé par ce déploiment de force, les Américains envoyèrent tous les Apaches Chiricahuas, ainsi que les éclaireurs et ceux qui s’étaient installés sur la réserve, dans les prisons de Floride. A cause de leur rébellion et de leur  résistance, les Chiricahuas furent une des rares tribus Apaches à être fait retenu prisonnier en Floride et en Oklaoma jusqu’en 1913.

En 1913, le gouvernement Américains concèdèrent aux Chiricahuas des terrains en Oklaoma et au Nouveau-Mexique. Les indiens Commanches et Kiowas accèptèrent de partager leur réserve de Fort Still avec les Chiricahuas de Géronimo.

Aujourd’hui, les Chiricahuas vivent avec les Mescaleros dans une réserve du Nouveau-Méxique. Une centaine d’indien parle encore le dialect Chiricahua.​

KIOWAS

 

En 1742, les Kiowas étaient installés dans les plaines au nord des Black Hills. En 1750, ils commencèrent leur migration vers le sud, vers le cour supérieur du Yellowstone. En 1760, une partie des Kiowas s’installa au nord des Black Hills dans la région de little Missouri avec les Apaches-Gatakas, tandis que l’autre partie se dirigea vers le sud-ouest des Black Hills, accompagnés par les Comanches Kwaharis. C’est surement une des plus anciennes tribus indiennes des grandes plaines.

Les historiens ont encore des doutes sur l’origine de la migration des Kiowas. Dans leur langage, ils possédaient des mots pueblos. Ils étaient alliés des Gatakas, des Arikaras, des Crows et des Sarsis.

 

Mode de vie :

Comme la majorité des tribus Apaches, les tribus Kiowas étaient nomades et se déplaçaient dans des tipis. Lors de leur migration, les travois étaient tirés par des chiens. Ils vivaient essentiellement de la chasse au bison. Les raids contre les autres tribus indiennes et notament les Navajos, rythmaient le mode de vie de la tribu. Ils échangeaint des vêtements, qu’ils confectionnaient eux-mêmes, contre les récoltes des indiens Wichitas. En 1750, ils obtenirent leurs premiers chevaux grâce aux indiens Crows. Au milieu du XVIIIème siècle, ils faisaient du troc dans les villages Arikara du Missouri. Ils échangeaient des chevaux et des armes contre du maïs et des légumes. Ils introduisirent ensuite le cheval au-delà du fleuve Missouri. Ils pratiquaient aussi de nombreux échange avec les villages pueblos du nouveau-Méxique.

 

Histoire :

Les indiens Snakes organisaient parfois, au milieu du XVIIIème siècle, des raids contre les campements Kiowas. Mais à partir de 1760, les Kiowas possédaient sufisament de chevaux pour organiser à leur tour des raids contre les Snakes. Ils étaient aidés dans leurs attaques par les Gatakas et les padoucas. A cette même époque, ils commencèrent à subir les attaques des Comanches. Divisé en deux groupes, l’histoire des Kiowas va être complètement boulversée.

Les Kiowas du Nord

A partir de 1760, installés au nord des Black Hills avec les Apaches-Gatakas, les Kiowas du nord continuaient leur commerce dans les villages Mandans le long du Missouri. Ils échangeaint des produits Espagnols et des chevaux contre des fusils Anglais. Mais en 1795, ils furent chassés de cette région vers par les Sioux et les Cheyenne. Ils émigrèrent alors vers le sud au-delá de l’Arkansas. Ce groupe continua d’entretenir des relations comerciales avec les villages mandans.

 

Les Kiowas du sud

Histoire :

En 1790, les kiowas du sud migrèrent de leur région accompagnés par les comanches Kwaharis. En 1795, une partie de cette tribu, ceux installés le long de la Cheyenne river, s'allièrent avec quelques tribus cheyennes et des Arapahoes. Ils profitèrent de cette alliance pour faire du troc dans les villages Arikaras le long du Missouri. Cette alliance dura jusqu'en 1820.

Jusqu’en 1840-1850, les Kiowas furent souvent en guerre contre leurs principaux ennemis, les indiens Cheyennes. Vers 1860, devant l’invasion progressive des Américains, les Kiowas s’allièrent, dans un premier temps, aux Comanches, qui occupaient aussi les plaines du Sud, puis, plus tard, aux Cheyennes du Sud, aux Arapahos et aux restes des tribus Apaches (Jicarillas en particulier). En 1864, aidés des Comanches et des Arapahos, ils repoussèrent une attaque de 400 soldats Américains.

Avec le traité de Medecine Lodge en Octobre 1867, les Américains autorisaient et reconnaissaient le droit de vivre des tribus Kiowas sur leur territoire et de chasser au Sud de l’Arkansas. Mais malgré ce traité, les Kiowas n’abdiquèrent pas malgré la démostration de force des soldats Américains après la bataille de Washita. En 1869, une partie des indiens Kiowas s’installa dans les réserves communes avec les tribus Cheyenne et Arapahos, alors que plus de 2.000 Kiowas furent installés dans une réserve avec les Commanches afin de les inicier à l’agriculture et d’abandonner définitivement la chasse au bison. Mais la résistance continuait. Et c’est seuleument en 1871 que les principaux chefs Kiowas furent arrêtés.

Les conditions de vie dans les réserves devenaient de plus en plus désastreuses. Aussi, les évasions se succèdèrent, et les indiens Kiowas trouvèrent refuge chez les Comanches Kwahadis. Malheureusement, entre les Kiowas fuyant les réserves par manque de nourriture, et ceux restés en dehors des réserves essayant de survivre de  nombreux indiens Kiowas moururent de faim et de froid entre 1868 et 1872.

La résistance indienne était encore très présente. Durand l’hiver 1874-1875, des milliers de soldats Américains massacrèrent de nombreux villages Kiowas. Epuisés et mourant de faim, une grande majorité des indiens Kiowas se rendirent dans les réserves indiennes. Pourchassés par les blancs qui massacrés les troupeaux de bisons, les prinicpaux clans Kiowas furent vaincus. En 6 mois, tous les principaux chefs Kiowas moururent dans les prisons.

Aujourd’hui, il ne reste que 9.400 indiens Kiowas, dont 3.000 sont répartis dans les réserves Sud de l’Ouest de l’Oklaoma. Il n’y a plus aucun indien qui parle le dialecte Kiowa.

 

Société :

Les Kiowas étaient divisés en 7 bandes. C’était la seule tribu Apache a posséder une organisation centrale hierarchisée. La hiérarchie à l’intérieur de la bande s’attribuait selon l’âge, la compétence et le lien de parenté. Tribu belliqueuse, les Kiowas possédaient de nombreuses sociétés de guerre.    

Lors de toutes les cérémonies religieuses, les shamans possédaient une poupée décorée de plumes et de perles, représentant la méssagère entre le monde des esprits et le monde des hommes. Les shamans Kiowas avaient un pouvoir très puissant. Ils pouvaient agir sur les ésprits des morts, ce qui les rendaient très respectés. Certains étaient parfois soupconné de sorcellerie.

A la mort d’un proche, les parents se lamentaient pendant des semaines ; ils se lacèraient le corps et se rasaient le crane. Le cadavre était enterré le plus vite possible avec toutes ces affaires personnelles et ses armes ; le reste était détruit. Les Kiowas considéraient que la mort était contagieuse. Avant de vivre dans leur monde souterrain, les esprits des morts hantaient les lieux familiers et essayaient de détruire tous ce qui était vivant. Pendant des mois, le nom du défunt n’était pas évoqué. Les membres de la famille ne participaient pas aux activités communautaires.

Les Kiowas avaient très peur des fantomnes, et les usages funèraires devaient être respecté par toute la communauté. Les fantomes étaient à l’origine de la plupart des maladies, que seul les shamans puissants pouvaient guérir.    

Chaque année, les Kiowas célébraient la Danse face au Soleil, à laquelle ils invitaient leurs amis les Comanches Kwahadis.

Au début du XXème siècle, ils répandirent le Peytol, à des fins religieuses, aux autres tribus indiennes.

Les Kiowas sont restés célèbres pour leurs pictogrammes sur les peaux de bisons reprèsentant des évènements tribaux en été et en hiver.

LIPAN (KANTSIS)

Les Lipans habitaient dans les Etats actuels du Nouveau-Mexique et du Texas. Entre 1600 et 1700, ils se trouvaient dans la région de la rivière rouge et à l’ouest du Texas. Entre 1680 et 1720, tous les Apaches qui étaient installés sur le cours supérieur de la rivière rouge, sur la rivière Brazos et la rivière Colorado à l’ouest du Texas étaient des Apaches Lipans. En 1730, les lipans étaient la tribu dominante du cours supérieur de la rivière rouge et du nord du texas. En 1774, ils continuèrent leur avance vers l’ouest et s’installèrent au sud des indiens Natages (cousins des lipans).

 

Mode de vie :

Ils vivaient dans des villages ressemblant aux rancherias. Ils possédaient des chevaux et des armes. Ils chassaient le bison dans les plaines de l’est.

 

Histoire :

 

Derrière le nom de Lipan, on a souvent englobés les Padoucas (ou Gatakas) du kansas, du nebraska et du Dakota. Les Lipans étaient un des plus grand groupe d’apache des plaines. Dans leur avancée, ils repoussèrent les indiens Caddoans vers l’est. Puisante tribu de la rivière rouge vers 1730, les lipans, aidés de leurs cousins et alliés Apaches de l’arkansas, organisaient des raids contre les villages Espagnols du Texas. Mais très rapidement, ils subirrent les premières attaques des comanches et des caddoans et durent demander de l’aide aux Espagnols pour arrèter ces derniers. En 1759, Lipan et Espagnols devinrent finalement des alliés et organisèrent des raids contre les villages comanches. Mais en 1767, après un différent entre les deux protagonistes, les lipans et les Espagnols redevinrent des ennemis. Privé de l’aide Espagnols, les lipans continuèrent de subir les assauts des indiens Comanches. Et finalement en 1779, ils durent quitter leur territoire de l’ouest du Texas et traversèrent le rio grande.

Aujourd’hui, les Apaches-Lipans sont installés dans la réserve de Mescalero dans le nouveau-Méxique. Leur langue est complètement tombée dans l’oubli.

Esquansaques

 

Ils se trouvaient vers Quivira à la fin du XVIème siècle. Jusqu’en 1600, ils se déplaçèrent vers le sud en direction de la rivière rouge. En 1636, on les retrouvèrent installés sur les rives du río nueces.​

 

Canoatinnos

 

En 1660, ils étaient localisés près de la rivière rouge.  Vers 1700, ils vivaient dans des villages à la source de Colarado River.C'étaient les ennemis des Caddoans

 

Cantsis

 

Ils vivaient dans l’ouest du Texas.

MESCALEROS

Les Apaches Mescaleros habitaient le centre du Nouveau-Mexique, entre le Rio grande et le Pecos, ce qui correspondait au Sud du territoire Apache. En 1774, ils étaient installés à l’ouest du Rio grande, a la source de la rivière Gila. Après 1780, ils se déplacèrent à l’est du Rio grande.

 

Mode de vie :

 

Se déplaçant en bande nomade, ils vivaient principalement de la chasse et de la cueuillette. Comme la plupart des tribus Apaches, les Mescaleros se déplaçaient en bandes subdivisées en petit groupe locaux, sans organisation sociale centralisée.

 

Histoire :

 

Avant de s’appeler les Mescaleros, ces apaches étaient regroupés sous le nom de Faraons. Les Mescaleros regroupaient les tribus Faraons, des Limitas et des Chipaynes. Le nom de Mescaleros n’apparu que vers 1750-1760. A la fin du XVIIIème siècle, des groupes d’apaches ayant fuient les plaines et des groupes d’apaches du colorado rejoignirent les Apaches Mescaleros.

Les Mescaleros furent une des rares tribus indiennes a avoir oeuvré pour la paix avec les blancs, durant la première moitié du XIXème siècle. En 1863, les quelques millers Apaches Mescaleros durent se résigner à abandonner leurs terres face à l’armée Américaine. La majorité s’enfuirent au Mexique. Ces derniers continuèrent le combat contre les colons, faisant des razias du côté Américain, pour se réfugier ensuite au Méxique. Près de 400 Mescaleros furent prisonniers en 4 ans (1864-1868).

L’autre partie des Apaches Mescaleros fut envoyée dans la réserve de Bosque Redondo (En 1864, on recensait 460 indiens Mescaleros sur la réserve de Bosque redondo). Les agents Américains tentèrent en vain de leur apprendre l’agriculture, mais les indiens restaient hostile à travailler la terre. Les conditions de vie devinrent de plus en plus difficile (eau non potable, pas de couverture, aliments avariés,..) et les indiens commencèrent à s’échapper par petit groupe de 30 ou 40 individus rejoignant ainsi leurs frères au Méxique, au Texas, à l’Est du rio grande. En 1865, près de 365 Apaches Mescaleros s’échapèrent de la réserve.

Aujourd’hui, on compte environ 2.000 Mescaleros, installés dans une réserve du nouveau-Méxique. Près de 70% de la population parle encore la langue d’origine.

 

Chipaynes

 

Les indiens Chipaynes vivaiennt sur le cours supérieur de la Canadian River. Ils travaillaient dans les rancherias et cultivaient le mais. En 1720, ils furent chassés de leur territoire par les Pawnees, les wichitas et les Caddoans qui possédaient des chevaux. Ils s’enfuirent vers le Sud-Est au dela du rio grande. En 1750, ils avaient complètement disparu de leur terre d’origine du nord de la Canadian river.

Faraons

 

Les Faraons est le nom donné aux groupes Apaches à partir de 1692, de l’est du nouveau-Méxique, anciennement territoire des Apaches Vaqueros. A la fin du XVIIème siècle, ils étaient installés sur le cours supérieur de la Canadian river.

Les Apaches Faraons étaient des indiens turbulents qui se déplaçaient le long de la façade orientale de la colonie. Avant 1720, les faraons étaient des groupes d’apaches puissants installés dans des ranchérias. Grâce à leurs raids contre les villages Espagnols, ils alimentaient en chevaux Espagnols le reste des tribus Apaches. Ils avaient des relations avec les utes et les Navajos (mariages mixtes). Entre 1720 et 1735, ils furent chassés de leur territoire de la Canadian river par les comanches, les utes et les Caddoans et s’enfuirent vers le Sud-Ouest. En 1752, ils se réfugièrent dans la région de Pecos et s’allièrent aux apaches Natages. Ils organisaient des raids contre le village pueblo de pecos.

Au début du XIX ème siècle, ils réapparurent au delà du rio grande sous le nom de Mescaleros ou Iyutajennes.

 

Limitas

 

Les indiens Limitas suivirent, tout au long de leur histoire, leurs cousins Chipaynes.

 

NATAGE

En 1650, ils migrèrent vers le Sud en compagnie des Lipans, leurs cousins. Ils s’installèrent au nord de la rivière rouge, dans un premier temps, puis vers l’ouest (région de la Pecos à l’ouest des staked Plains). En 1774, on les retrouvent à l’est du Rio grande. Les groupes d’apaches du Kansas et du Colorado se réfugièrent chez les Natages. Après 1770, les Apaches Natages comencèrent à subir les assauts répétés des groupes Comanches.

 

Dans la première partie du XIXème siècle, les Apaches Natage organisaient des raids dans le Texas. Les Natages à cette époque étaient les principaux groupes Apache à l’est du rio grande.

MENASES

Les apaches Menases vivaient près des Jicarillas.

Jicarillas

LES  JICARILLAS

Le terme Jicarilla signifie ceux qui tressent des petits paniers.

 
Les Achos

La bande des Jicarillas Achos vivaient dans le Sud, à l’est de Taos dans la vallée de la Canadian.

 

Les Carlanas

La bande des Jicarillas Carlansa vivaient à la lisière sud de l’état du Colorado (sierra Blanca). En 1706, ils s'installèrent au sud de la rivière Arkansas. En 1719, ils se déplacèrent dans la Jicarilla à 60 km au nord-est de Taos. En 1727, ils émigrèrent le long de la Pécos (est du nouveau-Méxique).

 

Mode de vie:

 

Installés dans des rancherias, ils travaillaient la terre et partaient chasser le bison dans les plaines de l’est en dehors des périodes de récoltes. Ils rapportaient de leurs expéditions de nombreuses peaux, des couvertures, de la viande. Ils se procuraient les chevaux auprès des indiens Faraones contre lesquels ils échangeaient des peaux et de la viande.

Les Jicarillas Carlanas étaient une bande indien Apache courageuse et indépendante. A chaque fois qu’ils émigraient quelque part, ils reconstruisaient leur village. C'étaient les alliés des indiens Pécos.

 

Histoire :

 

En 1706, ils furent attaqués par les Utes avec une telle violence que les Carlanas durent se réfugier chez les indiens Taos. A partir de cette date, une partie des Carlanas émigra plus vers le sud de la vallée de la Jicarilla, tandis que l’autre partie rejoignit d’autres groupes Apaches. Ils reconstruirent un village dans la vallée de la Jicarilla, mais les raids des utes continuèrent. Souvent, après des grandes périodes de chasse, les indiens Utes venaient attaquer les Jicarillas Carlanas pour leur piller toutes leurs richesses matériels (viande, peaux, ….). Suite aux attaques répétées des Utes et des Comanches de plus en plus incéssantes, les Carlanas devaient écourter chaque années leur période de chasse aux bisons. Les hommes partaient des rancherias en laissant seuls les femmes et les enfants dans les villages. Afin d’éviter des represailles de la part des Utes et des comanches, les hommes ne partaient que quelques jours à la recherche de bison puis revenaient aux villages quelques semaines pour repartir ensuite à la chasse, évitant ainsi de laisser trop longtemps seul le village sans guerrier.

Finalement, ils décidèrent alors de vivre encore plus au fond de la vallée dans des maisons en terrasses (comme les indiens Pueblos). A cette époque, les Carlanas comprenaient 26 tipis. En 1710, ils se joignirent aux conquistadors Espagnols pour combattre les indiens Utes. En 1727, ils tentèrent de reconstruire des rancherias le long de la Pécos et sur le rio Galinas.

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Les Cuartalejos

 

Les apaches Cuartalejo vivaient au nord du Colorado.

Ils étaient installés dans des ranchérias qu’ils n’occupaient que le printemps et la fin de l’été au moment des semis et des récoltes. Le reste du temps, ils partaient chasser le bison dans les plaines; seuls les femmes et les enfants restaient toute l'année dans les rancherias. Ils se procuraient des chevaux auprès des Apaches Faraones.

 En 1727, ils furent chassés de leur territoire par les Comanches. Ils s’installèrent sur le rio Galinas (à coté des Pécos)

 

Les conejos

La bande des Jicarillas Conejos fue anéantie par les colons au début du XVIIIème siècle.

 

Les Palomas

Les indiens Palomas vivaient au nord du Colorado. Chasseur de bison en été et en hiver, ils vivaient le reste du temps dans des rancherias, où ils travaillaient un peu l’agriculture.

En 1728, attaqués par les comanches, ils prirent la fuite en direction du sud le long de la pécos pour refonder de nouvelles rancherias à l’est du Nouveau-Méxique.

 

Les sierras blancas

 

Au début du XVIIIème siècle, les Jicarillas de la sierra blancas vivaient au sud-est du Colorado. Ils se déplaçèrent ensuite vers le nord-est de Taos, dans la Jicarilla, puis vers Pécos (est de Santa fé). Ils continuèrent leur migration au sud et à l’est d’Albuquerque (en 1752). Et en 1777, ils étaient installés à l’ouest du rio grande.

Alliés des Apaches Gilas, ils finirent par se fondre avec cette tribu.

 

Les Penxayes

Les indiens Penxayes vivaient dans le nord de l’Etat du Colorado, sur le cour supérieur de l’Apishapa. Ils étaient installés dans des rancherias. Ils cultivaient du mais, des haricots et des potirons. Ils vivaient dans le fond des cañons dans des grottes aménagées pour se cacher ou faire des réserves. En dehors des périodes de récoltes, ils chassaient les troupeaux de bisons, tout en se déplaçant dans des tipis.

En 1706, ils furent attaqués par les comanches et les utes et durent se réfugier à la Jicarilla à 60km au nord-est de Taos. Mais en 1727, une nouvelle attaque les contraignient à fuir la région de Taos. D’une manière général, les indiens Penxayes avaient de bonnes relations avec les Espagnols et les indiens Pueblos. Ils étaient pacifiques.

Apaches de l'Ouest

APACHES  de  l'Ouest

Les Apaches de l'Ouest sont généralement appelés les Apaches Coyoteros. Ils vivaient au centre de l’Arizona. Aujourd’hui, ils sont installés dans plusieurs réserve de ce même Etat.

 

Avant 1670, les Apaches de l’Ouest ceux notament du colorado, étaient des fermiers semi-sédentaires qui vivaient dans des huttes de ronce tressées. Ils chassaient le bison pendant les periodes de transhumance, mais parallèlement ils cultivaient du mais, des haricots, des courges. Ils travaillaient aussi la poterie car les apaches possédaient beaucoup de prisonniers pueblos qu’ils leur apprenaient l’art pueblo.

A partir de 1706, les Utes et les comanches commencèrent à organiser des raids contre les Apaches installés dans les rancherias pour leur voler leurs chevaux. En 1727, ils subirent de plein front les attaques des indiens venus de l’est.

Rituels 

Les Apaches de l’Ouest croyaient que tous les maux étaient à l’origine du non respect des rites et tabous (ne pas manger de la langue de cerf, ne pas détacher la queue de la peau, ne pas marcher sur la queue d’un serpent, ne pas s’adosser sur un arbre frappé par la foudre,…).

Les rituels de guérison était l’affaire de toute la tribu. Le chaman racontait l’origine du rituel pratiqués au son des tambours et du feu. Puis il rentrait dans la loge du malade et commençait à chanter jusqu’à la tombée de la nuit. Il recommençait le même rituel le lendemain matin. A la fin de la cérémonie, le schaman répendait du pollen et de l’herbe sur le malade.

La langue Coyotero, ou Apache de l’Ouest, est encore parlé par 12.000 indiens, principalement par les Whites Mountain, les San Carlos, les Cibecue et les Tontos. Ces 4 tribus parlent un dialect Coyoteros.    

Cibecues
Coyoteros
Gilas

Entre 1600 et 1625, les indiens Gilas se trouvaient à l’ouest du rio grande, près de la source Gilas. Ils étaient établis dans les rancherias à l’abri de la sirra Florida (frontière entre le nouveau-méxique et l’arizona).

Gileños

 

Les indiens Gileños vivaient au Sud-Ouest du territoire Apache.

 

En 1780, les indiens Gileños s’allièrent aux Navajos pour organiser des raids contre les tiendas Espagnlos au Nouveau-Mexique et au Méxique. Mais en 1785, les Espagnols proposèrent aux Navajos de s’allier avec eux pour battre les Apaches Gileños, au risque de revoir les Utes envahir le Pays. Après cette victoire, les raids des Gileños cessèrent pendant 10 ans pour reprendre de plus belle en 1800.

 

Mimbrenos

Les indiens Mimbrewno vivaient au Sud-Ouest du territoire Apache.

 

Pinals
San Carlos
L’ancien nom donné aux apaches San Carlos était “Querechos”.

Les Apaches San Carlos passaient l’hiver dans le Sud du Kansas, près de la rivière Arkansas en limite des plaines. Avant 1550, les San Carlos échangeaient des peaux contre du mais et du coton. Plus tard, des groupes d’indiens San Carlos s’établirent à l’ouest du rio grande jusqu’à la limite des staked plians, dans des rancheria du nouveau-méxique. Ils commencèrent à cultiver du maïs. Ils faisaient du commerce avec le pueblos du Nouveau-Méxique et notament les indiens d’Acoma. 

 

Les indiens SanCarlos survivants sont installés dans une réserve de l’Arizona.

 

Perillos

Les apaches Perillo du groupe San Carlos vivaient sur le coté oriental du rio grande, au nord del paso.

 

Seven River

Les apaches seven river du groupe San Carlos vivaient dans la région de pecos (ouest des staked plains). Le goupe Apache seven river ne fut plus mentionné après 1650.

 

Tontos

En 1873, les blancs, en représaille contre les razzias des Apaches, encerclèrent un village Tontos tuant femmes et enfants sans défense. Les survivants furent amenés à Fort Apache, où, conduit par leur chef Delshay, ils finirent par s’évader.

Les indiens Tontos vivent aujourd’hui dans une réserve de l’Arizona.

 

White mountains

Les indiens White Mountains vivent aujourd’hui dans une réserve de l’Arizona.

 

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