PEUPLES AMERINDIENS D'AMERIQUES DU NORD
LES HURONS
ERIES
Les indien Eries étaient installés dans la vallée de l’O, à l’Est du lac Erie.
Les Eries vivaient principalement du commerce de fourrures de castor.
En 1650, les luttes intertribales pour le controle des territoires (commerce de peaux) se firent de plus en plus sanglantes. Les Eries furent exterminés par les autres tribus Iroquoises. Les quelques indiens survivants rejoignirent les indiens Hurons et formèrent le groupe des Wyandot.
HURONS
Les Hurons, avant l’arrivée des blancs, habitaient sur les cotes du fleuve Saint-Laurent, dans l’actuel Canada.
Ils étaient des agriculteurs sédentaires (maïs, haricots, courges, tournesol et tabac). Chaque indien de la tribu pouvait défricher autant de terre qu’il le souhaitait à partir du moment où il la cultivait. La chasse et la pêche étaient des activités mineurs.
La forte demande en fourrure de la part des pays Européens, va entrainer les hurons a devenir de plus en plus tributaire du commerce de peaux et à changer complètement leur mode de vie.
Histoire
Les premiers contacts avec les blancs eurent lieu en 1534 avec Jacques Cartier. Dès le début de la colonisation, les Hurons s’allièrent aux Français qui leur fournissaient des armes.
Au XVIIème siècle, la concurrence se faisant de plus en plus rude pour le commerce des fourrures entre les tribus indiennes, les Hurons furent chassés par les autres tribus Iroquois plus vers l’Ouest (Ontario).
Entre 1648 et 1650, la confédération des Hurons fut complètement détruite par les autres tribus Iroquoises. Le manque d’unité entre les Hurons traditionnelles et les Hurons converties au Christianisme marqua la fin des indiens Hurons.
En 1784, les indiens Wyandot-Hurons signèrent le traité de Fort Macintosh leur garantissant un droit de propriété sur leur terre. Ce traité ne fut jamais respecté.
Chassés par les blancs, les survivants Hurons des guerres intertribales rejoignirent d’autres tribus indiennes à l’Ouest des grands lacs entre 1838 et 1840. Mais face à l’hostilité des Sioux, les derniers Hurons furent obligés d’émigrer encore plus à l’Ouest vers le Kansas et l’Oklaoma.
Société
Les Hurons vivaient dans des villages fortifiés, composés de plusieurs grandes maisons. Plusieurs familles, de descendance matriarcale, vivaient dans une même maison longue.
Chaque clans exogames avait un chef qui était élu par les femmes du clans. Le conseil des chefs de clans élisaient un chef de village, et l’ensemble des chefs de villages élisaient un chef de tribu. Les femmes avaient donc un role important au sein du fonctionnement de la tribu puisqu’elles étaient représentées à la base par les chefs de clans.
Les Hurons étaient une des rares nations indiennes à admettre que le commerce permettait de s’enrichir à condition que cela n’engendre pas trop de diffèrence au sein de la communauté et que la redistribution fonctionne.
Les membres des sociétés de guérisseurs étaient souvent écoutés car les Hurons redoutaient les maladies.
Tous les dix ans, les Hurons organisaient la fête des morts. Ils détterraient les squelettes, nettoyaient les os et les réenterraient.
Les indiens Hurons possédaient trois types de schamans : Les premiers retrouvés les objets perdus; les deuxième prévoyaient l’avenir et les troisième étaient guérisseurs (les Okata).
WYANDOT
Les indiens Wyandot étaient installés dans le nord-est de l’Oklahoma et au Canada.
Les indiens Wyandot étaient un regroupement des “réfugiés” des Hurons et des Eries après leurs massacres contre les Iroquois. Ils se réfugièrent vers l’Ouest dans les régions du Michigan et de l’Indiana. Alliés des Algonquins, ils se joignirent aux Français contre les Anglais. Pendant la guerre d’indépendance, ils se firent alliés des Anglais. Ils vécurent dans le sud de l’Ohio jusqu’en 1842, puis, après avoir vendu leurs terres, ils se réfugièrent dans l’Oklahoma.
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TUSCARORAS
NOTTOWAYS
Les indiens Nottoways étaient installés dans l’Etat actuel de la Virginie.
Il ne reste plus aucun descendant des indiens Nottoways.
LAURENTIANS
TUSCARORAS
Originaire de l’etat actuel de la Caroline du nord, ils émigrèrent vers l’etat de New-York au début du XVIIIème siècle pour s’installer en Pensylvanie méridionale après leur adhésion à la ligue des cinq nations.
Très bien organisés, les Tuscaroras possédaient près de 24 villes.
Les premiers affrontements entre les indiens Tuscaroras et les colons remontent en 1711-1712. Les indiens Tuscaroras entrèrent dans la ligue des nations Iroquoises en 1722, mais ils n’avaient pas le droit de vote. Ils étaient représentés par les indiens Oneidas.
Au moment de la guerre d’indépendance, ils s’allièrent avec les Américains. Après la guerre, certains se réfugièrent chez les Mohawks et s’installèrent au Canada. Les autres indiens Tuscaroras se dispérsèrent parmis les autres tribus.
Aujourd’hui, il ne reste que 1.000 indiens Tuscaroras, regroupés dans les réserves de l’Ontario et de New-York. Une trentaine de tuscaroras parle encore leur langue d’origine.
LES CHEROKEES
Les Cherokees s’appelaient eux-mêmes “Ani-Yun Wiga”, ce qui signifiait “Le peuple réel”.
Les indiens Cherokees vivaient à l’origine dans les regions des grands lacs. Avant l’arrivée des Européens, les Cherokees étaient installés à l’Est des Appalaches, dans l’Etat actuel de la Virginie Orientale. Après 1650, ils émigrèrent vers le Sud en direction de l’Ouest de la Caroline du Nord, de l’Oklaoma et de l’Est de Tennessee. En 1794, une partie des Cherokees s’installèrent en Alabama et en Arkansas.
Aujourd’hui, Les indiens Cherokee sont installés dans des réserves à l’est et au nord-est de l’Oklahoma, et à l’ouest de la Caroline du Nord.
Mode de vie
Avant l’arrivée des Européens, les Cherokees étaient des agriculteurs sédentaires. Ils possédaient de nombreux outils. Ils cultivaient le maïs, les haricots et les courges. Ils chassaient le cerf, l’ours et l’élan. La vannerie et la poterie occupaient une place importante dans les taches quotidiennes. Les femmes s’occupaient surtout des travaux agricoles, alors que les hommes pratiquaient la chasse et la pêche, et, avaient la responsabilité de la guerre.
Ils habitaient des maisons carrées faites de torchis et d’argile montées sur plusieurs étages, couvertes d’un toit d’écorce. Chaque maison possédait sa propre loge à sudation, et contenait une ou plusieurs familles matrilinéaires et nucléaires. Ces maisons étaient regroupées dans des villages organisées autour de l’agriculture. Ces villages étaient entourées d’une palissade fortifiée.
Vers 1700, on pouvait compter environ 60 agglomérations réparties sur 4 territoires : les Cherokees du bas vivant sur le versant Est des montagnes en Géorgie et en Alabama ; les Cherokees du haut vivant eux de l’autre coté le long des vallées profondes du Tennessee. En 1776, on ne comptait plus que 31 agglomérations, le reste ayant été détruites durant les guerres contre les Anglais.
Les Cherokees du haut étaient des agriculteurs et des éleveurs. Ils produisaient un peu de coton que les femmes tissaient. Les Cherokees du bas étaient des chasseurs traditionnels.
Histoire
D’après les paléonthologues, les indiens Cherokees seraient bien des Iroquois de souche, mais qu’ils se seraient séparés de ce groupe il y a 3.500 ans.
Les premiers contacts avec les Européens eurent lieux en 1540 avec l’explorateur Espagnols Hernando de Soto.
Au début du XVIIème siècle, la population des indiens Cherokees était éstimée à 25.000 individus réparties sur un territoire de 100.000 km2 dans les Appalaches.
En 1650, après leurs défaites contre les Iroquois et les Delawares, les Cherokees furent obligés d’émigrer vers le Sud.
En 1715, une épidémie de variole tua près de 10.000 indiens Cherokee.
Les indiens Cherokees s’allièrent avec les Anglais jusqu’à la guerre d’indépendance en 1794. En 1735, des villages entiers Cherokees en Caroline furent attaqués par des colons. De nombreux indiens furent tués au cours de ses massacres. Mais une des pires catastrophe qui décima plus de la moitié de la population Cherokee en 1738-1739 fut la variole.
Entre 1721 et 1783, la nation Cherokee avait déjè signé 12 traités avec les colons. Les indiens cédèrent près de 17.500.000 hectares de terres aux colons en 60 ans.
En 1791, ils signèrent un traité de paix avec les Etats-Unis dans lequel ils cédèrent une partie de leur territoire et en contrepartie, les Etats-Unis reconnaissés des droits permanents aux indiens sur le territoire restant.
A partir de 1791, les Cherokees commencèrent à assimiler la culture blanche. Ils apprirent à lire et à écrire. Sous l’impulsion de leur chef Sequoyah, des écoles, des bibliothèques et des églises furent construites. En 1817, une minorité de Cherokees signèrent un traité de transfert de population, échangeant ainsi leurs terres de l’Est du Mississippi contre des terres plus à l’Ouest. De nombreux chefs Cherokees étaient opposé à la signature de ce traité, affirmant le désir de rester sur leurs terres. Malgré les réticences, le traité fut signé et plus de 6.000 Cherokees émigrèrent à l’Ouest du Mississippi. Les indiens qui émigrèrent de l’autre coté du mississippi furent appelés les Arkanas ou les Cherokees de l’Ouest.
En 1827, les Cherokee se déclarèrent “Nation Indépendante” et se dotèrent d’une constitution. Le système gouvernemental était constitué d’un chef principal élu, d’un sénat et d’une chambre de représentants. Ils éditèrent leur premier journal en langue Cherokee en 1832 (le Cherokee Phoenix). En 1831, après un jugement entre l’Etat de Géorgie, la Cour suprême et les indiens Cherokees, ces derniers furent déclarés “Nation indiennes dépendantes en état de tutelle”. Les indiens étaient donc souverain chez eux, mais dépendants de la puissance américaine. Mais le présidant des Etats-Unis refusa de faire appliquer ces procédures. En 1835, il envoya les troupes fédérales qui encerclèrent les Cherokees et les expulsèrent de leur terre.
Malheureusement, à la même année, les colons découvrirent de l’or sur leur territoire, dans les Appalaches. Les blancs commencèrent à détruire les écoles et les églises des indiens. Par le traité de New Echota, signés par les grands propriétaires Cherokees, les Américains obligèrent avec force les Cherokees, malgré leurs efforts d’intégration, à émigrer en Oklaoma pendant l’hiver 1838-1839. Cet accord ratifié par quelques 500 meneurs Cherokees fut réprouvé par 90% de la population Cherokee, et plusieurs de ces meneurs furent assassinés par la suite.
En 1838, les troupes fédérales encerclèrent la nation Cherokee pour les évacuer par la force. Seuls, quelques centaines de Cherokees réussirent à s’échapper vers Smoky Hills. Ces derniers furent parqués dans une réserve de la Caroline du Sud. D’autres indiens Cherokees (la bande de l’est) se réfugièrent dans les montagnes de la Caroline du Nord et s’y installèrent.
Mais la très grande majorité des Cherokees furent contraint de se déplacer vers l’ouest. Sur 18.000 indiens Cherokees qui émigrèrent vers l’Oklaoma, près de 4.000 périrent de froid, de fatigue et de faim pendant leur longue marche. Cette longue migration restera dans l’histoire comme l’un des épisodes les plus tragique de l’histoire indienne :”La piste aux larmes”.
L’installation en Oklaoma contre les blancs fut difficile. Pour alimenter le tout, les relations entre Cherokees de l’Ouest déjà installés, et les nouveaux arrivants, les Cherokees de l’Est, étaient au plus bas et engendra une guerre civile entre les deux groupes qui dura presque 6 ans.
A partir de 1842, les conflits se dissipèrent et les Cherokees réuniffiés recommencèrent à cultiver la terre, à construire des écoles. Mais la guerre de Céssession réanima les feux des conflits internes, et de nouveau, la nation Cherokee se divisa. Les indiens Cherokees se joignirent aux tribus Creek, Chickasaw, choctaw et Seminole, déjà installés dans les réserves. D’un commun accord, ces 5 tribus, que l’on appelera plus tard les 5 tribus civilisés, décidèrent chacune de créer un gouvernement tribale autonome sur un territoire déterminé.
La guerre de sécession va finir d’anéantir la Nation Cherokee. Enrolé dans la guerre, les indiens payèrent chèrement leur engagement. Près de 7.000 indiens se réfugièrent au Kansas. L’ensemble des richesses des Cherokees fut totalement détruit et brulé, le bétail fut massacré. A la fin de la guerre, les Cherokees étaient passés de 21.000 à 14.000 individus. En 1866, le gouvernement fédéral et les Cherokees démunis signèrent un dernier traité de paix. Aucun dédomagement ne leur fut accordé. Le gouvernement fédéral profita de la faiblesse des indiens pour leur imposer le partage de leurs terres. Des parcelles de terres ayant toujours appartenu aux Cherokees furent attribués de force aux indiens de manières individuelles (loi sur le morcellement des terres de 1887). Les institutions des Cherokees furent détruites, et les Américains commencèrent l’invasion des terres indiennes avec le consentement du gouvernement. En 1889, une cour Américaine fut institué sur les terres indiennes éliminant de ce fait les cours tribales. En 1893, une partie des terres indiennes des Cherokees fit l’objet de la loi du lotissement et une autre partie fut ouverte à la colonisation.
En 1907, avec l’ouverture de l’Oklaoma aux colons, les gouvernements tribaux autonomes des indiens furent totalement dissout. Les Cherokees obtenirent la citoyenneté Américaine, mais ils continuèrent à s’enfoncer progréssivement dans la pauvreté.
Les Cherokees de l’Est (vivant à l’Ouest de la Caroline du Nord), qui ne faisaient pas partie des Cherokees ayant signé le traité de New Echota, avaient acceptés de renoncer à la citoyenneté Cherokee et de garder des lots individuels de terres. Ce groupe de Cherokee ne quitta jamais ces terres d’origines malgré les différents conflits entres colons et indiens.
Aujourd’hui, les Cherokees sont la nation indienne la plus importante avec 308.000 individus, dont 100.000 en Oklaoma, 15.000 de souche pure qui se trouvent à l’Est de l’Oklaoma. 3.000 Cherokees, descendant de l’exode de 1838 sont installés à l’Ouest de la Caroline. Les Cherokees continuent à parler leur langue.
Les Cherokees de l’Est sont aujourd’hui 9.600 vivant au pied des Smoky Mountain en petites communautés (28.000 ha) (Caroline du Nord). Ayant épuisés leur richesse forestière, ils se tournent aujourd’hui vers le tourisme vert et le bingo (près de 5 millions de tourites chaque année). Mais l’opposition est farouche entre les conseils tribaux, soutenus par l’Etat, et les conseils traditionnels sur l’implantation des jeux en territoires Cherokee. Ces Cherokees de l’est sont les derniers indiens à parler le Cherokee et à avoir conservés une grande partie des coutumes de leurs ancêtres.
Quand aux Cherokees de l’Ouest, depuis 1971 ils continuent de faire évoluer leur constitution et ont déjà mis en place 3 bingos. Mais une grande partie des Cherokees de l’Ouest vivent éparpillés à l’intérieur et à l’extérieur de la réserve, entre les centres urbains et les zones rurales isolées.
Depuis 1984, des relations se consolident entre les Cherokees de l’Est et ceux de l’Oklaoma. Depuis 1989, les Cherokees de l’Est et de l’Ouest célèbrent ensemble la cérémonie de la piste aux larmes.
On recense aujourd’hui 78.000 Cherokee sur tous le territoire des U.S.A. ; 70.000 en Oklahoma et 8.000 en Caroline du Nord.
Société
Avant l'arrivée des colons, les Cherokees étaient divisés en 7 clans avec chacun un chef héréditaire de descendance maternelle (les 7 villes mères de la nation Cherokee). Les 7 clans étaient scindés en demi-groupe de guerre et de paix. Certains villages appartenaient au groupe de guerre et les autres au groupe de paix.
La Confédération des Cherokees possédaient dans chaque villes un gouvernement de guerre, composé de jeunes guerriers et un gouvernement de paix composé d’homme-médecine et des membres les plus agés de la communauté. Le rouge symbolisait les cérémonies de guerre, et le blanc les cérémonies de paix. Parfois, les hommes admettaient les femmes dans leur conseil de guerre.Dans le conseil de paix, les clans devaient représenter l’unité propriétaire de la terre, ils veillaient à la régulation des mariages et ils arrangeaient les conflits entre les villages.
L’organisation de guerre rouge s’occupaient de la préparation de la guerre, des rites de purification avant une bataille, du descompte des victimes,… Le chef unique du conseil de guerre était assisté de conseillers et de femmes qui décidaient du sort des prisonniers.
Le conseil de la ville regroupait toute la population. Il était représentée par trois groupes d’hommes : l’homme-médecine et ses assesseurs ; les septs doyens de chaque clan ; les autres vieux.
La maison du Conseil, que l’on appelait aussi le tumulus où brulaient continuellement le feu sacrée, était le lieu de réunion servant de préparation pour les cérémonies. Les décisions du conseil devait être prises à l’unanimité.
Mais les Cherokees vont devoir s’adapter au cours de leur histoire et modifié profondément leur système politico-religieux afin d’assurer leur survie. Avec l’arrivée des Européens, l’organisation politico-religieuse des Cherokees va passer des mains des prêtres à celles des guerriers puis à celles d’une fraction de métis commerçants.
A partir de 1760 des sissions se créérent entre les Cherokees pro-Français et les pro-Anglais. Afin de rétablir un certain équilibre au sein de la nation, les Cherokee décidèrent de se doter d’un conseil centralisé, basée sur les mêmes principes que les conseils de ville, réunissant toutes la population de toutes les villes. Blancs et rouges, jeunes guerriers et vieux sages siégeaient ensemble au sein du conseil. Une des premièrs mesures prises fut le renoncement à la loi de la dette de sang en cas d’homicide invonlontaire. Le conseil national étendit son pouvoir aux affaires intérieures.
En 1817, le conseil national se dota d’un comité national permanent composé de 13 membres. Ce comité accumula les pouvoirs judiciaire, législative et exécutif. En 1820, les Cherokees se dotèrent d’un système juridique à part entière avec une cour suprème. La nation quand à elle était divisé en 8 entités administratives. A la même époque, une loi était voté qui prévoyait la peine de mort pour quiconque négocierait la vente de terres sans l’accord du conseil.
En 1827, les Cherokees adoptèrent une constitution. Cette constitution s’inspirait du modèle Américain avec 2 corps législatifs (le Comité et le Conseil), un pouvoir exécutif fort, confié à un chef principal, et un système judiciaire.
“Nous, les représentants de la nation Cherokee, assemblés en convention afin d’établir la justice, d’assurer la tranquilité, de veiller au développement de notre bien-être général et de garantir pour nous-mêmes et nos descendants les fruits bénis de la liberté ; reconnaissant avec humilité et gratitude la bonté du souverain Maitre de l’Univers qui nous offre une occasion si favorable à notre projet, et implorant son aide et ses conseils pour la réalisation de notre entreprise, nous décrétons et établissons que cette constitution destinée au gouvernement de la nation Cherokee défini par les traité conclus avec les Etats-Unis, est la suivante et demeurera à tous jamais intangible.”
Aujourd’hui, il faut distinguer deux groupes de Cherokees :
- Présence dans tous les domaines du pouvoir politique d’une caste de Cherokee métis et blancs, jadis ancien grand propriétaire, issus de familles liés par mariage ou adoption à des Cherokees sans avoir aucun lien de parenté (clan, lignage) ; Leur comportement appartient plus au monde des blancs qu’à celui des indiens
- Tous les autres indiens Cherokees liés par le sang, le clan et le lignage.
Toutes les décisions avec le gouvernement Américain passe par la caste de “Cherokee blanc”.
Coutumes
La culture des indiens Cherokees était relativement semblables à celle des Creeks.
Les Cherokees célébraient chaque année en Septembre la fête du maïs vert qui symbolisait les rites de purification et de renaissance. Chaque foyer rallumer le feu à l’intérieur de la maison à partir du feu central de la maison du conseil, et chacun devait se baigner dans la rivière en se dépouillant de ses vieux vêtements. Selu, la première femme qui donna naissance au premier épi, est personnifié par les femmes Cherokee lors de cette cérémonie, en portant des paniers rempli de légumes et de fruits.
Les mariages étaient souvent dissous du fait des caprices des femmes qui pouvaient changer de mari assez souvent.
Dans la mythologie Cherokee, comme dans la majorité des croyances indiennes, la terre, à l’origine, était recouverte par les eaux. Plusieurs animaux tentèrent de ramener de la boue du fond des eaux sans y parvenir. Chez les indiens Cherokee, le gyrin, insecte aquatique, est l’animal mythique qui a réussit à ramener de la boue à la surface de l’eau et créer ainsi la terre.
Les indiens Cherokees seraient à l’origine de l’édification de temples sacrées dédiés aux rites funéraires, les tumulus, retrouvés le long de la vallée de l’Ohio. Toute cette production supposait une forte organisation sociale communautaire relativement complexe.
Les indiens Cherokees possédaient des esclaves dès le début du XVIIème siècle. En 1708, en Caroline du Nord, on recensait 2.900 esclaves africains et 1.400 esclaves indiens. En 1820, il y avait 1.280 esclaves Cherokees. Même si aucun droit n’étaient accordé aux esclaves, leur éducation était autorisé et la vie des esclaves était protégé sévérement. L’esclavage était une institution chez les Cherokees. Ils étaient en fait de simple fermiers et metayers.
Les 9 postulats traditionels :
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Le feu est le centre de la vie ; il est l’agent de l’Etre qui a crée le monde et les Esprits, intelligents et émotifs, qui controlent le destin de l’homme. A travers eux, le monde vit dans le surnaturel et le séculaire.
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Le clan matrilinéaire est l’unité sociale première et le maintien de sa pureté de sang est essentiel.
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La guerre et la paix sont deux activités séparées qui demandent deux organisations politiques distinctes et des obligations doubles chez les homes et les femmes (organisation en moitié).
-
Les hommes-médecines, ou prêtres, gardent, avec leurs secrets, le bonheur de la nation.
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L’unanimité est essentielle au fonctionnement du groupe ; l’harmonie sociale est un des fondements de la vie entre les homes ; le conflit ouvert est source de malheurs ; rentrer sa colère et régler un conflit sont impératifs au maintien de l’ordre.
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Les divisions sociales ont été voulues par les Esprits mais nulle ne peut en supplanter une autre.
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Les ressources naturelles sont la propriété de la communauté ; la nourriture et les biens de la maisonnée sont propriété personnelle mais il convient de partager ; l’accumulation de la richesse n’est pas importante.
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Le mariage est un état momentané.
-
Il est un Au-delà où désirent se rendre tous les fantomes des morts.L’accés à ce royaume de la Nuit peut être rendu impossible par la vie de l’individu ou par l’action d’un frère de clan. En conséquence, les dettes de sang et les serments sont impérieux. Ainsi, la vengeance d’un meurtre était le devoir sacrée d’un membre du clan de la victime et elle obéissait à des règles très précises.
Les Cherokees pratiquent encore aujourd’hui rites et cérémonies religieuses, essayant de méler modernisme et traditionalisme.
Les Cherokees du bas utilisaient le dialecte Elati, qui n’est plus employé aujourd’hui. Alors que les Cherokees du haut et de la vallée utilisent encore l’Olati. Quand au dialecte Kituhwa, il est toujours utilisé par les Cherokees du centre, installés aujourd’hui en Caroline du Nord. Près de 1 indien Cherokee sur 3 utilise encore un des 3 dialects Cherokees dans le language courant. Entre 10% et 15% lise et écrive la langue Cherokee. De nombreux efforts sont réalisés pour remettre en pratqiue dans les écoles le language traditionnel.
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AUTRES TRIBUS IROQUOISES
MEHERRINS
Les indiens Meherrins étaient installés dans l’Etat actuel de la Virginie.
MINGOS
Ils viaveint autrefois à l’Ouest de la Pensylvanie et à l’est de l’Ohio.
En 1763, les indiens Mingos s’engagèrent dans la guerre auprès des indiens Delawares.
NEUTRALS (ou ATTIWANDARONS)
Les indiens Neutrals étaient installés près du fleuve Saint-Laurent, au Sud-Ouest du lac Ontario. Vers 1600, leurs villages furent détruits par d'autres tribus Iroquoises. Les survivants se réfugièrent chez les Eries et les Hurons.
PETUNS
Les indiens Petuns vivaient entre le lac Ontario et le lac Huron.
TOBACOS (ou TIONONTATIS)
Les indiens Tabacos étaient installés près du fleuve Saint-Laurent.
Bloqués entre les Hurons et les Iroquois qui se faisaient la guerre continuellement, les Tobacos ont toujours voulu rester neutre. Mais poussés par les Hurons, ils s’allièrent à eux jusqu’à leur préter refuge. En représaille, les Iroquois détruisirent alors tous les villages et tous les indiens Tabacos jusqu’au dernier.
SUSQUEHANNA
Les indiens Susquehannas vivaient sur l’Etat actuel du Maryland et de la Pensylvanie méridionale. Leurs villages fortifiés étaient barriquadés par des petits canons.
Après leur victoire contre les indiens Eries, les Iroquois s’attaquèrent aux indiens Susquehannas. Après une résistance farouche, les Susquehannas abdiquèrent.
TOHOTAENRATS
Les indiens Tohotaenrats étaient installés près du fleuve Saint-Laurent.
WENROHRONOS
Les indiens Wenroronos étaient installés près du fleuve Saint-Laurent.