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CADDOAN

GENERALITÉS

 

A partir de 1200, les indiens Caddoans se déployèrent vers les plaines du Kansas et du Nebraska.

Au début du XVIIIème siècle, repoussés par les assauts des apaches, les indiens Caddoans reculèrent vers la rivière Arkansas dans l’est de l’Oklahoma et près de la rivière rouge. En 1735, les Caddoans de l’Oklahoma abandonnèrent leurs villages des rives de l’Arkansas et du cours inférieur de la Canadian pour venir s’installer dans l’est du Texas, en Louisiane et au Sud de L'Arkansas au sud de la rivière rouge et de ses affluents.

 

Les Caddoans vivaient en petites communautés dans des huttes rectangulaires recouverte d’herbe, formant un ensemble de petits villages. Ils se nourrissaient des produits de la chasse et de l’agriculture, de maïs, de courges et de haricots.

​Les indiens Caddoans se livraient à l’anthropologie avec leurs prisonniers.

Histoire : 

Dès le début du XVIIème siècle, les apaches organisèrent des raids contre les Caddoans pour leur voler principalement de la nourriture. Mais à partir de 1690, les Caddoans subirent les premiers raids des Apaches à la recherche de femmes et d’enfants pour les revendre ensuite comme esclave chez les indiens pueblos. Ils ne disposaient pratiquement pas de chevaux, ni d’armes, ceux qui les rendaient vulnérable. Les seuls ustensiles dont ils disposaient provenaient des quelques marchands Français qui traversaient le territoire Caddoan.

A partir de 1700, les indiens Caddoans commencèrent à se procurer des armes et des chevaux, et à riposter aux attaques des Apaches.

A partir de 1720, installés près de la rivière rouge, les Caddoans armés de fusils Français, attaquèrent les Apaches. Mais dans le même temps, les Caddoans commencèrent à subir les premiers raids des indiens Osages venus de l’Est.

En 1749, soutenus de plus en plus par les Français, les Caddoans devinrent les alliés des Comanches qui, ensemble, chassèrent les Apaches de la région de la Canadian. A partir du milieu du XVIIIème siècle, l’alliance Caddoan-Comanche organisaient de nombreux raids dans la région contre les tribus Apaches, tout ceci aux profits des Français.

PAWNEE

 

Vers 1500-1520, les Pawnees s’installèrent sur les rives de la rivière loup (affluent de la Platte). Au milieu du XVIème siècle, ils furent délogés de leurs villages par les raids des indiens Apaches. Ils s’installèrent ensuite alors sur les rives orientales des plaines, dans le bassin de la rivière Republican.

Entre 1680 et 1715, on les retrouvent sur les rives méridionales de la Platte et sur les rives de l'Arkansas dans le nord de l’Oklahoma. Jusqu’au XIXème siècle, les Pawnees vécurent sur les rives de la rivière Platte, au centre-Est des plaines (Nebraska).

 

Chez les Pawnees, les femmes pratiquaient l’agriculture (maïs, haricots, courges), alors que les hommes chassaient le bison en hiver. Ils ne revenaient dans leurs villages qu’au moment des récoltes. Ils étaient d’excellents potiers. Ils vivaient dans des petits villages assez éloignés les uns des autres, dans des huttes spacieuses. L’été, les Pawnees vivaient dans Ces huttes en bois en forme de dome, recouvertes de terre. Ces maisons pouvaient abriter généralement plusieurs famille. L’hiver, ils se déplaçaient dans des tipis.

Avec l’apparition du cheval, les indiens Pawnees vont devenir des “commerçants”. Ils échangeaient des poteries et de la nourriture contre des chevaux et de la turquoise aux indiens Gatakas.

 

Histoire :

 

Les premiers ancêtres des indiens Pawnees vivaient dans les régions arides du Sud au début du millénaire. Mais la sécheresse persistante, ils se déplacèrent vers la moyenne vallée du Missouri.

Avant 1700, les indiens Pawnees furent les victimes des Apaches qui organisaient des raids dans les villages pour faire des prisonniers et revendre les Pawnees comme esclaves aux Français dans la région du Mississippi.

Les indiens Pawnnes furent une des premières tribus des plaines à posséder le cheval. Les Pawnees ont souvent été en guerre contre leurs vieux ennemis les Sioux, les Cheyennes et les Arapahos.

A partir de 1700, les choses commencèrent à changer pour les Pawnees qui organisèrent des raids contre les indiens Padoucas pour en faire des prisonniers et les revendre comme esclaves aux Français. Ces derniers étaient leurs alliés et les fournissaient en armes. Mais, petit à petit, les Apaches se procurèrent eux aussi des chevaux et en 1724, les Pawnees durent demander une trêve avec les Apaches-Padoucas car ces derniers empêcher les Pawnees de chasser le bison dans les plaines.

En 1720, les indiens Osages attaquèrent à leur tour les Pawnees. Les tribus Pawnees des rives de l'Arkansas et du cours inférieur de la Canadian se réfugièrent alors au Texas, au sud de la rivière rouge.

En 1727, grâce à leurs relations avec les Français, les Pawnees établirent des relations commerciales avec les Comanches.

Au début du XIXème siècle, les Pawnnes étaient les alliés des indiens Cheyennes. Ils organisaient des raids contre les Comanches pour leur voler des chevaux, alors que de l’autre côté, les Sioux et les Crows pillaient les villages Pawnees.

Jusqu’en 1833, les Pawnees eurent des relations pacifiques avec les blancs. Face aux exigences Américaines, ils cédèrent une grande partie de leur territoire aux colons.

En 1849, une épidémie de choléra fit 1500 morts chez les indiens Pawnees. Affaiblis et diminués, une grande partie des indiens Pawnees se rangèrent du côté des soldats Américains qui les utilisèrent comme éclaireurs dans les guerres contre les Sioux et les Cheyennes.

En 1876, face à la pression des blancs, ils furent obligés de quitter le Nebraska pour s’installer en Oklaoma.

Aujourd’hui, il ne reste plus que 2.000 indiens Pawnees dans les réserves du nord de l’Oklaoma. Seul une petite centaine connait encore la langue Pawnee.

 

Société :

 

Les indiens Pawnees s’appelaient entre eux les « Chahiksichahiks » (men of men). Le terme de Pawnee vient du mot Pariki, qui signifie « corne », faisant référence à leur coiffure particulière.

La société indienne des Pawnees était divisée en deux symboles : l’hiver et l’été.

Les Pawnees étaient divisés en groupes locales endogamiques. Il y avait des classes de prêtre, de chefs et de shamans. Il existait aussi une société guerrière.

Les prêtres, société rare chez la majorité des tribus indiennnes, apprenaient à accomplir les rites et les chants sacrés. Ils accumulaient à la fois, les fonctions politiques et religieuses.

Les étoiles avaient une grande importance dans les rites des Pawnees. L’astronomie servait pour les périodes de plantations. Certaines étoiles représentaient des Dieux : L’étoile Tirawa était la puissance divine suprème, ainsi que certaines étoiles du matin et du soir. Tirawa, conçu sous une forme humaine et marié à Atira née de la voute céleste, gouvernait l’univers par l’intermédiaire de divinités de moinde importance. D’après la mythologie des Pawnees, le fils, issu du mariage entre le soleil et la lune, serait descendu sur terre pour y épouser la fille de l’étoile de matin et le fille de l’étoile du soir.

Les Pawnees se servaient de la position des “Sept étoiles” (les pleiades) pour déterminer le début de l’année cérémonielle

Plusieurs sacs-médecine contenaient des symboles de forces cosmiques et le pouvoir des étoiles. Un des sac-médecine était, à l’origine, censé contenir le crane du premier homme.

Les Pawnees imaginaient que l’âme s’en allait vers les étoiles, dont la destination variée suivant la nature de la mort (guerrier, malade,…).

Avant le XIXème siècle, un rite Pawnee comportait le sacrifice d’une adolescente captive offerte à l’étoile du matin.

Les indiens Pawnees célébraient une cérémonie annuelle dite des “quatre perches” qui ressemblait par bien des similitudes à la danse face au soleil des autres tribus indiennes.

Les Pawnees possédaient plusieurs pipes sacrées différemment décorées suivant le rite qu’elles symbolisés : la paix, la guerre, le deuil, une victoire… Pour les cérémonies de guerre, le calumet était décoré de plumes d’aigle males disposées le long d’un tuyau de couleur rouge. Chaque guerriers dansait autour de la pipe, puis la fumée à tour de rôle. Pour les cérémonies de paix, le tuyau était de couleur rouge arboré avec des plumes d’aigles femelles.

Les guerries Pawnees brûlaient les scalps des ennemis après une bataille.

 

 

 

 

 

CHAWI

 

Les pawnees Chawis célébraient le rituel du Castor Blanc. Cette cérémonie honorait les animaux à la sortie de l’hibernation. Les Chawis pensaient qu’une nouvelle vie était accordée aux animaux, et qu’en célébrant un rituel, les guérisseurs pourraient récupérer une partie des pouvoirs des animaux. La cérémonie durait quatre jours au cours desquels les guérisseurs fumaient, se purifiaient et honoraient les animaux en leur insufflant symboliquement la vie.

KIKEHAKI
KITSAI

Les Kitsais vivent aujourd’hui dans l’ouest de l’Oklahoma. Il ne reste aujourd’hui que 350 indiens Kistai, dont la langue d’origine a complètement disparue.

PANIS

 

Avant 1700, les Panis étaient les principales victimes des raids des Apaches. Ces derniers faisaient des prisonniers femmes et enfants Panis qu’ils revendaient ensuite comme esclaves aux marchands Français. Mais après 1700, les Pawnee Panis commencèrent à posséder des armes et des chevaux. Un peu mieux équipés, ils organisèrent des raids contre les indiens Padoucas. Ils se procuraient des armes auprès des Français.

PITAHAURAT
SAHNISH

Les Sahnish vivaient dans les prairies du Sud du Dakota du sud, le long du fleuve Missouri et à l’extrême Nord-Est du Nebraska.

 

Les Sahnish apportèrent le cheval aux autres tribus Sioux aux environ de 1750. Vivant en bordure de forêt, le bois leur apportait les ressources nécessaires notamment pour la fabrication de leur maisons. Ils vivaient dans plusieurs gros villages, dont certain étaient fortifiés. Semi-sédentaires, ils pratiquaient un peu d’agriculture (maïs, courges, haricots,), et chassaient le bison lors des périodes de migrations des troupeaux. Ils échangeaient leurs ressources agricoles contre des chevaux auprès des indiens des Black Hills. Ils vivaient dans de grandes huttes en terre lors de leurs déplacements.

 

Histoire :

 

Au cours du XIIème siècle, les ancêtres des indiens Sahnish se déplacèrent du Sud, où la sécheresse était persistante, vers les plaines du Nord. Au milieu du XVIIIème siècle, les indiens Sahnish étaient un groupe d’indien très puissant puisqu’ils furent un des premiers à posséder des chevaux. Mais en 1781 puis en 1794, une terrible épidémie de variole décima près des ¾ des indiens Sahnish. Pour alimenter le tout, les Sioux venant de l’Est attaquèrent les tribus Sahnish dont une partie se réfugia chez les indiens Mandans dans le Missouri.

Entre 1794 et 1796, les Sahnish subirent une véritable invasion de la part des tribus indiennes venus de l’Est. C’est une véritable débâcle que subirent les derniers Sahnish. L’autre moitié se réfugia dans les Black Hills le long de la White river. Mais rapidement ils furent chassé par les Sioux en 1796.

Au début du XIXème siècle, les quelques 1800 Sahnish survivants reconstruirent des villages le long du Missouri près de la Grand River. Vivant essentiellement du commerce et malgré les attaques des Sioux, ils cherchèrent à garder leur contact commerciale avec les Cheyennes et les Arapahos.

En 1845, ils s’allièrent avec les tribus Hidatsas et les Mandans, et formèrent les “trois tribus alliées”. En 1851, avec d’autres tribus indiennes, ils signèrent un traité de paix avec les Américains autorisant les chariots des pionniers à traverser leur territoire.

En 1868, ils furent envoyés dans une réserve indienne de Fuerte Berthold, où ils sont aujourd’hui moins de 2.000 individus.

Moins de 10% de la population utilisent encore le Sahnish comme langue.

SKIDI (Panimahas)

 

Bien avant l’arrivée des colons, les Skidis étaient installés sur les rives de la Loup, dans le Nebraska. Vers 1400-1500, ils vivaient le long de la Loup Fork. Les indiens Skidi vivaient au Sud des grandes plaines près du fleuve Missouri.

 

L’été, ils cultivaient la terre (mais et légumes), et lors des périodes de migration, ils partaient à la chasse au bison. Les Skidis vivaient dispersés dans 8 grands villages.

 

Les Pawnees Skidi étaient sans aucun doute la tribu Pawnee la plus puissante. Ennemis des Padoucas, ils organisaient des raids chez ces derniers pour voler des chevaux et des articles Espagnols. A la fin du XVII ème siècle, les skidis était la tribu la plus puissante du Nebraska.

 

Les croyances et cérémonies des indiens Skidis étaient organisaient par les étoiles, qui leur indiquaient les saisons.

Ils gardaient dans des maisons séparées une bourse de peaux où était contenue des objets précieux en relation avec les étoiles. Ces bourses étaient douées des pouvoirs de forces des esprits. Ces pouvoirs se réanimaient au cours des cérémonies entre tous les villages Skidi. Les cérémonies des bourses, rites les plus compliqués de toutes les tribus indiennes, permettaient l’union entre les différentes bourses des autres tribus. Elles symbolisaient l’union entre le ciel et la terre. Ces cérémonies passives n’étaient pas conduite pas un chef en particulier.

Pawnee

WICHITA

 

Les indiens Wichitas occupaient un territoire au Sud des grandes plaines, installés au Sud de la rivière Arkansas (Kansas). En 1715, ils étaient installés à l’est de l’Oklaoma.

 

Ils menaient une vie semi-nomade entre la chasse au bison en hiver et l’agriculture en été. Les villages permanents d’été se composaient de maisons rondes couvertes de tiges ou d’écorce. Ils échangeaient une partie de leur récolte contre des vêtements fabriqués par les indiens Kiowas.

 

Après des affrontements avec les Espagnols, ils se déplacèrent vers le Sud. Ils organisaient des raids contre les Apaches Faraones et les Padoucas. Ils revendaient ensuite les esclaves aux Français.

Aujourd’hui, on compte moins de 1.000 indiens Wichita, installés dans une réserve à l’ouest de l’Oklahoma, dont seulement une quarantaine parle encore le Wichita.

 

TAWAKONI

 

Au début du XVIIIème siècle, les tribus Tawakonis vivaient sur les rives de l’arkansas avant d’émigrer en 1730 vers la rivière rouge.

 

En 1730, de nombreux raids des osages obligèrent les Tawakoni à trouver refuge sur les rives de la rivière rouge près des villages fortifiés de leurs alliées les Tuwehash.

TUWEHASH

 

Les indiens Tuwehash vivaient près de la Canadian River. En 1735, ils quittèrent les rives de l'Arkansas (est de l’Oklahoma) chassés par les Osages pour se réfugier sur les rives de la rivière rouge.

 

Les villages des Tuwehash étaient entourés d’une palissade fortifiée et d’un profond fossé tout autour du village. Ils pratiquaient un peu d’agriculture et du commerce avec les comanches.

 

En 1740, les Tuwehash accueillirent les indiens Jumanos chez eux. Alliés des indiens Comanches en 1758, ils organisaient des raids ensemble contre les missionnaires Espagnols. En 1786, les comanches se réfugièrent dans les villages Tuwehash car ils étaient poursuivis par les Espagnols.

WACO

YSCANI
Wichita

CADDOS

 

Autrefois, les indiens Caddos étaient installés dans le nord-est du Texas et au sud-Ouest de l'Arkansas. Ils migrèrent par la suite vers l’ouest de l’Oklahoma.

 

Aujourd’hui, on dénombre 1.800 indiens Caddo, dont seulement une centaine parle encore le Caddo.

 

D’après la mythologie Caddo, Lune, le premier homme, créa des milliers d’indiens qui habitaient un seul et unique village dans un monde souterrain et obscur. Coyotte fit passer les indiens dans un trou vers le monde qu’ils habitent aujourd’hui.

 

CAHINNIO
 
HASINAI
 
KADOHADACHO
 
NANATSOHO
 
NASONI
 
NATCHITOCHE
 
YATASI

Les indiens Yatasi vivaient en Lousiane sur les rives du Mississippi.

TEJAS

Les indiens Tejas vivaient dans l’est du Texas jusqu’en 1686. Cette tribu a donné son nom au Texas.

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