MODOC

 

Modoc

 

Les indiens Modocs vivaient sur le littoral du Pacifique à Tule Lakedans le Nord-Ouest de l’Oregon, sur des grands plateaux de terres volcaniques. Leur territoire s’étendait jusqu’au sud-ouest de l’Oregon et au nord de la Californie.

 

Ils vivaient principalement de la chasse, de la pêche et de la cueillette des baies et des glands. Ils avaient de nombreux contacts avec les indiens de la Colombie-Britannique et de la cote du Nord-Ouest. Ils échangeaient de la nourriture contre des coquillages et des perles. En hiver, ils se réfugiaient dans des abris semi-souterrains, faits de rodins et de terres. L’été, ils vivaient dans des huttes de branchages ou de roseaux appelées wickiups.

 

Histoire

 

Jusqu’au milieu du XIXème siècle, les Modocs résistèrent et n’urent pas à souffrir de l’invasion des Européens. En 1864, on ne comptait plus que 250 individus Modocs.

Entre 1860 et 1870, les blancs détruisirent pratiquement tous le gibier des Modocs. Un traité de paix fut signé entre colons et Modocs, avec la condition que les indiens s’installent dans la réserve de Klamath et que les indiens cèdent leurs terres aux colons. Après être retenu prisonniers pendant deux ans dans cette réserve, mourant de faim et de froid, la majorité des Modocs s’enfuirent de Klamath en 1872, sous la conduite de leur chef Kintpuash (ou Capitain Jack). Une partie des Modocs retourna en Californie.

De nature pacifique et n’étant pas du tout préparés à la guerre, les indiens recherchèrent la paix avec les colons. Mais après le massacre d’un village Modoc par des colons, des rivalités se déclanchèrent entre les Modocs pro-colons, qui continuèrent de croire à une paix possible, et les anti-colons. Après maintes trahisons entre les deux clans Modocs, les survivants furent exhilés par les blancs en 1873 en territoire indien.

Les quelques milliers indiens Modoc de la Californie du Nord et de l’Oregon du Sud, par contre, défendirent leur pays contre les colons à la manière des guérilleros, avec des raids violents entre 1872 et 1873. Épuisé et sans ressources, les Modocs se rendirent aux Américains et leur chef Kintpuash fut pendu. Les rebelles furent envoyés dans la réserve de Klamath, et les autres dans la réserve de Quapaw en Oklaoma.

Avec la mort de leur chef, tué par les colons, et la disparition de leur alimentation de base, les Modocs furent rayés de la carte des tribus indiennes à la fin du XIXème siècle.

En 1909, le gouvernement Américain autorisa les 51 Modocs survivants à retourner dans une réserve de l’Orégon.

En 1963, la réserve de Klamath fut démantelée, et les Amérindiens, dont un certain nombre étaient les descendats directs des Modocs, fusionnèrent avec d’autres peuples.

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Il reste aujourd’hui, entre les Modocs et les Klamath, 2.000 indiens, dont une petite centaine parle encore le dialecte Modoc.

 

Société

 

Les indiens Modocs considéraient que la richesse d’un individu et son statut social étaient comparable. Ainsi, plus un indien exhibait ses richesses grâce aux commerces avec les autres tribus, plus il avait un statut élevé au sein de la tribu. Les familles les plus riches organisaient les cérémonies et les fêtes religieuses. En fait, le système de classe sociale était uniquement basé sur la richesse matériel d’un individu.

De nature très pacifique, ils ne connaissaient pas la guerre car ils n’avaient pas à défendre de territoire contre des ennemis éventuels.

Leur vie était commode car la nature leur offrait tous ce dont ils avaient besoin. Ils n’ont pratiquement pas connu de famine au cours de leur histoire.

La vannerie était très développée. Ils fabriquaient des paniers, des berceaux et des nattes à l’aide de roseaux de scirpe.

 

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Klamath

Les Klamath habitaient dans le Sud de l’Orégon.

 

Les indiens Klamath vivaient principalement de la cueuillette et d’un peu de chasse. Les graines de nénuphar étaient une des base de leur alimentation. Leur mode de vie et leurs coutumes furent influencés par les indiens des plaines.

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Le nombre de colliers de clams portaient autour du cou permettaient de connaitre la fortune de l’individu.

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Entre 1954 et 1963, les Klamaths conclurent un marché de dupe, la “terminaison”, avec une grande compagnie de papeterie qui convoitait leur forêt. Près de 300.000 hectares de terres furent vendus. Le traité prévoyait en contre partie, une rémunération fort importante pour les indiens. Malheureusement une grande partie des Klamaths après avoir reçcus leurs indémnités partirent s’installer en ville. Quand à la gestion de leur patrimoine, elle s’avera beaucoup moins profitable que prévue.

 

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SAHAPTIAN

 

Cayuse

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Les indiens Cayuse et Umatilla vivaient au Nord de l’Etat actuel de Washington près de la frontière canadienne et dans le nord-est de l’Oregon.

 

Avant l’arrivée du cheval, les indiens Cayuse se déplaçaient sur de vaste étendue à la recherche de nouriture qui variait suivant les saisons (racine, gland, …). Ils pratiquaient aussi la pêche en rivière. Ils attrapaient énormément de poisson de différentes variétés, mais le saumon restait le poisson principal des repas. Ils utilisaient toutes sortes d’hameçons et filets avec des techniques de pêches différentes suivant les cours d’eau. Les hommes partaient à la pêche et les femmes préparaient le poisson. En dehors des périodes de pêches, ils remontaient les rivières et les affluents à la recherche de baies sauvages et autres fruits comestibles. Les hommes partaient chasser le cerf et le daim. Avec les peaux et les os, ils confectionnaient des armes et des vêtements. Ils utilisaient des arcs, des lances, des filets. Les femmes étaient chargées de ramasser toutes sortes de racines et de plantes à la fois comestibles et médicinales. Les Cayuses pratiqueaient aussi le commerce avec les Nez-Percés.

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Les indiens Cayuse importèrent le cheval dans les plateaux aux alentours des années 1700. Très vite ils devinrent des éleveurs hors pair, tout comme leur voisin les Nez-Percés. Les Cayuses ont été probablement les premiers indiens à domestiquer le bronco, un cheval de petite taille du nord-ouest des U.S.A.. A partir de cette époque, leur mode d’alimentation et leurs coutumes changea radicalement. Ils commencèrent à chasser le bison dans les plaines et à adopter certaines pratiques des indiens des plaines.

 

En 1847, une grave épidémie de variole emporta de nombreux indiens Cayuse.

 

Aujourd’hui, les descendants des Cayuse vivent dans la réserve de l’Umatilla, en Oregon, où beaucoup d’entre eux se marièrent avec des membres d’autres peuples Amérindiens.

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La culture Cayuse a été très influencés par les indiens des plaines avec lesquels ils entretenaient de nombreux contact et échanges commerciaux.

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Les indiens Cayuse parlaient un dialecte proche des indiens Nez-Percés. Aujourd’hui, il ne reste seulement que quelques individus qui parlent cette langue. Un programme scolaire pour la préservation de la langue a été introduit depuis peu dans les écoles.

 

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Nez-percés

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Le nom de Nez-Percés leur fut donné par les explorateurs français pour leur coutume de porter des pendants au nez.

Les indiens Nez-Percés habitaient sur un territoire entre le sud-est de l’Etat de Washington, le nord-est de l’Oregon, le centre de l’Idaho et en Colombie-Britannique dans la vallée de Wallow, riches en prairies pour l’élevage des chevaux (blues Muntains de l’Orégon, Bitteroots de l’Idaho). Ils faisaient parties de la culture des plateaux.

Au milieu du XIXème siècle, ils furent déportés au Nord de l’Etat de Washington.

Aujourd’hui, ils sont installés dans une réserve au nord de l’Idaho.

 

Société 

 

Nomades, les indiens Nez-Percés vivaient de la cueillette de plantes (bulbes de camass, racines sauvages, baies), de la chasse à l’ours, et surtout de la pêche au saumon qui représentait une grande partie de leur économie.

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Avec l’apparition du cheval, vers 1700, ils commencèrent à pratiquer son élevage pour les revendre à leur voisin Shoshone, Crow, Blackfoot et Arapaho. Ils échangeaient les chevaux contre des peaux et des vêtements. Leur mode de vie se modifia profondément. Ils commencèrent à chasser le bison dans les plaines du nord et à adopter certaines coutumes des indiens des plaines.

L’hiver, ils habitaient sur les berges des rivières dans des villages dont les maisons étaient construites avec des écorces, des nattes et des peaux. En été, ils se dèplaçaient plus souvent entre les montagnes et les prairies des plateaux.

Ils pratiquaient le tissage et décoraient les peaux de bisons avec de la peinture et des piquants de porc-épics.

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Les Nez-Percés étaient divisés en groupes locaux, eux-mêmes subdivisés en bandes indépendantes dirigées par un chef héréditaire soutenu par un conseil des anciens et de la guerre. L’ensemble des groupes locaux, a peu près une quarantaine, formait une association.

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La culture des indiens Nez-Percés a été influencée par les nombreux contacts qu’ils entretenaient avec les autres tribus indiennes voisines. Ils célébraient ensemble certaine cérémonies religieuses. Les sociétés de guerre n’existaient pas chez les indiens Nez-Percés.

Une des principales cérémonies religieuses était la représentation de danses en l’honneur de l’esprit gardien, leur divinité titulaire.

Les mariages à l’intérieur d’un groupe même étaient interdit pour éviter tous problèmes de cosanguinité.

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Aujourd’hui, les Nez-Percés ont perdu toute leur identité.

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Histoire

 

Jusqu’au milieu du XIXème siècle, les indiens Nez-Percés entretenaient des relations commerciales avec les blancs. Ils échangeaient les chevaux qu’ils élevaient contre des vêtements et des couvertures. Une mission chrétienne s’installa même en 1837 pour répondre à une demande d’éducation de la part des indiens.

En 1855, une partie des tribus Nez-Percées ceda quelques terres aux colons Américains et accepta de vivre dans une grande réserve englobant Wallowa Valley, dans l’Oregon. Mais très vite on découvrit de l’or dans cette réserve, et les Nez-Percés furent contraints d’abandonner leur terre et de retourner dans une réserve à Lapwai.

Les autres clans continuèrent à mener une vie errante dans leur pays. Les soldats de l’Armée Américaine continuèrent à poursuivre les indiens notament en volant leur troupeaux de chevaux. Les Nez-Percés ripostèrent en tuant 11 colons. A partir de cette date, la guerre était déclarée entre indiens et soldats Américains, malgré l’hostilité du chef des Nez-Percés, Chef-Joseph (Heinmot Tooyalaket), hostile à la guerre.

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Jusqu’en 1877, les Nez-Percés luttèrent avec courage contre les Américains et gagnèrent même une bataille contre les Fédéraux. Les Nez-Percés emmenés par Chef-Joseph, commencèrent alors une longue marche de plus de 1500 km pour essayer de rejoindre Taureau-Assis (Sitting-Bull) installé au Canada. Au cour de cette retraite ils ganèrent plusieurs bataille contre les Américains, mais ils furent interceptés à seulement 50 km de la frontière Canadienne. Les troupes Américaines étaient trop nombreuses. Les indiens mouraient de faim et de froid. Désemparés, en 1878, une majorité des Nez-Percés, ainsi que chef-Joseph, abdiquèrent et furent placés dans la réserve de Colville dans l’Etat de Washington et en Oklaoma.

Les tribus Nez-Percés qui étaient restés dans la région de la meseta furent parqués, à leur tour, dans d’autres réserves indiennes. Quelques chefs guerriers, ainsi que leur clan, rejoingnirent Taureau-Assis au Canada. En 5 ans, plus de la moitié des indiens Nez-Percés vont mourir dans les réserves des blancs fautes de nourriture et de couverture.

Les quelques survivants Nez-Percés furent autorisés plus tard à retourner dans l’Idaho, où la majorité d’entre eux vivent encore dans une réserve. On compte 1.500 indiens Nez-Percé, dont plus de la moitié parle encore le Sahaptian.

 

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Klikitat

Autrefois, les indiens Klikitat vivaient dans sur les bords du Pacifique, dans l’Etat actuel de Washington.

 

Ils habitaient dans des maisons semi-enterrées couvertes de buisson. Nomades, ils poursuivaient les troupeaux de gibier. Ils pratiquaient aussi la pêche et la cueillette.

Les relations avec les tribus voisines étaient toujours très cordiale. Chez les indiens Klikitat, il n’existait pas de société de guerre.

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En 1855, les indiens Klickitat furent chassés de leur territoire et envoyés dans la réserve de Yakima.

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Aujourd’hui, leur culture a totalement disparue. La plupart des survivants sont assimilés avec les indiens Yakimas.

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Palouse

Les indiens Palouse vivaient au Nord de l’Etat de Washington.

Avec l’apparition du cheval, ils devinrent d’excellents éleveurs, et commencèrent son commerce pour l’échanger contre d’autres marchandises.

 

Umatilla

Les indiens Umatillas vivent aujourd’hui dans une réserve de l’Oregon.​

 

Les indiens Umatillas parlaient un dialecte proche des Walla Walla. Aujourd’hui, sur la centaine d’indiens Umatilla recensés, près de la moitié parle encore leur dialect originel.

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Yakima

Les indiens Yakimas vivaient dans le Nord de l’Etat actuel de Washington, sur la rivière Columbia. Ils vivaient principalement de la chasse, la pêche, la cueillette et le travail de la peau.

Les Yakimas vivaient en bande territoriale autonomes formant une confédération soumis à un chef héréditaire. Influencés par les tribus des plaines, ils devinrent des éleveurs de chevaux.

 

Aujourd’hui, ils sont installés dans la vallée de Yakima, dans le sud du centre de l’Etat de Washington.

Il reste aujourd’hui 8.000 indiens Yakimas, dont près de 3.000 parle encore le dialect yakima.

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Walla walla

Les indiens Walla Walla vivent dans la même réserve que les Umatilla dans l’Orego.

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Les indiens Walla Walla parlaient un dialecte proche des Umatillas. Sur une population de près de 700 indiens Walla Walla, on dénombre une centaine d’entre eux utilisant encore le dialect Walla Walla.

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Wanapum

 

Warm spring

Les indiens Warm Springs (ou indiens TENINO) vivaient au nord et au centre de l’Etat de l’Oregon le long de la rivière Columbia. Ils sont installés aujourd’hui dans la réserve de Warm Spring dans l’Oregon.

 

Sur le millier d’indiens Warm Spring encore en vit actuellement, on compte 200 personnes sachant parler encore la langue Tenino.

 

Wasco

Les indiens Wasco vivaient au nord et au centre de l’Etat de l’Oregon le long de la rivière Columbia.

 

Ils se déplaçaient continuellement sur un vaste territoire à la recherche de racines, de graine et de fruits secs.

 

Ils vivaient par petit groupe familiaux. En automne, ils se rassemblaient pour procéder à la collecte des pignons et pour célébrer des cérémonies communautaires.