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Les Takics

CUPAN

CAHUILLA

Les indiens Cahuilla vivaient dans la reserve d’Agua Caliente près de Palm Springs, dans des zones désertiques du Sud-Ouest de la Californie.

Ils se nourrissaient principalement de petits rongeurs et de lapins.

 

Il ne reste aujourd’hui que 800 indiens Cahuilla, divisés en petites bandes, installés dans le sud de la Californie. Une petite poignée de ces indiens parle encore leur langue d’origine.

CUPEÑO

Les indiens Cupeños construisaient des maisons en pierre rectangulaires avec un toit en jonc.

Les indiens Cupeño vivent aujourd’hui dans une réserve du sud de la Californie. En 1960, on recensé 150 Cupeño, dont moins de 10 maitrisés leur langue d’origine.

 

JUANEÑO

LUISEÑOS

 

Les Luiseños habitent dans le Sud-Ouest de la Californie. La région des indiens Luiseños étaient très riche en nourriture. Ils se déplaçaient très peu à l’intérieur de leur territoire.

 

Au XVIIIême siècle, les indiens Luiseños furent réduits en esclavage par les colons Espagnols.

 

Les indiens Luiseños ne célébraient que les rites de passage (puberté, mariage et mort). Les rites de puberté chez les garçons, dont les dates étaient définies par le chef de clan, étaient composés de 4 cérémonies différentes. Lors de la première cérémonies, le jeune garçcon recevait les leçons de bonne conduite, de morale, de vie de groupe,…Les épreuves se déroulaient au cours des 2ème et 3ème cérémonies. Le garçon était drogué puis envoyé hors du camp où il jeûnait pendant 4 jours. La dernière cérémonie était consacré au sermon et à l’initiation des peintures sur sable.

Chez les jeunes filles, le rite de puberté était une épreuve difficile. Elles devaient restés au fond d’une fosse pendant 4 jours sans manger.

Les pahas étaient l’équivalent des shamans chez les indiens Luiseños.

Les étoiles représentaient les esprits des morts fixés dans le ciel.

Les peintures de sables des indiens luiseños existaient dans toutes les cérémonies. Le blanc représentait la voie lactée ; le rouge symbolisait le sang et le noir, les forces de la nature. Ces trois couleurs étaient disposées en cercles concentriques.

Aujourd’hui, on compte 1.500 indiens Luiseños, dont une poignée utilise encore le dialect pour communiquer. Ils vivent dans une réserve de la Californie.

SERRANO

 

Les indiens Serrano ont aujourd’hui complètement disparu. Ils vivaient autrefois dans le sud de la Californie.

 

GABRIELENO

Ils vivaient dans le Sud-Ouest de la Californie.

Takic
Sonoran

SONORAN

PAPAGO

 

Les indiens Papagos, ou Tohonos, habitent encore aujourd’hui le Nord-Ouest du Mexique et la région du Tuscon dans le centre-sud de l’Arizona, dans un désert très aride.

 

Les indiens Papagos installaient leur village en bordure de rivière, vivant dans des maisons en osier. Les Papagos étaient des indiens semi-nomade. En été, ils pratiquaient l’agriculture (maïs, courge, haricot, tabac) sans irrigation. En hiver, ils se déplaçaient dans les montagne pour la chasse (chèvre de montagne, lièvre, dindon, oie sauvage,…) et la cueillette. Ils élèvent aujourd’hui quelques chevaux.

Société :

 

Avant l’arrivée des colons, les Papagos étaient divisés en clans patrilinéaires. Il n’existait pas d’organisation sociale et politique. Les villages étaient plus ou moins liés entre eux. Les roles de chefs de chasse et de shamans puissants étaient souvent assumaient par un même individu afin d’assurer une bonne chasse communautaire.

De nos jours, les Papagos ont assimilés une bonne partie de la culture blanche. Il existe un pouvoir local avec un gouverneur désigné par le conseil des anciens. Ils ont intégré certaines croyances catholiques dans leur culture (vénération de Saint François Xavier), tout en conservant encore une grande partie de leurs anciennes coutumes.

Ils célébrent encore aujourd’hui de grandes cérémonies publique conduites par les différents chefs de villages (récitation de texte et de mythe).

 

Le rite d’initiation pour la recherche de vision comprenait 3 épreuves : tuer un ennemi, chasser un aigle, rapporter du sel de l’océan. Autour de ces épreuves, il existait de nombreux rites de purification (jeûn, chasteté,…). L’objectif de cette cérémonie était de dominer par la force, les pouvoirs magiques jugés dangeureux pour pouvoir s’en servir comme alliés par la suite. Les périodes de purifications se faisaient toujours en marge du village.

La route du sel, chez les indiens Papagos, était un des rites les plus rudes et les plus exigeants. Les volontaires partaient accompagnés du chef du village sur une route longue et difficile jusqu’à l’océan qu’ils devaient réaliser en courant. Tout au long de la route, de nombreux rites et prières devaient être respectés : ne pas jeter de l’eau sur le sol, ne pas déranger les animaux, suivre la piste en parlant le moins possible,… Toutes les choses rencontrées devenaient des forces surnaturelles. L’épreuve la plus dure, pour ces indiens du désert, était de rentrer dans l’océan. Pour les indiens néophytes cette route du sel était avant tout un moyen de rechercher une vision. Cette recherche devait être accomplie 4 années de suite sinon les forces magiques s’annulaient et l’individu tombait gravement malade. Au retour du voyage, les néophytes devaient rester 16 jours à l’écart du village, comme une dernière épreuve de purification.

Afin de favoriser la venue de la pluie en Juin et en Juillet, les indiens Papagos organisaient la fête du vin saguaro. La pulpe de saguaro est récolté dans des paniers abandonnés sur le sol afin de faire une offrande aux esprits de la pluie. Pendant la fermentation du sirop, des rites et des chants sont célébrés.

Au moment de la puberté, les jeunes filles entraient en contact avec des pouvoirs magiques et mystérieux.

Si les régles et les tabous n’étaient pas respectés vis à vis des forces surnaturelles, le vilage souffrait de la violence des éléments. Les Papagos redoutaient par dessus tout une grave inondation (paradoxe pour un peuple du désert).

Les shamans Papagos avaient un role de devin et de prophète. Ils pouvaient rentrer en contact avec les morts, ce qui leur conféraient une certaine puissance. Ils se faisaient payer pour les consultations individuelles, mais lorsqu’ils utilisaient leur pouvoir pour le bien de la communauté (danse de la pluie,…), ils n’obtenaient rien en échange. Les shamans Papagos étaient souvent accusés de sorcellerie.

Chaque été, les indiens Pimas scultaient sur la face plane des “batons-calendriers” un nouveau symbole. Ces symboles permettaient aux gardien du baton de se remémomer les évènements de l’année. Ces batons étaient parfois échangeaient d’une tribu à l’autre afin d’enrichir ces connaissances mutuelles.

Les Pimas et les Papagos ont une culture relativement semblable. Leurs cérémonies sont un mélange de plusieurs cultures (hopi pour les masques, Méxicain, Européens,…).

 

Spécialisés dans le tissage de panier, les Papagos représentaient des dessins en spirales symbolisant le mouvement des fleuves.

Aujourd’hui, il reste 11.000 indiens Papagos installés aux U.S.A. dans une réserve de l’Arizona. Entre les indiens Papago et les indiens Pimas (25.000 individus) on compte aujourd’hui 12.000 indiens parlant encore cette langue (surtout dans le sud et l’ouest). Quelques écoles enseignent le language Papago-Pima.

PIMA

 

Les indiens Pimas étaient installés en Arizona sur les rives des rivières Gila et Salt, le long de la frontière Méxicaine, voisins des Maricopa et des Papagos. Ils sont aujourd’hui installés dans le centre-sud de l’Arizona.

 

Les Pimas étaient des indiens agriculteurs sédentaires, qui vivaient dans des villages construits en bordure de rivière. Le “Ki” ou maisons en osier, avait un diamètre de 4 à 5 mètres avec un toit plat. La chasse et la cueillette devenaient des économies nécessaires pendant les périodes de sécheresse.

 

Les pimas ont toujours étaient en guerre contre les Apaches, pilleurs de la région. Indiens pacifiques, les Pimas ont laissé passer les blancs sur leur territoire pendant la ruée vers l’or. Ils s’allièrent avec les Américains pendant les guerres contre les Apaches.

Société :

Les Pimas vivaient dans des grands villages. Ils possédaient une organisation politique et sociale relativement complexe. Un chef de tribu était élu par les différents chefs de villages.

Les Pimas ne connaissaient pas l’usage de l’étuve contrairement à la majorité des tribus indiennes. Leurs cérémonies étaient un mélange de plusieurs cultures (hopi pour les masques, Méxicain, Européens,…).

Les Pimas tissaient des dessins en spirales sur leur paniers représentant le mouvement des fleuves. Certains paniers possédaient sur le fond le symbole d’une croix à quatre branche.

Les Pimas, tout comme les Papagos, s’appellaient les AHKEEMULTOOTAM (les gens du Fleuve).

Chaque été, les indiens Pimas scultaient sur la face plane des “batons-calendriers” un nouveau symbole. Ces symboles permettaient aux gardien du baton de se remémomer les évènements de l’année. Ces batons étaient parfois échangeaient d’une tribu à l’autre afin d’enrichir ces connaissances mutuelles.

Aujourd’hui, la culture des Pimas a compètement disparue. Il reste 14.400 individus dont 8.000 indiens installés en Arizona.

YAQUI

 

Les 400 indiens Yaqui des U.S.A. (il en existe 16.000 au Méxique) sont installés dans une réserve de l’Arizona (Tuscon et Phoenix).

Autres tribus

Autres  tribus

JUMANOS

 

Les indiens Jumanos vivaient en bandes nomades près du cours inférieur du rio grande. Certains groupes se déplaçairent vers le Nord-Est (rio pecos). Les indiens Jumanos furent les seules indiens à migrer vers l’est sur toute la longueur des plaines du sud pour se fixer finalement sur les limites orientales.

Lorsqu’ils étaient nomade, ils vivaient dans des huttes avec un toit plat couvert d’herbe.

Histoire :

En 1535, les indiens Jumanos établirent les premiers contacts avec les conquérants Espagnols près du Rio grande à l’ouest. Poursuivant les apaches entre 1598 et 1601, les jumanos les chassèrent de leur territoire et s’y installèrent (Canadian river au Nord du Texas).

En 1600, un groupe de Jumanos s’établit dans les plaines du rio Nueces, alors qu’un autre groupe fonda, beaucoup plus tard, le village Pueblo d’Humanos qui servit de lieux d’échange et de commerce (près du confluent Arakansas et Canadian). Les indiens Jumanos commencèrent à se sédentariser dans ce village et à commercer avec les Espagnols pour obtenir des armes et des chevaux. A partir de leur village, ils établirent des relations commerciales avec les Caddoan dans l’est du Texas.

En 1686, les indiens Jumanos avaient totalement déserté l’ouest du Texas et la rivière rouge, pour aller se réfugier vers l’est rejoindre leurs alliés Caddoan. En 1706, des groupes de jumanos s’installèrent sur les rives de l’arkansas dans le nord de l’oklaoma.

En 1688, ils subirent les premières attaques des Apaches et une partie des indiens Juamnos durent s’enfuir pour se réfugier dans le nord de l’Oklaoma. Ces derniers s’allièrent avec les Français au début du XVIIIème siècle qui leur fournissaient des armes.

Un peu moins d’un siècle après leur sédentarisation , les indiens Jumanos possédaient, à la fin du XVIIème siècle, des armes et des chevaux. Afin d’augmenter leurs richesses, ils organisairent des raids au Méxique pour voler des armes Espagnols et des chevaux qu’ils revendaient ensuite aux Caddoan.

Après 1740, alliés des Pawnees, des wichitas et des Caddoans, les indiens Juamnos ne furent plus mentionnés car ils se mélèrent à leurs alliés.

QAHATIKA

 

Les indiens Qahatika vivaient au voisinage des Pimas.

 

TUBATULABAL

 

Les indiens Tubatulabal vivaient dans le Colorado.

Aujourd’hui, les 50 survivants de la tribu des Tubatulabal sont installés dans le centre-sud de la Californie. Moins de 10 indiens parlent encore le dialect tubatulabal.

 

YOMBA

 

Les indiens Yomba vivent aujourd’hui dans une réserve du Nevada.

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