PEUPLES AMERINDIENS D'AMERIQUES DU NORD
MUSKOGEAN
MUSKOGEE CREEK NATION
ALABAMA
Les indiens Alabamas vivent aujourd’hui dans le Texas Orientale et en Oklahoma.
En 1953, les indiens Alabamas furent choisis, à titre d’expérience, comme tribu pour le projet de Termination. Les 394 membres de la tribu adoptèrent le projet sans problème car les indiens étaient déjà bien assimilés à la culture des blancs. En 1990, on comptait entre 500 et 600 individus composant la nation des Alabamas. Près de 50% parlent encore le dialecte Alabama.
MUSKOGEE
Au XVIIème siècle, les Muskogees (Creeks) étaient installés dans les plaines du mississipi. Mais au XVIIIème siècle, chassés par les colons blancs, ils émigrèrent vers l’Est dans les plaines de l’Alabama et de la Géorgie. Ils sont installés aujourd’hui dans la centre de l’Oklahoma et dans le sud de l’Alabama.
Les Muskogees pratiquaient une vie sédentaire organisée autour de l’agriculture, qui était le domaine des femmes. Le maïs, le haricot et la courge étaient les trois cultures principales. La chasse, la pêche et la guerre étaient exclusivement réservé aux hommes.
Les Creeks, indiens sédentaires, vivaient dans des villages composés de maisons rectangulaires de rondins ou de chaume recouvert d’argile sur l’extérieur, entourant une esplanade communale situé au centre du village. Parfois un Temple, en forme de dôme recouvert de chaume, destiné aux cérémonies religieuses était érigé sur la place. Les villages étaient souvent situés sur des rivières et des criques. Il existait des villes blanches réservées pour les cérémonies de paix, et les villes rouges pour les cérémonies de guerre.
Histoire
En 1538, les Muskogees ont été une des premières tribus indiennes à rentrer en contact avec les Conquistadors Espagnols.
Au XVIIIème siècle, ils choisirent le camp des Anglais lors des guerres contre les Espagnols et les Apaches. A la fin du XVIIIème siècle, les indiens Muskogees tentèrent de s’organiser en Confédération pour lutter plus efficacement contre les colons. Malgré leur volonté et leur nombre important (ils comptaient jusqu’à 30.000 membres), ils échouèrent dans leur tentative car leurs villages (environ 50) étaient trop éloignés les uns des autres et peu coordonnés.
Au cours de la guerre d’indépendance, ils soutinrent les Britanniques. Ils conclurent un traité de paix avec les Américains en 1790.
En 1813, ils rentrèrent en guerre contre les Américains, encouragés par les Anglais, et notamment contre les fermiers blancs dont 500 furent tués à Fort Alabama par les indiens Muskogees.
Au début du XIXème siècle, une guerre civile éclata au sein de la tribu des Muskogees entre les indiens pro-Américains et les anti-Américains. Face à la pression des colons, ces derniers se réfugièrent plus au Sud avec des esclaves noirs réfugiés, pour donner, ce que l’on va appeler plus tard, les indiens Séminoles. Quand aux Muskogees Pro-Américain, une partie de ces indiens rejoignit l’armée Américaine. Malgré le ralliement d’une partie des Muskogees aux blancs, l’armée Américaine, commandée par le Général Jackson et aidé militairement par les ennemis des Muskogees, les Cherokees, va continuer à massacrer les villages Muskogees.
En 1814 à Tallapoosa dans le Sud, une grande partie des indiens fut massacrés. En désespoir de cause, les survivants Muskogees cédèrent les 2/3 de leur territoire. En 1820, une loi tribale fut votée prévoyant la peine de mort pour quiconque négocierait la vente de terres sans l’accord du conseil tribal. En 1826, ignorant le traité fédéral signé quelques années auparavant avec les Muskogees, le gouvernement fédéral de Géorgie pris possession des terres des indiens Muskogees. A partir de cette date, les Creeks furent complètement dépouillés de leurs terres ancestrales.
En 1830, après que l’Alabama et la Géorgie du Sud furent cédés aux Américains, les indiens Muskogees acceptèrent de migrer au delà du Mississippi et furent envoyés de force dans les réserves de l’Oklahoma. Rapidement, ils s’organisèrent autour d’un gouvernement tribale autonome, et devinrent une des premières “tribu civilisée”.
En 1890, le territoire des Creeks en Oklahoma fut ouvert à l’installation des blancs, ce qui déclencha un afflux massifs d’immigrants.
En 1907, les Américains interdirent le gouvernement autonome des Creeks, et des autres tribus dites civilisés, après que l’Oklahoma fusse intégré à l’Union.
Aujourd’hui, près de 20.000 Muskogees sont complètement intégrés en Oklahoma (seul le nom leur rappelle leurs origines). Un petit groupe de 500 indiens conservent encore quelques rites dans le Sud-Ouest de l’Alabama. Au total, on compte 44.000 indiens d’origine Muskogee-Creek.
Actuellement, certains indiens Muskogee essayent de remettre en place un programme pour redévelopper leur langue originelle. On dénombre près de 6.000 indiens parlant encore leur langue d’origine.
Cérémonies et rites
La vie sociale des Muskogees s’organisait autour de nombreux rites dont les plus courant et les plus importants étaient :
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Les cérémonies des moissons et du maïs vert
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Les rites des premières récoltes et du feu nouveau
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Les cérémonies, au milieu de l’été, pour pardonner tous les abus et les péchés, sauf les meurtres.
La cérémonie du maïs (Boskita) symbolisait le renouveau de l’univers, des plantes et des animaux.
La cérémonie du Busk symbolisait le renouvellement de chaque choses en brulant notamment de nombreux objet (vêtements, armes, outils,..). Cette cérémonie durait 4 jours pendant lesquels les indiens jeunaient.
Les indiens Muskogees considéraient que la terre était plate et carrée.
Ils vénéraient une force surnaturelle appelée le “maitre du souffle” qui était une représentation symbolique du soleil.
Le rang social d’un individu était très important. Il s’obtenait grâce au mérite personnel notamment à la guerre et à la sagesse. Le tatouage représentait l’insigne officiel et le rang d’un individu.
Le shaman Creek occupait un rôle intermédiaire entre le clergé institutionnel des indiens Pueblos et les shamans indépendants des plateaux. Le shaman obtenait son pouvoir grâce aux force surnaturelles, mais aussi grâce à l’enseignement que les shamans plus anciens lui avaient prescrit. La quête des pouvoirs durait 4 jours, puis 8 jours, puis 12 jours. Lors de ces quêtes, le shaman passait par des périodes de purifications, de jeun, de médiation et de recherche de vision.
Chaque objet avait un pouvoir de guérison particulier : La plume de buse guérissait les blessures ; la peau de renard traitée les morsures de serpents ; le hibou permettait de suivre les ennemis dans le noir…
Comme la majorité des peuples du sud-est, les Muskogees portaient de nombreux tatouages et d’ornements.
KOASATI
Les indiens Koasati sont répartis dans les réserves de Louisiane, d’Alabama et du Texas
La langue Koasati est encore couramment utilisée en Louisiane, et un peu moins au Texas. En Louisiane, on compte entre 350 et 400 Koasati, et seulement une centaine au Texas.
NATCHEZ
Les Natchez habitaient sur la rive est du cours inférieur du Mississipi. Indiens sédentaires, Ils vivaient principalement de l’agriculture (maïs) et de la poterie.
Histoire
Au début du XVIIIème siècle, les indiens Natchez comptaient 6.000 individus. C’était la tribu la plus nombreuse de la région. Dès les premiers contacts avec les colons, ils eurent des rapports amicaux avec les blancs. Mais très vite, après l’installation d’un comptoir Français sur leur territoire en 1713, les relations se détériorèrent. Entre 1716 et 1729, ils rentrèrent en guerre contre les Français et les choctaws, alliés de ces derniers. Ils finirent par chasser les indiens Natchez de leur région. 400 indiens Natchez furent vendus comme esclaves aux Antilles. Après la guerre, une grande partie des Natchez émigrèrent chez les Chickasaws, les Creeks et les Cherokees, et se fondirent parmi ces tribus.
Aujourd’hui, les indiens Natchez ont perdu toute leur identité. Ils vivent dans le Nord-Est de l’Oklahoma.
Vie sociale et coutumes :
La culture des Natchez est surement, avec celles des indiens Pueblos, une des plus anciennes culture indienne, descendant des Adena-Hopewell.
Les Natchez vivaient dans des villages composés de maisons rectangulaires en torchis séchées, avec un toit couvert d’écorce de jeunes arbres et de paille, alignées en rang autour d’une esplanade commune. Au milieu de cette esplanade était érigé un grand temple en bois, sorte de tumulus, où était enterré les anciens chefs.
Les Natchez étaient divisés en clans matrilinéaires et exogames. Ils avaient une organisation sociale très hiérarchisés (Soleils, Nobles, très honorés, peuple ou puant). Afin d’éviter toute rigidité des classes sociales, les trois premières classes devaient épouser une personne de la dernière classe. Ainsi, les enfants d’un soleil et d’un puant étaient de la classes sociale des nobles. Les “soleils” devaient épouser des “gens du peuple” afin d’éviter toute consanguinité entre les classes.
Les “nobles” étaient souvent nommés comme chefs guerriers ; les “très honorés” étaient les guerriers ; et les “gens du peuple” travaillaient la terre. La classe des Nobles possédaient tous les privilèges et tous les pouvoirs politiques. Le passage d’une classe sociale à une autre, pour un individu, pouvait se faire grâce à un acte de bravoure (guerre). Seuls les femmes et les filles conservaient le titre. Pour augmenter la classe des puants, les Natchez faisaient des prisonniers de guerre qui devenaient des puants.
Les indiens Natchez étaient des adorateurs du Soleil, tout comme les Mayas et les Incas, dont ils pourraient être les descendants. Le Chef suprême était désigné comme le “Grand Soleil”. Il était considérait comme un demi-dieu qui avait un droit de vie et de mort sur tous ces sujets. Il avait un pouvoir absolue sans partage sur tout le peuple. Il possédait plusieurs femmes et esclaves. A la mort du Grand Soleil, tous ces serviteurs et femmes devaient mourir, ainsi que ceux qui le souhaitaient. Tous les feux sacrées étaient éteints pendant 4 jours. Ceux qui s’immolaient avec le monarque permettait à leur famille d’accéder à la classe supérieure.
Il existait aussi un système de clergé, nommé par le grand soleil, qui s’occupait du feu sacrée et de la préparation des cérémonies.
Afin d’avoir un règne sans partage sur leur territoire, les indiens Natchez soumettaient les tribus voisines à un impôt.
Les coutumes et les croyances Natchez étaient très stricts, et demandaient des efforts de chaque individu car tous manquement aux règles et autres tabous étaient sanctionnés par les Dieux.
Un feu sacré brulait continuellement dans le temple. Il était éteint uniquement la veille de la cérémonie du mais vert, puis rallumé le jour de la fête.
A l’épogée de la culture des Natchez, les tumulus, où l’on enterrait les morts, devinrent de plus en plus grand. Les villages s’agrandirent, pour devenir presque des villes avec plus de 1.000 personnes. Dans l‘Illinois, la ville de Cahobia s’étendait sur 13 km2 et comportait plus de 1.000 tumulus.
SEMINOLE
Les Seminoles étaient installés dans le Sud de la Floride, dans les marais des Everglandes. On les retrouve aujourd’hui installés dans une réserve de Floride.
Les indiens Séminoles pratiquaient essentiellement la chasse et la pêche. Ils vivaient dans des villages fortifiés composés de maisons sur pilotis recouvertes de paille ou de chaume.
Aujourd’hui implantés sur cinq réserves en Floride, les activités principales des indiens sont l’agriculture, la chasse, la pêche et le tourisme. Beaucoup vivent encore dans des maisons sur pilotis (chickees) couvertes de chaume, avec des ouvertures latérales.
Histoire
Les “indiens” des tribus Séminoles étaient en fait composées globalement de groupes de réfugiés composés d’Afro-Américains et d’indiens Hitchiti et des Creek des Everglades fuyant l’oppression des colons au XVIIIème siècle. Les indiens Séminoles furent séparés de la Confédération Creek lorsque fut établi la frontière entre la Floride et les Etats-Unis.
En 1817, le gouvernement Américain exigea des indiens Séminoles qu’ils restituent tous les esclaves réfugiés dans les villages. Mais les indiens opposèrent une farouche résistance, et une guerre éclata contre les colons. Cette guerre s’intensifia en 1819, lorsque le gouverneur territorial ouvrit la Floride aux colons d’origine européenne. Les guerres entre Séminoles et Américains furent parmi les plus couteuses des guerres menées contre les indiens. La résistance des indiens fut farouche et sans merci.
En 1832, les Séminoles refusèrent, une nouvelle fois, de signer le traité de paix proposé par les colons. Face à cet affront, les Américains décidèrent de les déporter de force avec leur chef Osceala. Mais entre 1832 et 1846, ne s’avouant pas vaincu, les indiens Séminoles résistèrent vigoureusement en se cachant dans les marais infranchissable des Everglades. En 1837, une première défaite marqua les Séminoles avec la capture de leur chef Osceala. Et en 1842, lors de la deuxième guerre Séminole, plusieurs milliers d’indiens furent déportés dans les réserves de l’Oklahoma. Ces derniers, avec d’autre tribus indiennes, créèrent un gouvernement autonome pour chaque tribu (les tribus civilisées).
Jusqu’en 1858, une petite partie des Séminoles restée dans les Everglades résista farouchement face à l’oppression Américaine. Malgré cette résistance, 250 indiens furent capturés et s’en allèrent rejoindre leurs frères en Oklahoma. La petite poignée d’indiens Séminoles qui restaient purent demeurer en Floride et leurs descendants signèrent un traité de paix avec les Etats-Unis. Après la guerre de Sécession, une plus petite réserve leur fut accorder sur leurs terres d’origine. Mais à la fin du XIXème siècle, ils cédèrent aux pressions, divisèrent leurs terres traditionnelles en parcelles individuelles et abandonnèrent le surplus aux Etats-Unis.
En 1890, vidées des derniers indiens Séminoles résistants, la totalité des terres Séminoles furent ouvertes à la colonisation. Les Séminoles ont su donner une image plus moderne, à l’époque, de “l’indien sauvage”.
En 1979, les Séminoles furent les premiers indiens des Etats-Unis à ouvrir un bingo dans une réserve indienne.
Aujourd’hui, il reste seulement 3.000 indiens Séminoles installés sur leurs terres d’origine en Floride, dont 200 dans les marais des Everglades. Ces derniers vivent dans des villages dont les accès sont payant, seul ressources financières touristiques. Près de 10.800 indiens Séminoles vivent en dehors des réserves, et notamment en Oklahoma.
CALUSA
Les Calusas étaient une tribu primitive guerrière qui vivaient autrefois au Sud de la Floride. Les Calusas furent une des premières tribus indiennes à être entrer en contact avec les Conquistadors Espagnols en 1513 (Ponce de Leon).
Leurs principales activités économiques étaient basées sur la chasse et la pêche. La nourriture en Floride était suffisamment abondante pour nourrir tous les habitants des villages. Peu expansionniste, ils se contentaient uniquement de ce que la nature leur apportés.
AUTRES TRIBUS
CHICKASAW
Les Chickasaw vivaient en Alabama, au Nord des terres marécageuses. Ils sont installés aujourd’hui au sud et au centre de l’Oklahoma, près de Happyland (nord), Ardmore (ouest) et Wapanucka (est).
En 1830, les Chickasaw faisaient partie des “tribus civilisées”. C’est d’ailleurs à cette même date que le gouvernement Américain appliqua un programme de lotissement des terres Chickasaw. Le principe de la propriété collective devait être abandonné au profit de la propriété individuelle.
Au cours de l’année 1838, les indiens Chickasaw furent définitivement chassés de leur territoire plus vers le Sud. En 1861, ils participèrent à la guerre de Sécession au côté des forces de la Confédération.
Il ne reste aujourd’hui plus que 9.000 indiens Chickasaws dans les réserves indiennes, notamment en Oklahoma, et 11.000 en dehors. Seulement 1.000 indiens parlent encore la langue Chickasaw.
Dans la mythologie Chickasaw, comme dans la majorité des croyances indiennes, la terre, à l’origine, était recouverte par les eaux. Plusieurs animaux tentèrent de ramener de la boue du fond des eaux sans y parvenir. Chez les indiens Chickasaw, l’écrevisse, est l’animal pourvoyeur de la poignée de boue qui rend possible l’acte créateur.
CHOCTAW
Avant leur déportation en 1834, les Choctaws vivaient dans une région qui comprend la Géorgie, l’Alabama, et le Sud du Mississipi, dans le Nord des terres marécageuses.
Les Choctaws vivaient principalement de l’agriculture, employant des outils rudimentaires pour cultiver le maïs, les haricots, les patates douces et le tabac. Ils possédaient quelques têtes de bétail, et pratiquaient la pêche et la chasse. Ils revendaient ou échangeaient tous le surplus alimentaire qu’ils possédaient.
Ils habitaient dans des huttes couvertes de feuilles de palmier ou de chaume, avec des murs de terre et d’écorce.
Avec l’arrivée du cheval, les indiens Choctaw développèrent leur propre élevage de chevaux.
Histoire
Avant l’arrivée des premiers colons, les indiens Choctaw étaient souvent en guerre contre les Natchez. Dès le début du XVIIIème siècle, les Choctaws s’allièrent avec les Français pour le commerce. Avec l’avancée inexorable des colons, les Choctaws devaient s’enfoncer de plus en plus vers l’ouest.
En 1830, ils faisaient partie des “tribus civilisées” avec une instauration du christianisme et de l’enseignement dans les écoles. Le gouvernement Américain appliqua d’autre part un programme de lotissement des terres Choctaw; Le principe de la propriété collective devant être abandonné au profit de la propriété individuelle. Malgré cela, les colons les obligèrent à quitter leur pays et à s’installer plus à l’Ouest. En 1842, ils cédèrent pratiquement toutes leurs terres aux Américains, et furent envoyés dans une réserve en Oklahoma. En 1861, ils participèrent à la guerre de Sécession au côté des forces de la Confédération.
Aujourd’hui, la majorité des indiens Choctaws sont assimilés aux indiens dans les réserves du sud-est de l’Oklahoma. Quelques descendants vivent encore dans la région du Mississippi et en Louisiane. Il représente au total à peu près 82.000 individu. La langue Choctaw est beaucoup plus utilisée par les indiens du Mississippi, alors qu’en Louisiane, les quelques Choctaw parlent un mélange incluant des mots Français.
Au total, on dénombre près de 9.000 indiens Choctaws utilisant leur langue d’origine, dont 3.500 en Oklahoma.
Aujourd’hui, les indiens Choctaws célèbrent annuellement une grande fête pour se retrouver sur la terre de leurs ancêtres (réserve de Pearl River dans le Mississippi). Cette fête est organisée par les descendants choctaws qui ont refusé la déportation vers l’Ouest au XIX ème siècle.
MIKASUKI
Les Mikasuki vivaient autrefois au Sud de la Floride avec les indiens Séminoles. Aujourd’hui, ils vivent dans leur région d’origine, mais à l’intérieur d’une réserve dont ils sont les propriétaires.
En 1962, les indiens Mikasuki acquirent la propriété de leurs terres dans les Everglandes. En 1990, on comptait 1.200 indiens Mikasuki, dont un peu moins de la moitié parlait encore le dialecte Mikasuki.