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ALGONQUINS

Côte Orientale Nord  

ABENAKI

L’origine du mot Abenaki vient de Ndakinna  qui signifie  « notre terre ».

Les Abenakis orientals étaient concentrés dans le Maine, alors que les Abenakis Occidentales (Sokoki) vivaient dans le Vermontn et le New Hampshire. D’autres groupes d’Abenaki vivaient  sur les côtes sud du fleuve Saint-Laurent et en Nouvelle-Ecosse.

 

Mode de vie

 

Les indiens Abenakis étaient des chasseurs, cueilleurs et des pêcheurs nomades. Ils utilisaient des canoës en écorce pour la pêche en lac. Beaucoup de tribus Abenakis se sédentarisaient en été pour pratiquer l’agriculture (mais, haricot et courges). Les villages d’été étaient situés près des fleuves fertiles et ne comptaient pas plus d’une centaine de personne. Ils utilisaient des tipis en forme de dôme recouverts d’écorce en été. L’hiver, ils se déplaçaient plus loin à l’intérieur des terres dans des tipis de formes coniques.

 

Les bandes patriarcales étaient dispersés sur un territoire de chasse hérités du père. De temps en temps, certaines tribus se réunissaient sous l’égide d’un sachem puissant en tant de guerre. Avant l’arrivée des blancs, la tribu était la seule organisation tribale des Abenakis. Ils ne possédaient aucun système de pouvoir central. Au sein même de chaque tribu, l’autorité des chamans étaient limités et toutes les décisions de guerre et de paix étaient décidées entre tous les adultes. La grande autonomie que possédait chaque tribu était un avantage pour la confédération Abenaki. En période de guerre, les tribus se séparaient en petites bandes sur tout le territoire et ils étaient difficile aux anglais et aux Iroquois de les attaquer.

 

Histoire

 

Avant l’arrivée des colons, on estimait à 40.000 le nombre d’indiens Abenakis. A leur contact, les colons se sont inspirés des Abenakis pour s'adapter au nouveau monde. Ils ont emprunté les canoës, les raquettes, les mocassins. Ils ont appris leurs techniques de chasse et de pêche. Les français furent les premiers colons à faire du commerce de fourrure avec les Abenakis.

Après diverses passa d’armes entre Français et Anglais pour le contrôle des territoires, en 1640, les Abenakis s’allièrent avec les Français dans le commerce de fourrure. C’est à cette même époque, que les Abenakis utilisèrent leur première arme à feu. Alors que les Anglais revendiquaient leur souveraineté sur les terres des Abenaki, les Français souhaitaient seulement faire du commerce de fourrure avec ces derniers. Les conditions d’alliance avec les Français semblaient beaucoup plus juste pour les Abenaki.

Les épidémies régulière de variole et de grippe pendant le XVIIème siècle (1617 et 1633), décimèrent une grande partie des Abenaks. Il ne restait plus que 5.000 Abenaki à la fin du XVIIème siècle.

Dès que les premiers colons utilisèrent leurs alliances avec les tribus indiennes, les Abenakis furent continuellement en guerre contre les Mohawks. Que ce soit une bande Abenaki ou une autre, les Mohawks les attaquèrent de toute part, à partir du XVIIème siècle. En 1650, les Français essayèrent de réunifier les différentes bandes Abenakis pour faire face aux assauts répétées des Mohawks.

Jusqu’à la fin du XVIIème siècle, les Abenaki restèrent relativement neutre dans les guerres entre Français et Anglais. Ils aidaient les Français, (nourriture, logement) sans toutefois prendre part aux soulèvements entre colons. Installés au Canada, les Abenakis faisaient régulièrement des incursions en la Nouvelle-Angleterre. En 1679, après un accord passé avec les Anglais, les Abenakis retournèrent dans leur territoire d’origine (le Maine). Les Français continuaient d’alimenter en armes les indiens afin de repousser  les Anglais loin du Québec.

En 1710, après la reprise de la guerre entre les Français et les Anglais, les Abenakis orientals se réfugièrent au Canada et laissèrent le Maine aux mains des Anglais. Voulant revenir sur leur terre et encouragés par les Jésuites, les Abenakis entrèrent en guerre contre les Anglais. En 1724, de nombreux villages Abenaki tombèrent aux mains des Anglais.

En 1727, une partie des Abenakis se réinstallèrent dans leurs villages du Maine. Dés que les Anglais attaquaient les villages Abenakis, ces derniers se réfugiaient un peu plus au nord afin d’éviter tout affrontements contre les Britanniques.

En 1748, protégés par les Français, ils rentrèrent une nouvelle fois en guerre contre les Anglais. Au cours de ces différents affrontements, et malgré plusieurs tentatives de signature de paix, ils durent se réfugier dans le nord du Québec où les deux communautés, Abenaki occidentale et Abenaki orientale, s’installèrent près du fleuve des trois rivières. Ils furent considérés comme des indiens du Canada, alors qu’ils ne l’étaient pas. Ceci a permis aux colons britanniques d’acquérir définitivement leur territoire du Maine, du New Hampshire et du Vermont sans aucunes compensation.

Aujourd’hui, la majorité des Abenakis sont assimilés au Franco-Canadien. Avec les Penobscots, ils représentent à peu près 1800 individus. Il reste une quarantaine d’indiens parlant cette langue, Abenaki-Penobscot.

Les Abenakis vivant aux Etats-Unis demandent  l’identification d’état pour leur tribu depuis 1980, alors qu’au Canada, les Abenakis sont reconnus comme « indiens de statut ».

Les Abenakis sont installés dans trois réserves du Maine et dans sept autres réserves situées dans le Nouveau Brunswick et le Québec. D'autres groupes d'Abenaki, sans réserves, sont dispersés à travers le New Hampshire et le Vermont. Sur l’ensemble de la confédération Abenaki (Etats-Unis et Canada), on compte 12.000 individus.

Abenakis
 
AMASECONTI

Les Amasecontis vivaient dans le Maine Occidental entre les fleuves Kennebec et Androscoggin.

 

ANDROSCOGGIN

Les Androscoggins étaient installés sur le fleuve du même nom dans le Maine occidental.

 

Après la guerre de 1724 contre les Anglais, les Androscoggin se réinstallèrent dans la Maine.

 

KENNEBEC

Les Kennebecs vivaient le long du fleuve du même nom dans le Nord du Maine.

 

MALECITES

Les Malecites, ou Maliseet, habitaient dans le Nord-Est du Canada. Ils vivent aujourd’hui dans une réserve du Maine.

 

Les commerçants Français furent les principaux acheteurs de peaux de castor des Malécites pendant près d’un siècle.

Les Malisset sont reconnus aujourd’hui comme une tribu par le gouvernement fédéral Américain. On compte 600 Maliseets installés dans les réserves des Etats-Unis. Au Canada, 2.500 indiens sont répartis sur 7 réserves au Québec et au Nouveau-Brunswick. Aujourd’hui, les Malécites sont très liés avec les Passamaquoddys. Les deux tribus représentent 3.000 individus, dont la moitié parle encore leur langue d’origine.

es indiens Malecite obtinrent, du gouvernement fédéral, des dédommagements financiers après le non-respect de traités anciens. Les indiens demandaient la restitution des terres qui ne leur a pas été accordée.

 

OUARASTEGOUIAK
PASSAMAQUODDY

Les Passamaquodys ont toujours vécu dans le nord de l’Etat actuel du Maine.

 

En 1790, après plus d’un siècle de guerre entre les colons Français et Britanniques, les Passamaquody furent totalement dépouillés de leurs terres.

Dans les années 1970, les indiens Passamaquodys obtirent du gouvernement fédéral, des dédommagements financiers après le non-respect d’anciens traités, portant notamment sur des problèmes territoriaux. Les indiens demandaient la restitution des terres qui ne leur a, malheureusement, pas été accordée.

Aujourd’hui, les indiens Passamaquoddy sont très liés avec les Malécites. Les deux tribus représentent 3.000 individus, dont la moitié parle encore leur langue d’origine. Ils sont reconnus par le gouvernement fédérale comme tribu.

 

PATSUIKET

PENOBSCOT 

Les Penobscots habitaient sur les cotes Nord-Est du Canada et dans le Maine, le long du fleuve Penobscot. Ils vivaient essentiellement de la chasse et de la pêche.

 

Première tribu Abenaki à faire du commerce de fourrure avec les colons Français, les Penobscots vont petit à petit s’imposer et dominer les tribus du sud, Micmac et Malisset.

En 1790, après plus d’un siècle de guerre entre les colons Français et Britanniques, les Penobscots furent totalement dépouillés de leurs terres.

Après la seconde guerre mondiale, les Penobscots luttèrent pour tenter de récupérer leur terre, soit pratiquement 80% du territoire de l’Etat actuel du Maine. Ils n’obtirent du gouvernement Américain qu’une faible indemnité financières. Cette indemnité leur a permis de construire des logements et de mettre en place un nouveau programme éducatif.

Avec les Abenakis, ils représentent à peu près 1800 individus. Il reste une quarantaine d’indiens parlant cette langue, Abenaki-Penobscot. Ils sont reconnus par le gouvernement fédérale comme tribu.

 

PIGWACKET

Les Pigwackets vivaient sur le  cour supérieur du fleuve Saso.

 

En 1679, les Pigwacket furent les premiers à faire la paix avec les Anglais afin de retourner dans le Maine. Après la guerre de 1724 contre les Anglais, les Pigwacket se réinstallèrent dans la Maine.

ROCAMECA

 

SOKOKI

Les Sokokis étaient le groupe d’Abenaki le plus occidentale sur la rivière Connecticut.

 

En 1624, les Sokokis, aidé des Mahicans, entrèrent en guerre contre les Mohawks. La guerre entre les deux tribus, Sokoki et Mohawk, va durer jusqu’en 1668. Malgré cette trêve, ils continuèrent leur incursion en Nouvelle-Angleterre. Dès le début u XVIIIème siècle, les Sokokis intensifièrent leurs attaques en Nouvelle-Angleterre. Exaspéré, les Anglais assimilèrent ces attaques à l’ensemble des tribus Abenakis. Repoussés de plus en plus de leur territoire, les Sokokis émigrèrent à l’ouest aux Great Lakes et au sud du lac Michigan. Ils finirent par être « absorbés » par les Miami et les Potawatomi.

 

WAWENOCK
Indiens  Abenakis

MASSACHUSET

Les Massachusets vivaient dans le Sud de l’Etat actuel du Maine.

 

Au début du XVIIème siècle, les Massachuset encouraient la peine de mort, de la part des Jésuites et du clergé catholique, s’ils ne se soumettaient pas aux règles du christianisme. En 1630, la tribu des Massachuset fut complètement détruite par les colons Anglais, et par les ravages de la variole.

MOHICAN

Les Mohicans vivaient autrefois dans la vallée supérieure de l’Hudson (Est Vermont).

La tribu des Mohicans regroupait 5 clans matrilinéaires dirigés chacun par un sachem, de descendance héréditaire (chefs). Ces chefs étaient soutenus dans leur décision par des conseillers élus

 

Les Mohicans étaient des indiens sédentaires qui vivaient essentiellement de l’agriculteur. Ils habitaient dans des villages, comprenant entre 20 et 30 maisons, entourés d’une forteresse.

 

Avant 1662, les Mohicans étaient continuellement en guerre contre les Mohawks. Mais avec les problèmes territoriales de plus en plus grandissant pour le commerce des peaux, les Mohicans finirent par s’allier aux colons Anglais et aux Mohawks, afin de respecter un semblant de paix en 1662.

Repoussés de plus en plus vers l’Ouest par les colons, les Mohicans émigrèrent vers le sud, jusqu’au Massachusetts. En 1736, démunis, les indiens vendirent leur territoire aux blancs. Complètement abandonnés et dépourvus de leurs racines territoriales et culturelles, certains Mohicans rentrèrent dans le groupe de mission de Stockbridge, tandis qu’une grande partie se mélangea avec les autres tribus indiennes. En 1833, le groupe de Stockbridge émigra au Wisconsin.

NIPMUK

Autrefois installés au sud du Massachuset, les Nipmuks vivent aujourd’hui dans une réserve du Connecticut.

PENNACOOK

Les Pennacooks vivaient dans la partie méridionale du New-Hampshire et au nord-ouest du Massachusetts.

 

Souvent assimilés aux groupe Abenakis, les Pennacook, étant situés plus au Sud, entretenaient des relations commerciales avec les Anglais au début du XVIIème siècle. Ils étaeint harcelés de toutes parts par les Mohawks et les Sokokis. Leurs relations commerciales  avec les Anglais n’étaient pas pour plaire à l’ensemble de la confédération Abenaki.

POCUMTUCKS

Les Pocumtucks vivaient sur les cotes Est de l’Etat actuel du Massachusetts.

WAMPANOAG

Les Wampanoag vivaient dans le sud de l’Etat actuel du Maine.

 

En 1630, les Wampanoags signèrent un traité d’alliance avec les colons Anglais. Mais malgré les aides apportées par les indiens aux Anglais (nourriture, vêtements, …), le traité ne fut pas respecté par ces derniers. Les Anglais employèrent la force pour imposer l’obéissance à leurs lois et châtièrent les Wampanoags lorsqu’ils chassaient ou pêchaient le Dimanche ou lorsqu’ils utilisaient des médecines traditionnelles ou quand ils se mariaient en dehors de l’église. Les Wampanoags, sous l’impulsion de leur chef Metacom, s’organisèrent alors avec les autres tribus Algonquines et se révoltèrent contre les colons Britanniques.

En 1675, les Wanpanoags, avec l’appui des Narragansett, affrontèrent les puritains Anglais au cours de violents et long combats. Ils attaquèrent 52 villages de colons et en anéantirent 12. En 1678, après le massacre de 20 villages indiens, la mort de 4.000 indiens et la mort du chef Metacom (ou Philippe), les Wanpanoag signèrent le traité de paix avec les Anglais. De nombreuses femmes indiennes et leurs enfants furent alors envoyés en Inde comme esclave.

Aujourd’hui, il reste 1.200 indiens d’origine Wampanoag installés dans le Sud-est du Massachusetts

CANADA

 

BEOTHUK

 

Les Beothuks habitaient sur les rives de Terre-Neuve.

 

Semi-nomade, ils vivaient principalement de la pêche en mer et d’un peu de chasse. L’été, ils étaient installés le long de la cote, alors qu’en hiver, les villages étaient plus à l’intérieur des terres. Très habiles sur les canoes, ils pêchaient le saumon et autres crustacés. Ils vivaient dans des tipis couverts d’écorce et de branches. Leur logement va évolué au cours des années et ils commencèrent à construire des logements rectangulaires.

Leur mode de vie changea radicalement avec l’arrivée des colons. Leur activité principale va devenir le commerce de la fourrure de loutres et de castors qu’ils échangeront contre des armes, des vêtements, etc…. Mais les ressources animales s’épuisèrent rapidement car il y avait très peu d’animaux sur leur territoire. Il semblerait que leur disparition soit liée à la famine.

 

Il possédait un dialecte unique. Les Beothuks se peignaient entièrement le corps et les cheveux en rouge ; leurs vêtements et leurs outils étaient peints en rouge. La relation qu’ils portaient avec la couleur rouge était tellement excessive que les Micmac les appelaient « indien rouge ».

Histoire 

 

Étant donné leur situation géographique et les informations que l’on a sur les voyages des viking en Amérique du nord, il est fort probable que les Beothuks aient eu des relations commerciales ou guerrières avec les vikings.

Les Beothuks avaient des relations commerciales avec les Montagnais et les Naskapis. Au XVIème siècle, malgré les relations commerciales qu’ils entretenaient avec les blancs et notamment avec les pêcheurs blancs, ces derniers commencèrent à les traiter comme des esclaves, puis à violer les femmes. Face à ces incidents, les Beothuks volèrent régulièrement les européens de différents objets, surtout des outils. Les Beothuks commencèrent à s'enfuir à l’intérieur des terres et ils y restèrent cloîtrés. Isolés, ils ne participèrent pas aux guerres entre Abénakis et colons. Leur nombre diminua petit à petit affaibli par la famine. Le dernier Beothuk mourut en 1829.

 

MICMAC

Les Micmacs habitaient dans l’Est du Canada (Nouvelle Ecosse, Ile Edouard, Nord du Brunswick), avant l’arrivée des premiers Européens.

 

Les Micmacs étaient une tribu semi-sédentaire qui vivaient dans des wigwams (forme de maison conique recouvert d’une peau). En hiver, les wigwam étaient couverts d’écorces de bouleau. L’hiver, ils chassaient l’élan et le caribou lors de leur périodes de migration. L’été, ils pêchaient et chassaient principalement le phoque, à l’aide de canoës en écorce spécialement étudiés pour la mer. Ils construisaient des barrages de pierres et de bois pour capturer les anguilles.

Avec l’arrivée des colons, leur mode de vie va être complètement bouleversée. Pour répondre à la demande de plus en plus croissante de fourrures, les Micmacs devinrent des chasseurs et des commerçants de peaux.

 

Les Micmacs étaient divisés en différents clans autonomes avec à leur tête un chef. L’ensemble des clans formait une confédération. Il n’existait pas de classe sociale de manière héréditaire. Le chef de guerre avait un role très important au sein de la vie de la tribu puisqu’il était le responsable de l’organisation des chasses.

 

Relativement influencé par la culture Jésuite avec lesquels ils entretenaient de bonnes relations, les Micmacs ont emprunté certains éléments de la religion catholique pour les intégrer à leurs coutumes religieuses et à leurs cérémonies. Très peu connus, les rites religieux des Micmacs étaient souvent très élaborés.

Histoire

 

Les Micmacs, avant l’arrivée des blancs, étaient une des plus puissantes tribus indiennes des cotes Est du Canada. Premières tribus indiennes à avoir été en contact avec les blancs en 1497 avec John Cabot, les Micmacs ont toujours cherché à avoir de bonne relation avec les colons. C’est pour cette raison, qu’ils ont été une des premières tribus à accepter les Jésuites et les mariages mixtes avec les blancs.

Au début du XVIIème siècle, les Micmac entrèrent en guerre contre les Penobscots afin d’agrandir leur territoire de chasse pour le commerce de fourrure. En 1615, une première victoire leur permettent de conquérir les cotes sud du Maine jusqu’au sud du Massachusetts. Mais en 1619, 75% de la population Micmac est décimé par la variole.

Au XVIIIème siècle, les conflits territoriaux entre Micmacs et colons commencèrent à s’amplifier et devinrent de plus en plus violent. Les Micmacs, pour ne pas se laisser désabuser, choisirent le camp des Français, et devinrent des fidèles alliés. Mais vers 1780, après la défaite des Français au Canada, les Micmacs ne furent pas massacrés, comme de nombreuses autres tribus indiennes alliés des Français. Les Anglais “réussirent” à les pacifier.

Aujourd’hui, ils restent 11.000 indiens, essentiellement métisses, d’origine Micmacs qui vivent au Canada en Nouvelle-Écosse, au Nouveau-Brunswick et dans l’île du Prince Edouard. Près de la moitié de cette population parle encore le Micmac. Par contre au U.S.A., les 2.000 Micmacs installés à Boston n’utilisent plus leur langue d’origine.

 

MONTAGNAIS

 

Les Montagnais vivaient sur la presqu’île de Terre-Neuve. Ils vivaient principalement de le pêche.

 

Les Montagnais faisaient valoir des droits de passage sur leur territoire aux autres tribus Abenakis, lors des échanges commerciaux. Exaspérés, en 1642, les Sokokis se mirent en guerre contre les Montagnais.

 

NASKATI

 

Les Naskatis vivaient dans le Labrador, sur des territoire sans forêt, avec une mer gelée 6 mois de l’année. Ils se déplaçaient en bandes familiales dispersées sur le territoire, chassant le phoque et le caribou.

Ils peignaient ou brodaient sur leur vêtement des dessins d’animaux.

Mohicans
Canada
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