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SALISH

GENERALITES

 

Le groupe linguistique des Salish s’étendait du Nord de la Colombie Britannique, au Nord de l’Etat de Washington, à l’Idaho et à l’Ouest de Montana.

 

Les Salish de la cote et les Salishs de l’intérieur étaient les groupes ethniques indiens les plus importants. Ils menaient une vie semi-nomade entre la pêche et la cueillette. Suivant les aires de répartition, les conditions de vie des indiens Salish changeaient. Ainsi, la pêche était l’activité primordiale sur les cotes, alors que les indiens de l’intérieur vivaient essentiellement de la chasse. Ils vivaient dans des huttes recouvertes de peaux.

 

Les Salishs étaient des indiens pacifiques qui n’ont connues aucunes véritable guerre contre les blancs. Aujourd’hui, les Salishs des U.S.A. vivent dans des réserves, alors que ceux du Canada se répartissent dans des communautés dites “européanisées”.

 

Le groupe des indiens Salishs étaient formés de bandes autonomes chacune composées de familles alliées avec un chef et un territoire propre. Les sociétés Salish étaient généralement très hiérarchisées avec un rang strict accordé à chaque individu. L’ascension sociale d’un individu s’établissait en fonction de la participation aux cérémonies rituelles. Certains pouvaient monter en grade lors des cérémonies du Potlatch.

Les Salishs étaient polygames. La descendance se faisait du coté maternelle chez les tribus du Nord. Ailleurs, la descendance se faisait aussi bien du coté de la mère que du coté du père.

Rites et visions

La recherche d’une vision et d’un esprit protecteur étaient les principaux rites auxquels les indiens attachés le plus d’importance. Les Salish envoyaient aussi bien les garçons que les filles à la recherche de vision. Mais au moment de la puberté, les jeunes filles arrêtaient leur quête car elles possédaient alors un autre pouvoir magique encore plus puissant. La danse cérémoniale d’hiver en l’honneur des esprits protecteurs était considérée comme le rite le plus important.

Société fermées et fortement structurées, le rôle du clown masqué permettait de soulager le public des contraintes religieuses en ridiculisant les Shamans et en interrompant leurs danses sacrées.

Les Salish avaient un grand respect du passé. Ainsi lors de la confection d’un nouveau masque, on devait garder les mêmes détails que sur les anciens masques. La fabrication et la sculpture des totems devait suivre un ordre strict et précis. Les danses étaient minutieusement préparées et souvent de formes extrêmes.

La cérémonie du Potlatch avait un rôle très important. Avec l’arrivée des Européens, qui amenèrent avec eux le métal, les rites du Potlatch devinrent de plus en plus imposant et grandiose. Les clans commencèrent à se lancer des défis de plus en plus impressionnant, tout comme une déclaration de guerre. Certains clans organisateurs acquèrirent un statut de façon excessive. Le Potlatch perdit rapidement son rôle majeur qui permettait d’avoir de bonnes relations avec les tribus voisines.

D’après la mythologie des Salish de l’intérieur, le Grand Esprit créa la terre à l’image d’une femme. Elle est étendue sur le dos et les humains vivent sur elle. Les plantes sont ses poils et ses cheveux ; le sol sa chair ; les rochers ses os et le vent son souffle ; quand elle a froid, c’est l’hiver et quand elle a chaud, c’est l’été. Lorsqu’elle bouge elle provoque un tremblement de terre.

Salish Cote

SALISH  COTE

GENERALITES

Les Salish de la cote, ou Coast-Salish, vivaient sur les cotes Nord-Ouest du Pacifique dans l’Etat de Washington, la peninsule Olympic et le détroit de Géorgie.

Ils vivaient principalement de la pêche, de la cueillette et d’un peu de chasse. Sédentaires en hiver, ils habitaient dans des grandes maisons en bois peintes. A l’entrée de chaque maison, un totem était érigé avec les emblèmes de la famille. L’été était réservé à la pêche. Les groupes étaient dispersés dans des huttes en paille sur les bords des rivières à saumon. Le poisson étaient tellement abondant qu’ils le préparaient fumé ou séché pour l’hiver.

 

Les Coast-Salish étaient formés de plusieurs groupes locaux parentaux vivant dans une seule grande maison. Plusieurs maisons formaient un village qui n’était occupé que l’hiver. Dans chaque groupe local, il y avait un chef de famille. Il n’existait pas de chef de village imposant des décisions pour l’ensemble des groupes.

 

Cérémonie

Les Coats-Salish accordaient une grande importance aux cérémonies, notamment le rite du Potlatch qui permettait à l’organisateur de la cérémonie de changer de statut social.

L’hiver était la saison où les indiens se consacraient aux cérémonies, aux rites religieux et aux potlatchs. Ces cérémonies étaient des rituels complexes représentant des danses inspirées par un rêve ou une vision. Les sociétés de danses étaient des sociétés très fermées, et l’accession se faisait grâce aux offrandes. Les hauts rangs étaient réservés uniquement aux fils des dirigeants du clan.

Chez les Salish de la cote du Sud, les cérémonies ne comportaient pas ou peu de masques. Seules les familles dirigeantes pouvaient porter le masque. Au cours des danses, l’individu et l’esprit rentrent en communication ; le chant des esprits. Ces danses avaient un caractère initiatique. Certaines se pratiquent encore aujourd’hui.

Chez les Salish de la cote, les pouvoirs des esprits étaient associés aux ancêtres du clan à moitié homme, moitié animal. Les pouvoirs étaient représentaient sous forme d’un totem installés à l’entrée des maisons. Ils sculptaient tout leurs objets qui étaient ainsi imprégnés du pouvoir de la représentation de la figure sculptée.

 

Des droits exclusifs étaient accordés par la communauté après qu’un individu est accompli un exploit. La pleine jouissance du droit était accordé après l’avoir acheté ou par descendance ou par le mariage.

Les robes des femmes Salish étaient un kilt en écorce de cèdre. Elles en portaient uniquement aucun autres vêtements sauf en cas d’intempérie (peau de chèvre, fibre végétale,…)

BELLA COOLA

Les indiens Bella Coola vivaient au Nord de l’aire géographique des Salishs de la cote, au coté opposé des iles reine Charlotte.

 

Les indiens Bella coola sont issus des Salishs de la cote venus de l’intèrieur.

 

Les indiens Bella Coola étaient divisés en trois classes sociales : nobles, gens du commun et esclaves. Seuls les familles nobles pouvaient posséder un totem sculpté.

Leur culture était proche des Chinook. Ils fabriquaient et peignaient des totems avec plusieurs couleurs.

 

COWICHAN

 Les indiens Cowichan vivaient à l’embouchure de la rivière Cowichan et sur l’Ile de Vancouver.

 

Ils utilisaient de long canoés pour la pêche en lac. Ils travaillaient le joncs pour confectionner des tapis, des cloisons, des matelas, des capes,…

COMOX

Localisation : Les indiens Comox vivent au Nord-Ouest de l’ile de Vancouver.​

KLALLAM

Les indiens Klallam vivent aujourd’hui dans une réserve de l’Etat de Washington dans le nord-est (péninsule Olympique).

Il reste moins de 10 individus parlant le dialecte Klallam.

LUMMI

Les indiens Lummi vivaient dans l’Etat de Washington (baie de Lummi) et sur un certains nombres d’Iles San Juan.

NOOKSAK

Les indiens Nooksak vivent dans une réserve au nord-ouest de l’Etat de Washington.

 

Les indiens Nooksak sont aujourd’hui 350 individus. Leur langue a totalement disparue.

SAMISH

Les Indiens Samish vivent aujourd’hui dans une réserve de l’Etat de Washington.

 

Le dialecte Samish n’est plus parlé aujourd’hui.

SQUAMISH

Les indiens Squamish vivent à l’Ouest de l’ile de Vancouver.

TILLAMOOK

Les indiens Tillamooks vivent dans le nord-ouest de l’Oregon au Sud de la rivière Colombia.​

 

Leur culture était relativement proche de celle des Chinook.

LUSHOOTSEED

Les indiens Lushootseed sont installés dans une réserve de l’état de Washington (Puget sound area).

 

Sur les 2.000 indiens Lushootseed, il n’en reste qu’une soixantaine sachant encore parler leur langue d’origine. Des programmes de réintroduction de la langue sont en cours d’élaboration dans les collège incluant les profs, les parents et les enfants. Les indiens souhaitent utiliser leur langue d’origine comme une langue véhiculaire normal au sein de l’enseignement.

DUWAMISH

 

MUCKLESHOOT

Ils vivent dans une réserve de l’Etat de Washington.

NISQUALLY

Les indiens Nisqually vivent dans une réserve de l’Etat de Washington.

PUYALLUPS

Ils vivent aujourd’hui dans une réserve de l’etat de Washington.

 

En 1963, les indiens Puyallups intentèrent un procès pour récupérer leurs droits de pêche garantis par le traité de Medecine Creek de 1854. Ils n’obtinrent réparation que 16 ans plus tard.

SKAGIT

 Les indiens Skagits vivent dans l’Etat de Washington, à l’est du Puget Sound.

 

Sur les 350 indiens Skagit, un tiers parle encore couramment le dialecte Skagit.

 

Les indiens Skagit qui étaient rentrer en contact avec les esprits après avoir jeuné pendant plusieurs jours et reçue une vision, choisissaient ou non d’être shaman. Ceux qui se décidaient, devaient hériter du pouvoir d’un être décédé. La recherche de vision et la communication avec les esprits commençaient dès l'âge de quatre ans jusqu’à la puberté.

SNOHOMISH

Les indiens Snohomish sont installés dans une réserve du nord-ouest de l’état de Washington (réserve de Tulalip).

 

Sur les 800 indiens Snohomish, seul une petite vingtaine parle leur langue originelle.

SNOQUALMIE
SUQUAMISH

Les indiens Suquamish vivent dans une réserve de l’etat de Washington.

TWANA

QUILCENE

Les indiens Quilcene vivaient dans l’Etat de Washington.

Leur langue est aujourd’hui éteinte de puis 20 ans.

 

SKOKOMISH

Les indiens Skokomish vivent dans une réserve de l’Etat de Washington.

Ils habitaient dans des maisons faites de nattes de joncs tressés posées sur une armature de piquets. Ils confectionnaient de nombreux paniers tressés souples et flexibles.

TSAMOSAN

 

CHEHALIS

Les indiens Chehalis vivent au sud-ouest de la cote et au sud du Puget Sound dans l’Etat de Washington.

 

Leur langue a aujourd’hui complètement disparue. On recense encore 200 individus.

 

COWLITZ

Les indiens Cowlitz vivaient à la limite entre l’Etat de Washington et la frontière du Canada.

 

Ils ne sont plus aujourd’hui qu’une centaine d’individus, et leur langue a complètement disparue.

 

QUINAULT

Les indiens Quinault Vivaient dans l’Etat de Washington, au Sud de l’ile de Vancouver. Ils vivaient principalement de la pêche au saumon.

 

On compte aujourd’hui, 1.500 indiens Quinault, dont seulement une dizaine d’entre eux parle encore leur langue d’origine.

Salish intérieur

SALISH  INTERIEUR

COEUR D’ALENE

Les indiens Cœur d’Alène vivent actuellement dans le Nord de l’actuel Etat de l’Idaho.

 

Avec l’apparition du cheval, les indiens Cœur d’Alène devinrent d’excellent éleveurs de chevaux.

 

On recense aujourd’hui 800 indiens cœur d’Alène, dont seulement une quarantaine parle encore leur langue d’origine. En 1995, les indiens Cœur d’Alène décidèrent la création d’une loterie nationale sur leur territoire.

FLATHEAD

Au début du XVIIIème siècle, les indiens Flathead vivaient dans les plaines à l’est des rocheuses (fourche du Missouri), dans le nord de l’Etat de Washington et au nord et à l’est de la ville actuelle d’Helena.

 

Les indiens Flathead vivaient dans des tipis. Certaines coutumes et rites religeux ont été influencés par les indiens des plaines : les coiffes, les ornements de plumes d’aigles, les armes, les habitations,….Ils se rendaient dans les plaines à l’Est des montagnes rocheuses pour chasser le bison.

Les Têtes-Plates avaient adopté un système d’organisation relativement simple avec un chef assisté d’un conseil tribal.

 

En 1800, ils étaient les alliés des Shoshones Lemhi, des snakes et des Kutenais avec lesquelles ils chassaient ensemble le bison près de la source du Missouri. Ils se fournissaient en armes par les Américains et par les Anglais, ce qui ne les empêchaient pas d’être souvent attaqués par les Blackfeet lors des chasse aux bisons.

A la fin du XVIIIème siècle, les attaques des Blackfeet se faisant de plus en plus pressantes, les Flathead durent se déplacer plus vers l’ouest des rocheuses. Ils continuèrent quand même de chasser, avec plus de prudence, le bison dans leur ancien territoire à l’est des montagnes rocheuses.

Aujourd’hui, les 1.500 Flathead vivent dans une réserve au nord-Ouest du Montana. Il ne reste qu’une toute petite poignée d’homme utilisant encore le dialecte Flathead.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

KALISPEL

Les indiens Kalispel vivaient le long de la rivière Pend-d’Oreille à l’Est de l’Etat de Washington. On les appelle parfois les indiens Pend d’oreille.

 

Pour la pêche en lac, ils utilisaient des canoés de leur propre fabrication.

 

Les 1.500 survivants Kalispel sont installés dans une réserve au nord-est de l’Etat de Washington. Leur langue n’est aujourd'hui parlée que par une toute petite poignée d’individus.

LILLOOET

Les Lillooets vivaient autrefois en Colombie-Britannique, à l’Est de l’ile de Vancouver.

 

Ils vivaient essentiellement du commerce avec les tribus salish de la cote. Ils habitaient dans des maisons faites de planche en bois

 

Les Lillooets avaient un système de clans organisés ressemblant aux indiens Salish de la cote. Leur culture a été influencée par les indiens Salish de la cote avec lesquels ils avaient de nombreux échanges commerciaux.

SHUSWAP

Les indiens Shuswaps habitaient au Nord de l’aire linguistique Salish, bien à l’intérieur des terres, à l’Est de l’ile de Vancouver.

 

Ils pratiquaient le commerce avec les indiens Salish de la cote.

 

Les Shuswaps avaient un système organisé en clans avec des castes de nobles, des gens du peuple et des esclaves.

Grâce aux nombreux échanges commerciaux avec les indiens de la cote, les Shuswaps ont emprunté de nombreux rites religieux à leur voisins.

SPOKAN

Les Spokans vivaient dans le Nord-Ouest de l’Etat actuel de Washington, sur la rivière spokane au-dessous du lac Coeur d’Alène. Ils se déplaçaient dans des tipis.

 

Les Spokans pratiquaient la polygamie. Ils étaient organisés en groupe selon une hiérarchie sociale strict composés de nombreux chefs assistés d’un conseil. L’ensemble du groupe Spokan était composé de 3 tribus.

Ils sont installés aujourd’hui dans une réserve au nord-est de l’Etat de Washington. On recense quelques 1.000 indiens Spokan, dont seulement une cinquantaine utilise encore le dialecte spokan.

THOMPSON

Les indiens Thompson vivaient à l’intérieur des terres, à l’Est de l’ile de Vancouver.

OKANAGAN

Les indiens Okanagon vivaient au Nord de l’Etat actuel de Washington (réserve de Colville) , près de la frontière Canadienne.

Entre le Canada et les Etats-Unis, on compte 10.000 indiens Okanagan, dont, à peu près, 500 parlent le dialecte Okanagan.

 
Colville

Les indiens Colville habitaient dans l’Etat actuel de Washington.

Aujourd’hui, les indiens Colville possèdent des ressources minières sur leur territoire. Le contrat d’exploitation est particulier : Toute la production appartient à la tribu, alors que la compagnie d’exploitation possède le matériel et avance entièrement les fonds. La tribu touche le sixième du produit en redevance et 50% des profits nets après que la compagnie est rentrée dans ses fonds.

Nespelim

Les indiens Nespelim vivaient dans la partie haute de la Columbia, dans la vallée de la rivière Nespelim.

 

Jusqu’à la fin du XVIIIème siècle, les indiens Nespelim ne portaient pratiquement pas de vêtements. Puis, avec l’influence des indiens des plaines, l’emploi d’ornements en peau de daim devint commun. Peu à peu d’autres coutumes furent empruntés aux indiens des plaines.

Les indiens Nespelim ont aujourd’hui tous disparus.

Sanpoil

Les indiens Sanpoils habitaient à l’Est de l’Etat actuel de Washington.

 

Ils vivaient principalement de la chasse et de la pêche.

 

L’organisation politique et sociale des indiens Sanpoil était des plus élémentaires.

A l’age de la puberté, l’enfant Sanpoil partait à la recherche d’un esprit titulaire. Il s’isolait seul sur les rives d’un lac glacé, sans manger, sans boire, sans dormir. Il s’enfonçait dans les eaux du lac en se frottant le corps avec des ronces. Au bout de trois ou quatre jours de se supplice, l’enfant était dans un état second et recevait la vision de son Esprit titulaire qui le protègera et lui donnera un pouvoir. Il fallait quelques années à un indien pour apprivoiser son Esprit titulaire. Vers l'âge de 25 ans, l’indien consultait le shaman pour qu’il lui apprenne à maitriser son Esprits grâce aux chants. Pratiquement tous les indiens Sanpoil possédaient un Esprit titulaire. Les indiens ne possédant pas d’allié surnaturelle remplissaient souvent les tâches les plus ingrates au sein de la communauté et ne participaient à aucunes activités de la tribu.

Certains Shamans Sanpoil pouvaient posséder jusqu’à six Esprits titulaires.

WENATCHI

Les indiens Wenatchi vivent dans la réserve de Colville dans le nord de l’Etat de Washington.

 

Autrefois, les indiens Wenatchi étaient appelés les indiens Columbians.

On dénombre aujourd'hui 500 individus, dont moins d’une centaine parle encore la langue d’origine.

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