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IROQUOIENNE

CONFEDERATION  IROQUOISE

 
GENERALITES

 

Au XVIème siècle, la grande majorité des peuples Iroquoiens habitaient le long des rives du fleuve Saint-Laurent. Au XVIIème siècle, ils émigrèrent dans le Nord du Vermont, au Sud du Québec, près du lac Ontario et dans la vallée du Saint-Laurent.

 

Les Iroquois étaient des indiens sédentaires cultivateurs (maïs, potirons et tabac). Les champs étaient d’un usage communautaire. Seules les femmes cultivaient les champs. Ils connaissaient la technique du brulis qui leur permettaient ensuite de cultiver du maïs. Plus tard, après l’arrivée des européens, ils cultivèrent des fruits (pommes et pêches). Quand aux hommes, ils pratiquaient la chasse et un peu d’élevage.

Les Iroquois fabriquaient de belles poteries, des nattes tressées avec des brins de pailles tirés d’enveloppes de maïs.

Histoire de la confédération Iroquoise

Cette confédération a été mise en place, sous l’impulsion du chef Hiawatha, au début du XVIème siècle pour faire face aux guerres contre les Hurons. Elle comprenait les Mohawks, les Onondagas, les Cayugas, les Oneidas et les Senecas.

Des Sachems composaient l’ensemble du conseil répartie inégalement entre les 5 tribus. Le conseil commun fonctionnait de façon très démocratique. Les délégués étaient élus par des membres de lignées diverses et chacun d’entre eux représentait à la fois un peuple ainsi que l’un des clans matrilinéaires. La charge du délégué était réservée aux chefs, et chacun devait recevoir l’approbation  à la fois des conseils des peuples et des conseils de la ligue. Si un délégué perdait la confiance du peuple, les femmes de son clan le renvoyaient officiellement et choisissaient un autre délégué.

Il n’existait pas de chef officiel à la tête de la confédération, mais le chef de la tribu des Onondaga remplissait parfois ce role. Il était choisi suivant des règles très précises d’appartenance à des lignées maternelle. C’était les femmes qui choisissaient le successeur d’un Sachem.

Les Onondagas étaient considéraient comme “les gardiens du feu du conseil central”. Les accords conjoints étaient surtout établis en cas de guerre. Chaque délibération devaient être prise à l’unanimité.

La Confédération avait essentiellement des compétences pour les affaires de guerres et de paix.

La cohésion au sein de la confédération ne fut pas toujours suivi, mais elle permis au moins de lutter éfficacement contre les tribus étrangères et les colons Français. Malgré un fort poids politique, la confédération ne comptait que 25.000 membres.

En 1722, les Tuscaroras furent admis dans la confédération mais sans avoir le droit de vote. En 1744, les Etats du Connectticut et de Pensylvanie négocièrent les terres des Iroquois. La ligue des cinq nations, ou des six nations,  souscrivèrent aux deux Etats. En 1789, la constitution de la ligue des Iroquois fut inscrit dans la constitution des U.S.A. Certains historiens prétendent que le système politique de la confédération des Iroquois a été une des bases de la création de la constitution des U.S.A.

Aujourd’hui, il reste 49.000 indiens de descendance Iroquoise aux Etats-Unis.

Histoire

 

Les peuples Iroquoiens se composaient, à l’origine, de 15 à 20 tribus parlant chacune une langue distincte. 

Une partie des Iroquois étaient réunis dans une confédération de 5 Tribus : Les Mohawks, les Oneidas, les Onandagas, les Cayudas et les Senecas (voir la confédération).

Le premier contact avec les blancs eu lieu en 1534 avec Jacques Cartier, le long de la rive entre Québec et Montréal.

Au XVIIème siècle, les Iroquois étaient une des tribus indiennes les plus belliqueuse. Grace aux accords passés avec les colons, ils obtenirent des armes des Hollandais, et s’engagèrent dans la guerre contre les Hurons et les Mohicans pour des raisons de territoire et de commerce de peaux. A cette même époque, ils rentrèrent en guerre contre les Algonquins. Arrivées par le Sud, les Iroquois envahirent le pays le long des Appalaches et remontèrent jusqu’au lac Erie, au Canada. Ils voulaient controler par tous les moyens le commerce de la fourrure (Terreur, attaques surprises, prise d’otages,…). Ils repoussèrent constament plus au Sud les tribus Algonquines, avant que celle si ne s’allièrent avec les Français.

Entre 1630 et 1640, une partie des Iroquois furent dissimés par la variole. En 1643, ils entamèrent une guerre d’extermination contre les hurons. En 1649, il ne restait plus aucun indien Huron; les Iroquois les avaient tous exterminés. Pour avoir protégés quelques Hurons, les indiens Eries subirrent, à leur tour, l’assaut des Iroquois et furent eux aussi exterminés. En 20 années de conflits contre les tribus indiennes ennemis, et notamment les hurons, les indiens Iroquois, alliés avec les Hollandais tuèrent plus de 10.000 indiens.

     A partir de 1665, et jusqu’en 1667, les Iroquois rentrèrent en guerre contre les Français. Les prisonniers français étaient torturé jusqu’à la mort par les Iroquois. En 1665, en représailles contre ces tortures, le roi de France envoya un régiment de soldats pour contenir les indiens Iroquois. De plus en plus soumis par les colons, les Iroquois abdiquèrent finalement en 1667 et signèrent un traité de paix avec les Français.

Durant toute cette période (1635-1701), les Iroquois furent les alliés des Anglais. Pendant la première période de colonisation Européenne, les Iroquois, fort de leurs alliances entre eux et de leurs alliances avec les Anglais, soumirent pratiquement tous les peuples indiens d’une région s’étendant de l’océan atlantique au mississippi. Ils étendirent leur territoire sous la menace et grâce à leur habilité avec les armes à feu.

Aprés une période relative de répis, les conflits entre Iroquois et colons reprirent avec plus d’ampleur. En 1756, une nouvelle guerre de 7 ans s’engaga entre les Iroquois, aidés par les soldats Anglais, et les Français. En 1776, des dissenssions à l’intérieur de la ligue Iroquoise compromis l’avenir de ces tribus. Et finalement, en 1784, usés par les conflits internes et externes, les Iroquois abandonnèrent aux colons pour 200 ans toutes revendications sur leurs terres (Ouest de l’Etat de New-York, la Pensylvanie, l’Ohio), par le traité de Fort Stanwix.

Pendant la guerre d’indépendance, les iroquois se mirent du coté des Anglais. Excédé, le gouvernement Américain envoya une armée contre les indiens. Les soldats Américains rasèrent tous les villages Iroquois et brulèrent toutes leurs récoltes. Affamés au seuil de l’hiver, les Iroquois abdiquèrent et durent accepter de s’installer dans les réserves des Etats-Unis et du Canada.

Les conflits internes qui opposaient certains chefs Iroquois traditionnels et réformistes, fragilisa la ligue Iroquoise durant les dernières annés de lutte.

 

Société

 

Les indiens Iroquois vivaient dans des villages fortifiés entourés de pallissade, à l’intérieur desquels on trouvait des grandes maisons en bois recouvertes d’écorce, regroupant 1 ou 2 familles matrilinéaire. Ces grandes maisons avaient à la fois un role social et politique. A l’intérieur, sur les cotés, les familles d’un clan vivaient dans des compartiments semi-privés, et les zones centrales étaient utilisées comme lieu de réunions.

Les Iroquois étaient un peuple de descendance matriarcale. Tous les biens et les propriétés se transmettaient en ligne maternelle. Chaque individu faisait partie d’un noyau familiale appartenant à une maisonnée, vivant avec d’autres foyers dans une maison-longue. Chaque maison-longue relevait d’un clan appartenant lui-même à une moitié ; cette moitié contribuait à constituer une tribu. A la tête de chaque clan (la tortue, l’ours, le loup,..) on trouvait une mère de clan.

L’homme ne travaillait pas. Il s’occupait uniquement du tabac, de la chasse et de la guerre. Par contre, il devait rendre compte de tous ce qu’il faisait au clan mère de son épouse. Un homme marié avait en charge, en plus de son épouse, sa belle-mère, la grand-mère et la famille des soeurs de son épouse.

Les femmes Iroquoises avaient un role politique et sociale déterminant. Elles choisissaient, dans chaque groupe familiale, le Sachem. Elles pouvaient le destituer aussi vite s’il n’assumait pas son role correctement. Les femmes Iroquoises avaient un role primordiale dans le fonctionnement de la tribu et du village. Elles dirigeaient et possédaient les maisons. Le clan des femmes commandaient, dirigeaient et administraient tous les aspects politiques et domestiques de la tribu.

Il existait de véritable caste de guerrier. L’objectif de la guerre était de tuer et de faire des prisonniers. Les indiens Iroquois étaient réputés pour être des guerriers redoutables. Les prisonniers de guerre étaient torturés jusqu’à la mort par des supplices de feu. Plus le prisonnier resisté, plus l’esprit de déstruction des Iroquois était satisfait. La torture avait surtout une fonction de sacrement. S’il manquait des hommes dans la tribu, les prisonniers de guerre étaient adoptés par les familles indiennes. Quand aux prisonniers Iroquois, ils pouvaient supporter la douleur pendant des jours jusqu’à la mort sans se lamenter. Les supplices endurés par un prisonnier Iroquois lui donnait une opportunité pour accroitre son courage, sa fierté et son honneur.

Culte et mythologie

 

La culture religieuse des Iroquois était relativement comlexe et élaborée. Il existait un monde des esprits où il n’y avait pas de place pour le mal. D’après les Iroquois, le monde était toujours en dualité : Blanc-noir ; Lumière-obscurité ; Bien-Infortune. Deux force opposées, une destructrice et l’autre créatrice, travaillaient ensemble pour faconner l’univers. L’harmonie et l’équilibre était toujours trouvé dans ces oppositions. Quand l’équlibre était rompu, les Iroquois célébraient des cérémonies et l’ordre revenait. Des sociétés secrètes s’occupaient de préparaient les rites communautaires.

Pour désigné l’énergie, le pouvoir des choses, la langue Iroquoise emploi le mot “Orenda” (équivalent de “Wakan” pour les indiens des plaines).

Les Iroquois avaient la notion d’un être suprême incarnant toutes les forces et les pouvoirs de la nature, le Grand Esprit. Il était perçue comme un être suprème responsable de la création d’autres êtres suprèmes, les Dieux.

Les indiens Iroquois  accordaient une grnade importance aux rêves. Par exemple, ils pensaient que le pouvoir des esprits pouvaient parvenir directement à une personne, uniquement par les rêves.

D’après la mythologie Iroquoise, il n’y avait pas de terre ferme à l’origine, seulement de la mer. Les gens habitaient dans le ciel près un grand arbre sacrée. En déracinant l’arbre, la femme du chef tomba dans le trou. Deux cygnes la rattrapèrent au vol, mais il n’y avait pas de terre pour la déposer. Rat musqué plongea sous l’eau et revint à la surface avec un peu de boue. Tortue prit cette boue sur son dos et s’étala jusqu’à former un continent sur lequel les cygnes déposèrent la femme du chef. C’est pour cette raison que la tortue et le rat musquée sont des animaux sacrée chez les Iroquois.

D’après les Iroquois, il existait un inconscient pouvant entrainer certaines maladies. Les rêves étaient érigés et réalisés en public par les femmes.

Les indiens Iroquois célèbraient la venue du printemps, de l’étè puis de l’automne en se basant sur l’écoulement du sirop d’érable (Février-Mars), la maturité des premières fraises (juin) et la récolte du maïs (Octobre). Avant chaque grande fête annuelle des prémices, les indiens Iroquois se purifiaient mentalement et psychiquement (confessions en public des fautes commises).

La société des “faux-visage”  regroupait les shamans Iroquois. Ils mettaient en commun ainsi leur pouvoir. Cette société possédait des masques avec des balafres protubérantes. Ces masques rituels étaient réalisés en bois ou de cosse de maïs (paille), représentant des figures grimaçantes. Ils symbolisaient le lien avec les ressources cachées. Le masque représentait la réincarnation de l’âme de l’arbre avec lequel il avait été taillé. L’âme ainsi visible était libérée et utilisée par la tribu. L’aspect hideux des masques permettait de faire fuir les maladies. A l’origine, l’esprit titulaire du masque, un géant, avait défié le cráteur au défi de déplacer une montagne. La montagne était venu heurté le visage du géant le déformant à vie. Le géant chatié avait accepté de veiller à la bonne santé de tous les humains.

 

Lorsqu’un homme mourait, son esprit partait pour l’au delà tandis que son fantome continuait de suivre la tribu. Les iroquois consacraient de nombreuses cérémonies en l’honneur des fantomes durant lesquelles les indiens dansaient et organisaient des jeux.

Les Iroquois confectionnaient des bijoux en argent très élaborés. De nombreux objets étaient décorés avec des piquants de porc-épic, qui seront remplacés plus tard par des perles avec l’arrivée des Européens. Ils fabriquaient aussi des ceintures en perles de coquilages, les “Wampum”, qui étaient utilisés lors des fêtes commémoratives. Ces Wampum représentaient, sous forme de pictogramme, l’histoire des indiens Iroquois. Chaque ceintures de perles avaient une signification bien précise.

 

 

Confédéra. Iroquoise

CAYUGAS

Les Iroquois Cayugas vivaient au Sud de la confédération des Iroquois, à l’est du lac Ontario.

 

Des 5 tribus formant la confédération des indiens Iroquois, les Cayugas étaient des guerriers très belliqueux. Après la guerre d’indépendance, ils s’enfuirent en compagnie des Mohawks, au Canada dans des réseves au nord des lacs Érié et Ontario.

Aujourd’hui, on recense 3.000 indiens Cayugas installés dans les réserves du Canada et des U.S.A., à l’ouest de l’Etat de New-York et au nord-est de l’Oklahoma. La langue Cayuga est encore parlé par seulement 10% de la population.

 

MOHAWKS

Au XVIème siècle, les Mohawks émigrèrent des rives du fleuve Saint-Laurent pour s’établir au Sud des grands fleuves et du lacs Ontario (Etat de New-York).

 

Les Mohawks étaient des indiens semi-sédentaires. Ils vivaient de la chasse en hiver et en automne, et de la pêche en été. Avec l’arrivée des Européens, les Mohawks développèrent le commerce de peaux de castor qu’ils échangeaient contre des fusils. Les Mohawks étaient les indiens les plus féroces des cinq tribus Iroquoises.

Les indiens Mohawks étaient divisés en trois clans : l’ours, le loup et la tortue. Chaque communauté Mohawk avait un conseil local représenté par les chefs de villages.

 

Histoire 

 

En 1450, le chef Mohawk, Hiawatha, fonda la ligue Iroquoise. Ce modèle de confédération sera repris plus tard par d’autre tribus indiennes.

En 1630, en guerre contre les Algonquins, les cinq tribus iroquoises étaient les indiens les plus redoutés de la cote Nord-Est. En 1640, pour maintenir leur supériorité dans le commerce de peaux, les Mohawks et les quatres autres tribus Iroquoises rentrèrent en guerre contre les Français et les Abenakis. Les indiens Mohawk étaient une des tribus les plus belliqueuses de la Confédération. Entre 1657 et 1667, ils s’allièrent avec les Anglais dans une guerre de plus en plus violente.

Rapidement la population des Mohawks va décliner. Certains indiens Mohawks convertie au catholissisme (les indiens dévots du Québec) devinrent les alliés des Français.

En 1710, des représentants de la tribu Mohawk rencontrèrent la Reine d’Angleterre à Londres.

Entre 1777 et 1781, les indiens Mohawk, avec à leur tête leur chef Joseph Brant, soutenèrent les Anglais pendant la guerre d’indépendance. Après la guerre, ils s’enfuirent au Canada dans des réserves au nord des lacs Erié et Ontario. Au début du XIXèm siècle, il ne restait plus qu’une petite centaine d’indiens Mohawk.

En 1979, des indiens Mohawks se retranchèrent dans la réserve d’Akwesasme. Lors du siège de la police, 2 indiens furent tués. En 1990, des affrontements ont eu lieu face au gouvernement Canadien contre le projet d’extension d’un golf. Pendant quelques semaines, les indiens bloquèrent les routes menant à Montréal pour finalement céder sans qu’aucune solution ne soit trouvée.

En 1993, les indiens Mohawks traditionnels entrèrent en conflit contre le conseil tribale légale sur l’opportunité d’ouverture d’un casino sur la réserve. La lutte pris rapidement des allures de guerres civiles avec morts d’hommes.

 

Aujourd’hui, les 10.000 Mohawks sont concentrés dans la réserve des 6 nations en Ontario, et au nord de l’Etat de New-York et à l’Ouest de Montréal. Les indiens Mohawks sont réputés pour leur insensibilité au vertige et beaucoup travaillent sur des chantiers de gratte ciel. La langue Mohawk est encore parlé par 2.000 indiens.

ONEIDAS

Les Oneidas vivaient autrefois dans l’Etat actuel de New-York, à l’Ouest du territoire Iroquois.

 

En 1657, après quelques représailles, des indiens Oneidas assassinèrent trois Français. Cet acte fut le commencement de la guerre qui opposa les Français aux Oneidas pendant 10 ans (1657-1667).

Après la guerre d’indépendance, les Oneidas s’allièrent avec les vainqueurs. Mais malgré cette alliance, au XIXème siècle, les Américains leur rachètèrent leurs terres. Les Oneidas se virent alors obligé d’émigrer vers l’Ontario et le Wisconsin (Green Bay).

En 1985, le gouvernement Américain reconnait aux Oneidas un droit de propriété de 500 ha dans le Nord de l’Etat de New-York. En 1987, les Oneidas rachetèrent près de 1250 hectares de terres qui leur avaient jadis appartenues.

On recense aujourd’hui, 7.000 Oneidas installés dasn une réserve dans le centre de l’etat de New-York et à l’Est du Wisconsin. Entre 200 et 300 indiens Oneidas utilise encore leur langue traditionnelle.

 

ONONDAGAS

Les Onondagas étaient originaires de l’Etat actuel de New-York, mais ils remontèrent vers le Nord, pour s’installer au Nord-Est du lac Ontario.

Les Onondagas était le groupe le plus pacifique des cinq tribus Iroquois.

 

Après la guerre d’indépendance, les indiens Onondagas réussirent à conserver leur vallée, près de Syracuse, dans l’Etat actuel de New-York.

Il reste environ 1.500 indiens Onondaga, installés pour l’essentiel dans une réserve du centre de l’Etat de New-York. Une centaine d’Onondaga vivent au Canada. Une petite poignée (moins de 50) d’indien parle encore le dialect Onondaga.

 

SENECAS

Les Senecas étaient installés le long de l’Ohio, à l’extrème Ouest de l’Etat de new-York, au Sud-Est du lac Ontario. Ils vivaient principalement des produits de leur pêche. Ils considèraient que les mauvaises pêches étaient les conséquences directs d’un indien de la tribu qui n’avait pas respecté les règles : ne pas gaspiller le produit de la pêche ; être reconnaissant aux Exprits des animaux marins,…

Les indiens Senecas étaient divisés en 8 clans.

En 1763, ils s’allièrent avec les Delawares dans leur guerre contre les colons Anglais. Après la guerre d’indépendance, ils s’installèrent à l’ouest de New-York.

En Mai 1993, les 2.500 indiens Senecas des Etats-Unis rejettèrent le projet d’ouverture de casino sur la réserve. Dennis Bowen, indien tarditionnaliste, fut alors élu président. Mais les procédures juridiques de déstitution de la part de ces adversaires se multiplièrent. Les divisions et les heurts se durcissirent au sein de la tribu, et aujourd’hui l’impasse semble totale. En 1994, des conflits violents opposèrent les indiens traditionnels aux indiens affairistes.

Aujourd’hui, on recense 8.000 indiens Senecas (U.S.A. et Canada) installés dans les réserves de Tonawanda, Cattaraugus et Allegheny dans l’ouest de l’Etat de New-York. D’autres sont mélangés avec les Cayugas dans une réserve du nord-est de l’Oklahoma. 200 indiens connaissent encore leur langue d’origine.

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