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Les Numics

NUMIC CENTRE

 

COMANCHES

 

GENERALITES

Au temps les plus ancien, les premières tribus Comanches apparurent dans la région du grand Bassin et des plateaux, à l’Ouest des montagnes rocheuses, sur un territoire aride. Puis, à la fin du XVIIème siècle, ils franchirent les montagnes rocheuses et s’installèrent dans les hautes vallées (entre les rocheuses et Colorado Front), au Nord de leur cousins les Utes.

Puis, ils se déplacèrent dans les grandes plaines du Sud, en lisière des territoires Navajos et Apaches. Tout au long de leur histoire, ils émigrèrent du Nord vers le Sud des Etats-Unis, pourchassant les tribus indiennes qu’ils rencontraient.

 

Avant le XVIIIème siècle, les Comanches étaient des indiens semi-sédentaires, vivant essentiellement de la chasse et de la cueillette, dans des régions arides et austères. Au début du XVIIIème siècle, ils émigrèrent peu à peu vers le Sud dans les grandes plaines, et adoptèrent une vie totalement nomades, se déplaçant dans des tipis. Ils organisaient des pillages de chevaux contre les Espagnols. Les Comanches commencèrent à les élèver, puis à répandre l’utilisation du cheval aux autres tribus indiennes des plaines.

Jusqu’à la fin du XIXème siècle, les indiens Comanches vécurent uniquement de la chasse au bison.

 

Histoire :

 

Avant l’arrivée des colons, les Comanches étaient une tribu puissante qui comptaient plus de 10.000 indiens. Cousin des indiens Utes, ils commencèrent, à partir du début du XVIIIème siècle, à s’allier avec ces derniers pour organiser des raids contre les indiens Navajos et les Pueblos. Tribu agressive, ils étaient indirectement encouragés par les colons pour enlever les femmes et les enfants Navajos, au profit des rancheros Espagnols. Ils organisaient aussi d’autres raids contre les tribus Apaches, et notament les Jicarillas, pour capturer les femmes et les enfants pour les revendre ensuite comme esclave. Ces raids se firent de plus en plus virulents au fil des décennies. Face aux pillages incéscent, les Navajos s’installèrent plus à l’Ouest du territoire, tandis que les Comanches occupèrent les anciens territoires Apaches fuyant les attaques des Utes.

En 1727, les Comanches s’allièrent aux marchands Français dans le but de se procurer des fusils qu’ils échangeaint contre des prisonniers Apaches, Navajos ou pueblos. A partir de cette époque, ils commencèrent aussi un commerce de chevaux qu’ils volaient puis revendaient aux colons, ou aux autres tribus Utes.

Vers 1744, ils intensifièrent leurs raids contre les indiens Pueblos Pecos installés dans les plaines de l’Est du Nouveau-Méxique. En 1748, ils prirent possession de l’ancien territoire des Apaches Jicarillas et Cuartelejo le long du Nouveau-Méxique, dans les anciennes rancherias Apaches.

Durant toute cette période du début du XVIIIème siècle, les Comanches crèèrent de véritables razias dans une grande partie du Sud-Ouest des plaines, encouragés indirectement par les colons français qui leur fournirent sufisament d’armes pour tenter de soumettre les autres tribus indiennes. En 1749, les Utes et les Comanches se séparèrent .

En 1750, soucieux d’agrandir leur territoire, les Comanches continuèrent leurs explorations des terres au Sud de la rivière Arkansas. Ils forçèrent les indiens Padoucas à partir de la région de la Canadienne pour s’y installer. Ils troquaient leurs chevaux et les prisonniers Espagnols contre des armes dans les villages Jumanos installés dans l’arkansas. En représaille face aux raids des Comanche, les indiens Pueblos demandèrent l’aide des conquistadors Espagnols pour mettre un terme à ces vols. En 1751, lors d’une attaque menée contre les Comanches, les Espagnols tuèrent plus d’une centaine d’indiens.

En 1752, ils agrandirent leur territoire dans les plaines de l’Est du Nouveau-Méxique.

A partir de 1758, alliés des indiens Caddoans, les raids des Comanches se poursuivirent vers le Texas. Petit à petit, ils progressèrent vers le Sud du pays pour arriver en 1767 aux portes du Méxique. A cette même époque, les conflits entre les colons Anglais et les colons Français s’intensifièrent chaque année de plus en plus. Le commerce entre Comanches et Français se fit de plus en plus rare, et les indiens commencèrent à manquer d’armes et de munitions.

Continuant leurs raids contre les villages pueblos, les Espagnols tentèrent de limiter les dégats en faisant signer des traités de paix avec les Comanches. Mais ces derniers n’avaient que faire des traités et continuèrent avec plus de virulence leurs attaques contre les pueblos entre 1770 et 1775. A cette même époque, une partie des indiens Comanches s’installa sur la rivière rouge en bordure du Texas.

A la fin du XVIIIème siècle, arrivée à la frontière du Méxique, les Comanches continuèrent leur progression agressive dans ce pays en employant les mêmes méthodes de razias.

En 1790, ils restaient encore quelques groupes importants de Comanches dans les plaines du Nord (green river, north Platte, Yellowstone). Ces groupes étaient alliés des indiens Santees et des Bannoks. Après 1790, ces groupes décidèrent d’émigrer vers le Sud dans l’Arkansas et de rejoindre leurs cousins.

Ennemis de toutes les tribus indiennes, les comanches furent en guerre contre les Cheyennes jusqu’en 1840. En 1846, le Texas, territoire des Comanches, fut intégré dans l’Union. Pour empêcher la colonisation, les Comanches s’allièrent aux Apaches Lipans.

En 1861, les indiens Comanches participèrent à la guerre de Sécession au côté des Confédérés.

A partir de 1864, les raids devinrent de plus en plus nombreux suite aux agressions succéssives des blancs dans les grandes plaines. Les indiens Comanches étaient, à partir de cette époque, au service des comencheros, ramassie de voleurs texans et méxicains. Ces derniers incitaient les Comanches à voler le bétail des Navajos contre de l’alcool et des armes.

En 1864, une guerre éclata entre les Comanches et les Américains (Carson). Malgré le traité de paix signé en 1865 concernant les territoires de l’Oklaoma, la guerre continua jusqu’en 1867. Le non respect du traité par les Américains entraina les Comanches dans une guerre sanglante contre les Américains. Désamparés, les comanches demandèrent de l’aide à leurs anciens ennemis les Kiowas, les Cheyennes du Sud, les Apaches et les Arapahos. Mais malgré ces alliances, le traité de Medecine Lodge mis fin à la resistance des Comanches. Affaiblis et épuisés, en signant ce traité, ils accèptèrent de vivre dans des réserves en compagnie des Cheyennes et des Arapahos ; ils s’engagaient à ne plus commettre d’embuscade contre les convois des colons ; ils étaient réduit à ne chasser que dans le Sud de l’Arkansas.

En 1869, 2.500 indiens Comanches furent envoyés dans une réserve avec les Kiowas, afin de leur apprendre l’agriculture et d’abandonner la chasse au bison. L’autre partie des Comanches continuaient de vivre encore en dehors des réserves indiennes. Mais les bisons, massacrés par les blancs et nourriture essentielle pour les indiens, devenaient de plus en plus rare. Les Comanches “libre” continuaient de survivre tant bien que mal. Ils furent rejoind petit à petit par les autres indiens Comanches fuyant les réserves faute de nourriture.

Mais pendant l’hiver 1874-1875, des milliers de soldats Américains organisèrent des massacres dans les villages résistants des indiens Comanches. Epuisés par le manque de nourriture (les colons avaient pratiquement tués tous les bisons des terrains de chasse Comanche), les principales tribus Comanches abdiquèrent et se rendirent dans les réserves indiennes. A la fin de 1875, tous les grands chefs Comanches trouvèrent la mort dans les prisons des blancs.

Aujourd’hui, il reste 11.300 Comanches dont 3.000 répartis entre les réserves de l’Oklaoma et l’Est du Wyoming. Moins de 1.000 Comanches connaisent encore la langue de leur ancêtres.

 

Société :

 

Les Comanches étaient répartis en 12 bandes autonomes patrilinéaires. Il n’existait pas de société militaire, ni d’organisation par lignagère. Ils vivaient dans des wigwams. Ils étaient vétues de peaux de daim et portaient des chapeaux de fourrure en hiver.

L’emblème de guerre des indiens Comanches représentait un scalp entier de bison avec les cornes.

Jusqu’en 1874, il ne semble pas qu’il y ait de cérémonies religieuses particulières, sauf le rite de la puberté liant le jeun et la solitude à la recherche de vision. L’esprit protecteur des animaux leur portait chance et pouvait leur venir en aide lors des périodes de guerre ou de famines.

Pour les Comanches, les forces ou les esprits vivaient dans les rochers et se manifestaient lors des orages.

Les indiens Comanches étaient souvent les invités et les spectateurs des cérémonies indiennes des autres tribus, notament celles des plaines.

Au début du XXème siècle, les Comanches répandirent l’usage du Peytol à des fins religieuses aux autres tribus indiennnes.

 

 

BALDHEAD

Les bandes comanches Baldhead se déplaçaient entre la rivière Platte et l’Arkansas. Entre 1780 et 1790, ils se trouvaient dans les plaines du Wyoming.

 

Ils étaient les alliés des Ietans. Ils faisaient aussi du troc avec les tribus Snakes. Vers 1820, ils se fondirent avec les tribus Comanches encore installés dans le nord.

CASTAHAN

Ils obtenaient des marchandises Anglaises grâce aux indiens Kiowas.

KWAHARIS

A l’origine, les comanches Kwaharis étaient intégrés au groupe des comanches Kotsotekas (ou Maricas). La scission entre les deux groupes se fit tardivement. Le nom de Kwaharis fut employé après 1860 au Texas.

Terrible guerrier, les Comanches Kwaharis étaient de farouche ennemis du gouvernement Américain. Les colons blancs organisaient des massacres de bisons qu’ils laissaient pourrir sur place, notament sur les territoires des Kwaharis.

En 1725, les comanches Kwaharis vivaient proches des indiens Kiowas dans les plaines des Black Hills (Dakota du Sud). Mais vers 1760, ils furent chassés de leur territoire par les Kiowas et s’enfuirent vers le sud. En 1780, on les retrouvent au sud de l’Arkansas River entre les Kotsoteka et les Yamparikas du nord.

Les comanches Kwaharis étaient plus connus sous le nom de Yupes. En 1786, ils étaient établis au Nouveau-Méxique. A la fin du XVIIIème siècle, ils étaient situés au nord de la Platte, dans le nord de l’Arkansas.

En 1800, ils étaient encore descendu plus vers le sud de l’Arkansas.

En 1875, de nombreux villages Kwaharis furent massacrés par les blancs. Mourant de froid et de faim, et pourchassés par les colons, les indiens Kwaharis furent retenus prisonnier dans les réserves indiennes.

 

YUPES

Les Comanches Jupes ou Yupes étaient installés sur la Sierra del Almagre, près de l’Arkansas River vers le nord. En 1770, les Yupes étaient localisés vers la rivière rouge sur la frontière du Texas. Les comanches Yupes étaient issus du même groupe que les Kwaharis.

 

A la fin de la première moitié du XIXème siècle, les indiens Yupes furent absorbés par les Yamparicas.

 

KOTSOTEKA (MARICA)

Les Comanches Marica ou Kotsoteka étaient le groupe Comanche installé le plus au Sud, au Texas et à l’est du nouveau-Méxique, dans les plaines environnant la Canadian River.

 

En 1783, ils signèrent un traité de paix avec les conquistadors Espagnols du Texas et du Nouveau-Méxique pour établir des relations commerciales. Les Kotsotekas voulaient créer un marché commercial à Pécos. Désireux à tous prix de faire la paix avec les Espagnols, ils traïrent leurs propres cousins Comanches et Yupes en informant les conquistadors Espagnols des raids qui se préparaient. Grâce à leur trahison, ils furent les seules indiens à avoir le droit de faire du commerce à Pécos.

 

NOKONIS

Les Nokonis se fondirent parmis les comanches Kwaharis à la fin du XVIIIème siècle.

 

PENATEKAS

Originaire du Texas, ils vécurent sur les rives de la Red river à partir de 1785.

 

Les Penatekas se séparèrent des comanches Kotsotekas en 1840 parmis lesquels ils étaient intégrés. Au milieu du XIXème siècle, les Penatekas furent installés dans les réserves indiennes. Ils étaient proche des indiens Tawehash.

YAMPARIKAS

Au début du XVIIIème siècle, les indiens Yamparikas étaient installés près de la source de l’Arkansas dans les montagnes.

Au milieu du XVIIIème siècle, les indiens Yamparikas s’installèrent vers le nord entre le Rio Grande et l’Arkansas, sur le rio de San Buenabentura et sur les rives de la Yampa (nord-ouest du Colorado). Puis ils franchirent les cols pour aller rejoindre les vallées de Middle Park et de South Park là où se trouvés leurs alliés Utes. Une partie des yamparikas réstèrent à l’est de l’Utah jusqu’en 1776.

Les indiens Yamparikas étaient le groupe Comanche installés le plus au Nord. En 1785, ils furent chassés de leur territoire des montagnes et des plaines du Colorado et du Wyoming par des groupes d’indiens venus de l’est.

A la fin du XVIIIème siècle, ils émigrèrent vers le sud dans la région de la green river, à l’ouest de la source de la north Platte, et au-delà de l’arkansas.

 

Les Yamparikas furent les premiers Comanches à se joindre aux Utes à l’est des rocheuses. Dans la deuxième moitié du XVIIIème siècle, les Yamparikas, qui possédaient de nombreux chevaux, organisaient des raids contre les Utes. Ces derniers répliquaient en volant les chevaux des Yamparikas.

 

 

SHOSHONES

 

GENERALITES

 

Le groupe linguistique des Shoshones s’étendait du Sud-Est de la Californie, à l’Est du Nevada, au Nord-Ouest de l’Utah, au Sud de l’Idaho et à l’Ouest du Wyoming. Ils vivaient sur les grands plateaux à l’ouest des montagnes rocheuses. Ils émigrèrent dans ces régions entre 1200 et 1300, venant directement du nord.

 

Avant l’arrivée des Européens, ces tribus indiennes vivaient de manière très primitive. Leur territoire ressemblait à un désert semi-aride. Les familles vivaient dans des trous creusés dans la terre couvert de buisson protégé par le vent. Les Shoshones du grand-bassin vivaient essentiellement de la ceuillette de noix, de glands et de tubercules, et d’un peu de chasse au petit gibier (lézard, écureuil, lièvre, marmotte,…). Ils confectionnaient des panier avec de la paille. Leur milieu était tellement difficile qu’ils ont réussi à développer au maximum tous leur sens olfactif, de la vue et du gout pour arriver à utiliser au maximum toutes les ressources de ce désert.

Ils étaient d’une extrème pauvreté matérielle et culturelle, se déplaçant sans cesse sur d’immense territoire désertique sans aucune aides matérielles.

Les Shoshones des grand-bassin n’ont jamais intégré les chevaux dans leur mode de vie, considérant que ces derniers mangeaient l’herbe que les indiens consommaient. Ils préféraient les manger.

 

Histoire :

 

Les indiens Shoshones et les Arapahos ont souvent été en guerre dans l’histoire. Entre 1851 et 1864, les indiens Shoshones signèrent un traité de paix pour laisser passer les chariots des colons.

Aujourd’hui, il reste à peu près 9.200 indiens de l’ensemble du groupe Shoshone. Certaines tribus Shoshone sont implantées sur des réserves pétrolifères (Nevada et Wyoming) qui leurs permettent d’avoir d’importants revenus financiers. On compte à peu près 2.000 indiens parlant encore la langue shoshone.

 

Société :

L’organisation sociale des Shoshones du grand-bassin était des plus simple puisque uniquement basée sur le groupe familiale. Ils ne célébraient aucune cérémonies religieuses importantes entre tribu, car ils étaient continuellement à la recherche de nourriture et n’avaient pas les moyens matériels de se réunir. Aussi, rien ne distinguait un Shaman d’un autre indien de la tribu.

En automne, les groupes familiaux se rassemblaient pour la cueillette de glands, de pignons. Ce n’est que seulement au cours de ces rassemblements, que des cérémonies religieuses étaient célébrées. C’était l’unique occasion de l’année pour réaffirmer son unité et son identité.

Leur vie était structuré par des règles prècises et des tabous à respecter pour rendre hommage aux pouvoirs surnaturels, aux plantes et aux lieux sacrés. Ils respectaient profondément la nature et observaient de nombreux rites pour s’attirer les bienveillances de leur environnement. Ils ne possédaient pratiquement pas d’objets religieux.

Lorsqu’ils chassaient un lapin, ils offraient une goutte du sang de l’animal à la terre du désert.

Le dialecte shoshone est relativement proche entre les différentes tribus.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SHOSHONE NORD

 

Les Shosones du Nord vivaient sur un territoire allant du Nord de l’Utah, au Nord de l’Idaho et à l’Ouest du Wyoming (rivière Wind).

 

Contrairement au Shoshone de l’Ouest, ceux du Nord adoptèrent rapidement le cheval, voyant en lui un moyen indispensable pour la chasse au bison. Ils introduisirent le cheval aux autres tribus du Nord du grand bassin.

Ils adoptèrent rapidement les coutumes des indiens des plaines et changèrent complètement leur régime alimentaire.

Ils se déplaçaient dans des tipis et vivaient principalement de la chasse au bison.

 

SHOSHONE OUEST

 

Les Shoshones de l’Ouest habitaient dans l’Etat actuel du Nevada.

 

Nomades, ils ne possédaient pas de chevaux. Ils vivaient essentiellement de la chasse au petit gibier et de la cueillette.

Chaque unité familiale était plus ou moins liées entre elles. Les Shoshones de l’Ouest se réunnissaient uniquement pour des battues de chasse au lapin, d’antilope et pour les cérémonies religieuses.

Les Shoshone de l’Ouest revendiquent depuis des dizaines d’années auprès du gouverneemnt des U.S.A, la restitution d’un tiers de l’Etat du Nevada. Les indiens s’appuient sur le fait que leurs ancêtres, lors du taité de 1863 de Ruby Valley, n’avaient pas cédé leur territoire mais seulement autorisés les blancs à en faire usage. L’ICC a finalement estimé que les Shoshones avaient étaient spoliés de 10 millions d’hectares et leur a offert 42 cents/ha (prix de la terre en 1863). Refusant catégoriquement cette arrangement de dupe considérant que leur terre mère en peut pas être vendu, les Shoshone comptent aujourd’hui sur le Congrés pour faire valoir leur droit.

 

TE-MOAK
GOSIUTE

Les indiens Gosiute vivent aujourd’hui dasn une réserve de l’ouest de l’Etat de l’Utah.

 

PANAMINT

Les indiens Panamint vivent dans l’Est de la Californie.

 

SNAKES

 

Au cours du XVIIème siècle, les indiens Snakes étaient installés près du lac Utah, au grand lac salé, autour des monts Uinta et de l’Idaho. Au milieu du XVIIIème siècle, ils étaient installés dans les plaines du Montana et du Wyoming, aux limites du parc actuel de Yellowstone, à l’Est des terres des Flathead (de la région des Three Fork du Missouri jusqu’à l’Est des bighorn et jusqu’à la frontière Canadienne). En 1740, on les trouvait aussi à l’ouest des Black Hills. En 1770, ils étaient revenus s’installer dans les zones semi-désertiques à l’ouest des rocheuses.

 

Mode de vie :

 

Comme toutes les tribus Shoshones, les indiens Snakes avant 1600, vivaient principalement de la cueillette, de la chase au petit gibier. Lorsque plusieurs bandes se regroupées et descendées vers les plaines, ils chassaient le bison en encerclant les troupeaux pour les précipiter en haut d’une falaise.

Ils fabriquaient des paniers en paille et possédaient des poteries qu’ils ne fabriquaient pas eux-même. Leurs vêtements étaient de simple peaux de lapin ou de castor tressés. Les bandes les plus démunies possédaient des vêtements réalisés avec des rubans d’écorce de sauge.

Nomade, les logements étaient cousu de façon primitive, qui ressemblaient à de simple coupe-vent fait de branchage et sans toit. Leur territoire sur les hauts plateaux était semi-aride, ce qui les obligeaient à se déplacer continuellement en petite bande.

Le mot Snake désignait les “gens du Serpent”. Chez les bandes Snakes, il n’y avait pas d’organisation sociale entre elles. Chaque bande regroupait une famille avec un sa tête un chef. Leur principal souci était la recherche de nourriture, ce qui ne leur laissé pas de temps de s’organiser entre eux. Aucun chef ne représentait l’ensemble des bandes Snakes.

Pour la guerre, ils possédaient de grands boucliers, et des flèches dont les pointes en obsidienne venaient du cours supérieur de la Yellowstone. Ils protégeaient leur corps avec une armure de cuir.

Histoire :

 

Entre 1727 et 1737, les indiens Snakes acquérierent leurs premiers chevaux grâce aux Comanches qui leur fournissaient aussi quelques armes. Ces derniers étaient en fait des cousins proches des Snakes par le sang et par la langue. Avant 1740, les Snakes étaient une tribu puissante dans les plaines du Montana et du Wyoming. Puissant et surtout nombreux, ils étaient de caractère belliqueux. Pendant cette même année, ils détruisirent 17 villages d’indiens et emmenèrent avec eux les femmes et les enfants qu’ils revendirent ensuite comme esclaves. C’est à la même époque qu’ils commencèrent à obtenir des chevaux gràce à leurs alliés Comanches.

En 1770, ils furent chassés de leur région des plaines du nord par les Blackfeet, qui possédaient des fusils contrairement aux Snakes. Ces derniers durent se réfugier à l’ouest des rocheuses (Idaho et Utah). Les Blackfeet profitèrent de cette débacle pour capturer des Snakes pour en faire des esclaves. Une partie des Snakes devinrent en quelques années des indiens sans chevaux, dans une région semi-aride, et durent se résigner à vivre de cueuillette et de racines. Quand aux autres Snakes, ceux qui gardèrent les chevaux, réstèrent des indiens puissants que l’on appella les Shoshones. Ils se firent alliés des Flathead avec lesquelles ils continuaient à chasser le bison. Malgré leur relative puissance, ils continuaient d’être harcelés par les Blackfeet.

Après 1780, une grande majorité de groupes Snakes rejoignirent les tribus Comanches installées vers le sud. Ils continuèrent tant bien que mal à chasser le bison à l’est des rocheuses dans le parc Yellowstone et dans wind river. D’un autre coté, ils commencèrent à organiser des expéditions au nouveau-méxique pour se procurer des chevaux.

En 1800, les tribus Crow et Arapahoes chassèrent les indiens Snakes de la région de la Wind River et de la North Platte. Après 1800, les tribus Snakes installées dans le sud se réfugièrent chez les Shoshones.

Entre 1810 et 1820, un important groupe de Snakes étaient installés sur le Snake River avec les indiens Bannoks.

Les groupes Snakes qui étaient restés dans les plaines du nord après 1800, ceux qui possédaient les chevaux, obtenirent, à partir de 1830, des armes de la part des Anglais. Mais les Sioux venus de l’est étaient beaucoup trop fort pour lutter contre ces derniers.

BROKEN MOCASSIN

A l’origine, les Broken Mocassin avaient vécu dans les plaines. Les indiens Broken Mocassin vivaient dans les montagnes au sud du territoire des Snakes Lemhis, vers Snake river, au sud de l’Idaho.

 

Ils attaquaient les autres groupes de Snakes pour leur voler des chevaux pour ensuite les manger !

 

DITSAKANAS

Les ditsakanas furent le dernier groupe de Snakes à rejoindre les comanches Yamparikas et les comanches Kwaharis.

 

KOGOHOL

En 1825, une partie des Kogohols se trouvaient installés dans le Bear Lake, au nord-ouest de l’Utah.

Les Snakes Kogohols étaient formés par plusieurs bandes de Snakes. Les Shoshones du Wyoming ou Shsoshones du Nord sont issus des Kogohols.

Les indiens Kogohols comptaient parmis leurs ancêtres les plus vieux membres des tribus Snakes issus du Grand lac salé, dont sont issus les Snakes (Ouest de la vallée de la wind river et cours supérieur de la North Platte). Les Kogohols étaient très proches des comanches Yampikaras. Les deux groupes se confondaient parfois. Pratiquement sans armes, ils subirent des attaques violentes de tribus ennemis et les bandes Kutenais se retrouvèrent complètement éparpillées entre 1805 et 1815.

A partir de 1820, ils commencèrent à se regrouper et à se procurer des armes. En 1852, ils revendiquèrent leurs terres ancestrales qui allaient du sommet des monts Uinta jusqu’à la vallée de la wind river au nord; d’une ligne nord-sud passant par le grand lac salé jusqu’à une ligne nord-sud à l’est traversant la north platte au niveau de son confluent avec la Sweetwater.

 

LEMHIS

Avant l’arrivée des indiens Blackfeet (fin du XVIIIème siècle), les Shoshones Lemhis vivaient dans les plaines du nord.

 

Pour se nourrir, ils devaient traverser les montagnes rocheuses pour aller chasser le bison dans les plaines, à la source du Missouri. Lors de ces périodes de chasse, ils se déplaçaient dans des tipis. Ils pratiquaient aussi la pêche au saumon en montagne. Ils ne possédaient pratiquement aucune arme, et seul le silex, les arcs et les flèches étaient utilisés pour combattre les tribus ennemis.

 

En 1800, les Shoshone Lemhis étaient les alliés des Kutenais et des Flatheads. Ils subirent les attaques des Atsenas et des Hidastas, qui possédaient des fusils, et infligèrent de lourdes pertes dans les bandes Lemhis.

 

NEMOY

Les Nemoy vivaient près de la source de la Madisson Fork, dans le nord de Yellowstone Lake.

 

POHOGUE

Les Snakes Pohogue, avant 1800, étaient installés à l’Ouest des rocheuses, près de la source de la Henry Fork, dans les plaines de la Yellowstone. A la fin du XVIIIème siècle, ils émigrèrent vers le sud et rejoignirent les Comanches. Après 1800, ils s’installèrent à l’ouest du parc de la Yellowstone dans l’Idaho.

 

Pour se nourrir, ils devaient traverser les montagnes rocheuses pour aller chasser le bison dans les plaines de l’Est, à la source du Missouri. Lors de ces périodes de chasse, ils se déplaçaient dans des tipis. Ils pratiquaient aussi la pêche au saumon en montagne. Ils faisaient du troc sur la frontière du nouveau-Méxique pour se procurer des chevaux.

 

C’est le dernier groupe de Snakes à être restés au nord des plaines. Ils étaient alliés des Bannoks et des comanches du Nord. A partir de 1810, ils subirent les premières attaques des indiens Blackfeet. En 1820, on ne comptait plus que 1500 indiens Pohogues. A cette époque, ils possédaient des chevaux et des fusils.

Les Shoshones du Nord ou Shoshone du Wyoming sont issus des Snakes Pohogues.

 

YEPPE

Ils vivaient à l’est de la Yellowstone Lake.

 

Après la débacle des Snakes, ils émigrèrent chez les Comanches Kwaharis.

Comanches
Shoshones

NUMIC OUEST

 

Avant l’arrivée des Européens, ils vivaient principalement de la ceuillette de noix, de glands et de tubercules, et d’un peu de chasse au petit gibier, lézard et sauterelle. Ils confectionnaient des panier avec de la paille.

Ces tribus indiennes vivaient dans des trous creusés dans la terre couvert de buisson protégé par le vent. Lorsqu’ils virent débarquer les premiers chevaux amenés par les Espagnols, les indiens Numic ne le trouvèrent d’aucune utilité et préférèrent le manger.

Ils ne pratiquaient pratiquement aucune cérémonies religieuse. Lorsqu’ils chassaient un lapin, ils offraient une goutte du sang de l’animal à la terre du désert.

 

BANNOCK

 

Au XVIIIème siècle, les bandes Bannocks vivaient à l’Est des montagnes rocheuses dans les plaines, de la green river à Yellowstone jusqu’en 1790. Puis ils émigrèrent et s’installèrent dans le désert de l’Ouest du grand bassin. Ils pasaient l’hiver sur les bords de la green river.

 

Ils chassaient le bison à l’est du cour supérieur de la Yellowstone, ce qui les obligeaient à traverser les montagnes rocheuses quand ils vivaient dans le grand bassin. Ils se rendaient parfois dans les villages Mandans sur le cour du Missouri pour faire des échanges (fin du XVIIIème siècle). Ils faisaient beaucoup de troc avec d’autres tribus indiennes et les Espagnols sur la frontière du Nouveau-Méxique.

 

Ils étaient alliés avec les tribus Snakes et Flatheads. Mais surtout, ils entretenaient des relations très étroites avec les Comanches. Ils posédaient beaucoup de chevaux et de fusils. Ils étaient souvent considérés comme des voleurs.

Jusqu’en 1790, c’était une tribu puissante grâce à leurs richesses matériels et à leurs alliances avec les comanches du nord et les pohogues. En 1805, les Bannocks du sud s’allièrent avec les Arapahoes et les crows. Entre 1812 et 1820, une partie des Pohogues vivaient avec les bandes Bannocks.

Au début du XIXème siècle, il ne restait plus que 600 indiens Bannoks.

Aujourd’hui, les descendants des indiens Bannok sont installés dans une réserve de l’Idaho.

 

Ils étaient organisaient en bandes à la façon des tribus des plaines, contrairement aux autres tribus Snakes ou Shsoshones. Il existait cinq bandes d’indien Bannocks. Le Nom de ces cinq bandes étaient très semblables aux noms des bandes Comanches.

MONO

Les indiens Monos vivaient dans le centre-Est de la Californie, près du lac Owens, en amont du fleuve Walker.

 

La hutte d’hiver était simplement fabriqués de branchage.

 

Sur les 200 indiens Mono actuellement en vie, seul 10% parle encore leur dialect d’origine courament.

 

PAIUTE NORD

 

Les Paiutes du Nord se déplaçaient sur un territoire allant du centre et de l’Est de la Californie (près du lac Walker), à l’Ouest du Nevada jusqu’à l’Est de l’Oregon. La pêche en lac était une des principales ressources de nourriture des paiutes.

 

A partir de 1840, l’arrivée des blancs chez les Paiutes va entrainer une famine importante chez les indiens (destruction des maigres terres par les colons). Quelques guerres sporadiques éclatèrent entre blancs et Paiutes.

En 1874, les Américains rachetèrent les terres des indiens Paiutes du Nord.

Société :

 

Toute chasse était rendu possible grâce aux chants et aux rêves des shamans.

Les rêves avaient un role très important dans la culture des indiens Paiutes. Ils considéraient que durant le sommeil l’âme se détachait du corps et qu’elle se promenait en rêve. Le rêve était considérait comme le médiateur entre l’homme et le surnaturel. Les esprits et les visions se manifestaient pendant les rêves. L’interprétation des rêves était souvent délicate, et une mauvaise interprétation pouvait faire tomber malade le réveur.

A la mort d’un individu, tous ces objets étaient détruit, de peur des fantomes.

Le shaman Paiute possédait la fonction essentielle de guérison. Les rites de guérison pouvaient durée toute la nuit. Le shaman pouvait faire tomber la pluie et connaitre le futur.

Certains shamans se transformaient en sorcier noir. Ils utilisaient leurs pouvoirs à des fins anti-sociale, et travaillaient uniquement pour eux-même. Si un sorcier était trop souvent suspecté, les indiens Paiutes votaient sa mort et le brulaient avec toutes ses affaires.

Les indiens Paiutes sont installés aujourd’hui, dans le nord du Nevada et en bordure de l’Oregon, de la Californie et de l’Idaho.On recense près de 4.000 individus Paiutes, dont près de la moitié connaisse encore leur dialect d’origine.

Numic Ouest

NUMIC SUD

 

CHEMEHUEVI

Les Chemehuevi vivaient le long du Colorado. Ils vivaient dans des maisons primitives faites de joncs et de branchage.

 

KAWAIISU

Les Kawaissu vivent aujourd’hui au sud de la Californie dans la désert de Mojave. On compte aujourd’hui 150 indiens Kawaiisu, dont seulement 50 parlent encore leur langue d’origine.

 

UTES

 

Les Utes vivaient autrefois dans l’Etat actuel de New-York. Repoussés par les colons, ils émigrèrent tout d’abord dans la région aride des plateaux du grand bassin. Au début du XVIIème siècle, ils commencèrent à migrer vers le sud et l’est, traversant les montagnes rocheuses pour arriver finalement dans les plaines.

A la fin du XVIIème siècle, ils s’installent définitivement à l’Est de l’Utah, au nord du nouveau-Méxique et au Sud-Ouest du Colorado dans le Grand Cuenca méridional, dans les montagnes. Ils s‘installaient généralement aux embouchures des rivières.

Au début du XVIIIème siècle, on les rerouvent entre le rio Grande et le rio chama, à l’est du territoire Navajos, et dans la haute vallée du Colorado.

Aujourd’hui, ils sont installés dans le sud-ouest du Colorado et dans le sud-est et le nord-est de l’Utah.

 

Mode de vie :

 

Les indiens Utes se déplaçaient en petites bandes nomades. Avant l’arrivée des européens et la domestication du cheval, ils vivaient principalement de la ceuillette de noix, de glands et de tubercules, et de la chasse. Vivant dans une région un peu plus arrosé que le reste des tribus Shoshones, ils avaient la possibilités de chasser des wapitis, des lièvres, des chèvres de montagne,… Leur milieu était tellement aride, qu’ils utilisaient au maximum toutes les ressources du désert.

Ils organisaient souvent des raids contre les tribus voisines pour les piller.

Les Utes vivaient dans des trous creusés dans la terre couvert de buisson protégé par le vent. Facile à construire, ils se déplaçaient en fonction des besoins en eau et du gibier

Ensuite, a partir du milieu du XVIIIème siècle, le cheval va leur permettre de chasser du gibier plus important, et notament du bison, et de modifier complètement leur économie alimentaire. Ils commencèrent à nouer des contacts avec les tribus des plaines, pour en adopter plus tard leurs coutumes, leurs habitats en tipis et leurs vêtements.

Avant leur arrivée au sud du Colorado, les indiens Utes n’avaient pas d’organisation sociale. Les bandes familiales se déplaçaient à pied à la recherche de nourriture.

Après leur installation au nord du nouveau-Méxique, les Utes commencèrent à lier des relations pacifiques avec les apaches Jicarillas et les indiens Navajos. Ils célébraient notament des mariages avec ces tribus (avant 1700).

Les indiens Utes ne célébraient pratiquement pas de cérémonies religieuses. Seul la danse du soleil, influence direct des tribus des plaines, était célébrée chaque année.

Lorsqu’ils chassaient un lapin, ils offraient une goutte du sang de l’animal à la terre du désert.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Histoire :

 

Les Utes ont souvent étaient en guerre contre les Arapahos et les Cheyennes.

A la fin du XVIIème siècle, ils organisèrent les premiers raids contre les villages pueblos de Taos. Leur alliance avec les indiens Comanches à partir du début du XVIIIème siècle, ne va faire qu’augmenter le nombre d’incursion dans les villages pueblos à la recherche de nourriture, d’armes, de chevaux. Les alliés d’hier (apache Jicarillas et Navajos) devinrent à partir de cette époque, les principaux ennemis à combattre. Leurs campements mobiles leur permettaient de ne pas être repérés. Ils commencèrent à se livrer aux commerces d’esclaves en revendant femmes et enfants Jicarillas capturés au cours des raids. Le pays des indiens Navajos fut complètement ravagé par les nombreuses incursions des Utes et des comanches.

Les premiers heurts entre comanches et utes survinrent en 1749 dans le sud de la rivière Arkansas. A partir de ce moment là, les relations, autrefois amicales , vont se déteriorer rapidement au détriment des Utes, tribus beaucoup plus faibles que les Comanches. Les indiens Utes cherchèrent alors l’aide des conquistadors Espagnols pour lutter contre les Comanches, mais ces derniers refusèrent n’y trouvant aucun intérèt. Les utes décidèrent finalement de s’allier avec les apaches du nord du nouveau-méxique. Mais cette alliance n’empêcha pas les Comanches à chasser définitivement les utes du sud-est du Colorado et de les refouler vers les montagnes.

Au début du XIXème siècle, ils s’allièrent avec les Paiutes du Sud face à la poussée des colons envahissant de plus en plus leur territoire. Une majorité des guerriers Utes qui préconisaient la paix avec les hommes blancs, rejoignirent alors les rangs des soldats Américains. Seul, une petite partie des Utes installés dans le Nord du territoire, rejoignirent, à partir de 1854, les Apaches Jicarillas.

Jusqu’en 1863, les indiens Utes furent utilisés comme mercenaire et comme éclaireurs par Kit Carson pour combattre d’autres tribus indiennes, et notament les Navahos. “Alliés” des hommes blancs, et en particulier des conquistadors Espagnols, les Utes faisaient du commerce avec ces derniers. Ils revendaient les peaux de bisons qu’ils chassaient dans les plaines du Sud. Mais surtout, lors de leurs raids contre les vilages Pueblos et les Navajos, ils capturaient des indiens qu’ils vendaient ensuite comme esclaves aux Espagnols. En 1860, appuyé par l’armée Américaine, et fort de leurs alliés les Néo-Méxicains, les Utes organisèrent une véritable guérilla contre les troupeaux de moutons, les vergers et les villages des indiens Navajos. Près de 8.000 bêtes furent volées, 34 Navajos tués, et des dizaines de femmes et d’enfants kidnapés pour être revendu au Néo-Méxicain.

En 1863, les blancs et les Utes signèrent un traité dans lequel les indiens cédèrent une partie des montagnes du Colorado aux colons, alors que l’Ouest restés sous la tutelle des Utes. En fait, les indiens échangèrent ce territoire contre de la marchandise. En 1868, le gouvernement, de plus en plus désireux d’acquérir d’autres terres, acheta pour une bonne somme d’argent une autre partie du territoire des Utes. Malgré ces transactions, les Utes réuissirent à conserver une grande majorité de leur territoire couvert de forêt.

En 1870, une partie des indiens Utes fut envoyée dans les réserves du Colorado, de l’Utah et de l’Ouray. En 1878, les heurts s’intensifièrent entre Utes des réserves et le gouverneur qui voulaient faire des indiens des agriculteurs. Une campagne anti-indienne fut mené contre les Utes sur des accusations sans fondements (vol de bétail, incendie de fermes,…). Malgré leur passé d’éclaireurs avec les blancs, les tensions entre les deux camps montèrent de plus en plus jusqu’au jour où les soldats Américains attaquèrent la réserve des Utes. Mais les indiens ripostèrent vaillament et gagnèrent la bataille. En Aout 1881, malgré cette victoire, les Utes, qui ne voulaient pas quitter leur réserve installée sur leur pays natal, furent expatriés définitivement de leur terre et commencèrent une longue marche de 500 km entre le Colorado et l’Utah.

Aujourd’hui, les Utes vivent des revenus du pétrole, du gaz et de l’uranuim qui se trouvent en abondance dans les réserves indiennes (Colorado, Utah, New-Méxique). On recense 5.000 indiens Utes, dont près de 2.000 parlent encore les différents dialects Utes.

 

 

CAPOTES

 

Les Utes Capotes vivaient au Nord du territoire des indiens Utes. Ils étaient une des tribus Utes les plus belliqueuses. Leurs raids étaient synonyme de violence et de morts parmi les femmes et les enfants des tribus ennemis.

CHAGUAGUAS

 

Les bandes Chaguaguas vivaient, vers 1700, au nord des Yutes, au nord-ouest du Colorado. Ils venaient des terres à l’ouest des rocheuses. Alliés des indiens Comanches, ils chassèrent les apaches de la région du nord-ouet du Colorado.

MUACHE (MOGOACHIS)

 

Les Utes Muaches, avec les Utes Capotes, étaient les tribus Utes les plus redoutés pour leurs raids contre les villages Navajos.

 

PACHUCA

 

Les indiens Pachucas vivaient dans la zone ouest comprise entre le rio de Zaguagana et le rio de las animas.

 

PAIUTE SUD (PAYUCHIS ou WEEMINUCHES)

 

Les Paiutes du Sud s’étendaient du Sud de l’Utah, au Nord-Ouest de l’Arizona, au Sud du Nevada jusqu’au Sud-Ouest de la Californie. A l’origine, ils venaient du Nevada et de l’Est de l’Oregon (avant 1500).

Ils pratiquaient un peu d’agriculture car ils avaient la possibilité d’irriguer leurs terres (versant Est de la Sierre Nevada).

Les Paiutes du Sud étaient dispersés sur tout le territoire en bandes nomades indépendantes. Ils vivaient dans des maisons de branchages. Ils ne portaient pas de vêtements, et ne possédaient pas d’organisation territoriale.

Dans l’histoire des Etats-Unis, il n’y a eu que très peu d’affrontements entre les Paiutes et les colons. Les Paiutes du Sud sont longtemps restés à l’écart des problèmes entre les indiens et les colons.

Wovoka (Donneur-de-vie 1858-1932) fut un prophète Païute renommé. Un des massacres les plus sanglants à retenir dans l’histoire des Paiutes fut la destruction d’un village Paiute et le massacre de 278 indiens en 1863, date à laquelle le gouvernement fit main basse sur le territoire Paiutes.

Entre 1954 et 1958, lors de la période dite de “Terminaison”, les Paiutes, mal informés de leurs droits furent destitués de leur terre par les éleveurs blancs.

Aujourd’hui, il reste 11.100 indiens Paiutes dans les réserves indiennes de Californie, du Nevada et de l’Utah.

 

TABEGUACHIS

 

Les indiens Tabeguachis vivaient dans la zone nord comprise entre le rio de Zaguagana et le rio de las animas.

UNCOMPAHGRE (YUTAS ZAGUAGANAS)

 

Les indiens Uncompahgre étaient installés au Sud du territoire des Utes.

 

YUTAS

 

Les bandes Yutas vivaient, vers 1700, sur la lisière méridionale du Colorado (entre le rio grande et le rio Chama).

Numics Sud
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